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Quand on commence à considérer une loi comme sacrée, c’est que l’on quitte le domaine temporel pour entrer dans le domaine spirituel, c’est-à-dire religieux.
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Le monsieur est-il prêt à faire un bain de sang, si cette loi sacrée n’est pas respectée ?
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Visiblement, chanter les louanges au Dieu de la loi laïque, donne une bien piètre inspiration vu la platitude du texte.
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Monsieur, j’entends bien votre ode et vos prières à vos prophètes, mais ce qui est décidé par le peuple ne peut-il pas être dénoué à chaque instant par le peuple ?
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Au nom de quelle entité supérieure au peuple, la laïcité pourrait-elle se croire inviolable et sacrée ?
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Au nom de quel principe ? Son efficacité pour éviter les tensions religieuses ? A vrai dire, la laïcité n’ayant que 100 ans, l’on manque trop de recul pour en déterminer l’efficacité.
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Surtout si la laïcité consiste à mettre sur le même plan une religion dont les textes fondateurs sont intrinsèquement discriminatoire et prône la violence sur les autres religions (l’Islam).
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Si la laïcité aboutit à laisser progresser l’Islam, alors, les tensions religieuses s’accroîtront nécessairement, puisque c’est l’objet de l’Islam. C’est déjà le cas, il suffit de regarder les "lynchages" sur ceux qui ont refusé de pratiquer le ramadan, les profanations de cimetières chrétien (400 en un an), le racket opéré sur les non-musulmans.
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Ainsi, la laïcité ne peut-être valide pour une religion qui punit de mort l’apostasie et la mécréance à ces dogmes. La laïcité revient pour la puissance publique à refuser de s’interroger sur le caractère adéquat ou non de telle ou telle religion avec les moeurs souhaitables pour le progrès du pays.
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En toute logique, le dispositif laïc devrait d’ailleurs être appliqué aux sectes tels les témoins de géovah, la scientologie ou Raël.
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Mais la république s’en tire hypocritement en catégorisant ces religions en sectes.