Evidemment, on n’a pas tous les détails mais voilà ce qu’on peut dire :
Le Kinzal ou le Zircon restent interceptables si le radar est au devant de la batterie et que le missile passe au dessus de lui car la furtivité plasmique est essentiellement devant le missile et pas sur le fut de propulsion. Ensuite, le missile patriot peut l’intercepter avec de la chance en explosant dans sa zone de trajectoire. Je dis « avec de la chance » parce qu’il est incapable de le percuter, ne le repérant pas ou mal par lui même tandis que le Kinzal et le Zircon sont manœuvrant.
Le système Thaad contre les missiles balistiques ne détruit pas en explosant (pas d’onde de choc dans le vide) mais en percutant tandis que le missile Oreshnik arrive par le haut ce qui le rend plus difficile à repérer en phase finale. De plus, son ogive se sépare en plusieurs parties ce qui est évidemment une difficulté supplémentaire car cela revient à intercepter une bombe et non plus un missile. Vous voyez que la tache n’est pas aisée pour Kiev, pardon… pour Raython & Co, Kiev étant largué depuis des lustres.
Il faudrait l’intercepter avant la séparation de l’ogive ce qui signifie que l’antimissile devrait être plus rapide que le missile si celle ci intervient à l’apogée de la trajectoire or les USA n’y arrivent pas, étant embourbés dans un mauvais esprit qui les fait manipuler les lois de la nature tandis que renoncer à ce mauvais esprit les ferait renoncer à chercher hypocritement querelle à ceux qui les surpassent loyalement… :)
Le but de la démonstration est surtout de démontrer l’opérativité de cette ogive qui se sépare.
Enfin, à mach 10, c’est la vitesse des ondes sismiques de cisaillement ce qui est redoutable pour les bâtiments et permet de cibler des zones précises sans recourir à des charges explosives démesurées. Le missile balistique est devenu chirurgical donc utilisable.