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La cible suprême est le changement de régime en Russie, l’Ukraine n’est qu’un pion dans le jeu – ou pire, de la simple chair à canon.

Tous les regards sont tournés vers Marioupol. Mercredi soir, plus de 70% des zones résidentielles étaient sous le contrôle des forces de Donetsk et de la Russie, tandis que les marines russes, le 107e bataillon de Donetsk et les Spetsnaz tchétchènes, dirigés par le charismatique Adam Delimkhanov, étaient entrés dans l’usine Azov-Stal – le QG du bataillon néonazi Azov.
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Azov a reçu un dernier ultimatum : se rendre avant minuit – ou sinon, une autoroute de l’enfer où l’on ne fait pas de prisonniers.
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Cela implique un changement de donne majeur sur le champ de bataille ukrainien ; Marioupol est enfin sur le point d’être complètement dénazifiée – car le contingent Azov, longtemps retranché dans la ville et utilisant les civils comme boucliers humains, était sa force de combat la plus endurcie.