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Le contrôle des finances (Banques centrales indépendantes) qui engendre une dette, et le libre-échange, qui empêche tout développement des pays de manière endogène, sont, historiquement, les deux instruments clés du colonialisme Britannique.
Nous sommes aujourd’hui aux prises avec ce système. La France a déposé sa monnaie entre les mains d’une Banque centrale indépendante (des politiques, mais pas de l’oligarchie), elle a instauré le libre-échange, mettant sous pression des multinationales la population, ce qui l’empêche de créer des activités économiques.
La France est elle-même engoncée dans un dispositif colonial, d’où la dette et l’empêchement de la croissance des biens publics.
Mais qui est le colonisateur ? Quelles sont les souverainetés coloniales auxquelles nous avons à faire face ?
Ce sont des souveraineté privées, qui prêtent leur fond, réfugiées dans les paradis fiscaux. D’où la difficulté à user de l’historique grille de lecture nationale pour le comprendre.
Ces paradis sont à 80% sous contrôle Britannique. En fait l’empire Britannique est corporatiste. Ce n’est pas la reine d’Angleterre. Ce sont des compagnies privées "indépendantes" (cf feu la Compagnie des Indes orientales, la Banque d’Angleterre, Mittal, ...).
Si ce cadre d’analyse est correct, alors le G20, lors de sa tenue à Londres, accouchera de tout sauf d’une remise en cause du système. Au contraire, il tentera d’amplifier le système colonial mondial : Monnaie mondiale dirigée par une Banque centrale indépendante (des représentants du peuple), poursuite du libre-échange en faveur des multinationales.
Sankara l’a bien dit : "les peuples européens et les peuples africains ne sont pas en lutte les uns contre les autres, ils sont exploités par les mêmes oligarchies privées, qui sont leurs ennemis communs".
Le colonialisme d’une oligarchie privée sur son propre peuple est le fascisme... Le colonialisme mondialisé de l’oligarchie mondiale sur le peuple mondial serait un fascisme mondial.
Pour un tel discours sur la dette, Sankara a été assassiné.
Kennedy, pour avoir voulu reprendre le contrôle du dollars des mains de la FED (Banque privée), a été assassiné.
Avec cette grille d’analyse historique, le monde, soudain, fait sens.