C’est bien le gouvernement actuel, qui « croit à la main invisible du marché », qui casse les tribunaux et les Prud’hommes - et pas FO ni la CGT, que je sache. Il ne faut justement pas confondre les syndicats patronaux type ceux de la métallurgie, qui d’après les dernières actualités, auraient des caisses noires de centaines de millions d’euros pour casser les grèves - et les syndicats qui défendent les salariés.
Nul doute qu’il y a de la corruption également dans ces derniers, c’est aussi humain, et alors, qu’est-ce que cela devrait démontrer ?
La plupart des commentateurs de ce fil semblent regretter le 18ème siècle, où les enfants de huit ans travaillaient 12 heures par jour dans des conditions digne de l’esclavage. Ils semblent regretter les avancées sociales dues aux syndicats. Ils se revendiquent de ce temps où Germinal était bien cette réalité hautainement méprisée par la comtesse de Ségur et par « Bécassine » (si prisées et mis en avant par ces « élites » de l’argent, pour affirmer que le monde peut-être définitivement parfait).
Peut-être que cela rendait ces enfants ilotes « dégourdis, et leur remplissait le ventre plein », comme ils disent, mais un tel spectacle me semble contraire définitivement inesthétique.
Certaines réponses (syndicalistes tous pourris, inspecteurs des impôts encore plus corrompus, etc.) sur ce fil me paraissent « étranges », à défaut de vouloir seulement « se moquer du pauvre ».
Elles ont quelque chose de concertées. Elles viennent peut-être de pauvres mercenaires qui veulent se faire passer pour des particulièrement riches. Ou pire encore, elles viennent de vrais fanatiques de « l’argent libre » et de « la secte de la main invisible du Marché ».
Nos Saintes Démocraties, je ne crois qu’elles ! > http://odalgold.blog4ever.com/blog/lirarticle-106908-323894.html