Si les Français dit-on sont fâchés avec l'Histoire, que dire alors des politiques ? Ne pouvant en parler, ils en racontent, des histoires, tout comme les journalistes "objectifs" du Figaro, dont Natacha Polony.
Ainsi, lorsqu'elle affirme le 14 janvier dans "On n'est pas couchés" que "pendant dix ans, elle a constaté que ses élèves, futurs bacheliers, ignoraient tout de Charles VII et de Jeanne d'Arc", elle oublie de dire qu'agrégée (de lettres modernes, et non d'histoire) en 1999, elle démissionna de l'Éducation nationale avant la fin de son année de stagiaire, et n'enseigna donc jamais en collège ou lycée.
Par contre, candidate chevènementiste battue aux élections en 2002, elle enchaîna aussitôt par un poste de chargée de cours à la "fac Pasqua" des Hauts-de-Seine, le trop fameux Pôle universitaire Léonard-de-Vinci, épinglé à plusieurs reprises par la Cour des comptes (fortes subventions publiques pour un trop faible nombre de bénéficiaires : 580 millions d'euros de 1995 à 2010 pour la construction et le fonctionnement du pôle qui accueille environ 2500 nouveaux étudiants chaque année, et une gestion trop dispendieuse : 19 salariés avec un salaire de plus de 60 000€ par an, frais de réceptions exagérés, abus d'études confiées à des prestataires extérieurs).
Sciences Peau d’âne, hélas... squattées par les recalés des filières difficiles et les ambitieux... le niveau de la préparation ne vaut pas un bac d’avant 68, et celui des sortants fait rire... pas vrai, Anne Roumanoff ? Zemmour y a échoué, et s’en vante... c’est dire ! Ceux qui ont fait de vraies études (médecine en spécialisation, classes préparatoires aux grandes écoles et leur suite) ont du mal à garder leur sérieux devant certaines prétentions...