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@TchakTchak

Kireyev, 45 ans, premier vice-président d’Oschadbank entre 2010 et 2014, était un agent des services de renseignement ukrainiens. Il était présent lors du premier cycle de négociations entre les deux parties, mais pas lors de la deuxième réunion, qui s’est tenue la semaine dernière dans la ville biélorusse de Gomel. Il a été tué peu après.

Selon des sources russes, M. Kireyev a été abattu alors qu’il était en garde à vue dans le cadre d’une action menée par le service de sécurité nationale ukrainien, le SBU, à la suite d’une opération de contre-espionnage impliquant la mise en place d’écoutes téléphoniques. Cette information n’a pas été confirmée par Kiev. La version diffusée en Russie, plus précisément par le journal Pravda, suggère qu’il était un agent double présumé ayant travaillé pour le service de renseignement militaire russe GRU. Le journal affirme qu’il a tenté d’échapper à l’arrestation pour trahison après avoir transmis des secrets aux Russes pendant les pourparlers.

(Ouest-France) Le jour de ses funérailles à Kiev, Denis Kireev a reçu les honneurs dus à un héros national et a été décoré à titre posthume par le président Zelensky pour « service exceptionnel rendu à la défense de la souveraineté et de la sécurité de l’État ».

Donc ex-banquier et espion ukrainien. Il voyageait beaucoup en Russie. Avait-il été retourné ? Était-il favorable à une solution négociée avec les russes au lieu de chercher à gagner du temps ? Il a quand même refilé aux ukrainiens des infos qui n’ont vraiment pas arrangé les russes.
Pour beaucoup de gens bien informés il semblerait que la seconde option soit la bonne. La thèse comme quoi il aurait profité des négociations pour refiler des informations secrètes aux russes ne tient pas la route, il y a d’autres moyens plus sûrs aujourd’hui et si ce sont des professionnels (agent double ?) ... . Quand on voit les autres participants aux négociations, Mykhailo Podoliak, Alexei Reznikov et Nikolai Tochitsky, on comprend aisément que Kireyev devait déranger beaucoup par des propos "trop" modérés, ce qui a du amener Reznikov et Boudanov a prendre des mesures radicales, vu qu’il savait ce qui avait été dit au cours de la 1ère session et peut-être qu’il avait appris que c’était pour gagner du temps. Le reste c’est probablement du narratif pour les médias et les gogos.