Voilà ce qui arrive quand on préfère les marionnettes aux hommes, on n’est pas à l’abri d’une théâtralisation du mensonge, foi de Jimini Cricket !
La politique en cette affaire spectaculaire a toute chance de rester aux vestiaires.
Le public américain, quant à lui, jubile, car il a son pain et ses jeux ("Panem et Circenses").
Obama là-bas, Sarkozy ici, Berlusconi en Italie, partout le même cirque, les faux-semblants, de petites dictatures qui s’installent sous couvert de la fête sécuritaire, du bien-être obligatoire, de la surveillance, comme de la censure médiatique.
Soupirs d’un monde avant disparition, ultime inventaire avant liquidation, tout y est bradé, galvaudé, étudié sous toutes les coutures avant d’être jeté.
La société de consommation inscrite dans les esprits, le spectacle effaçant les frontières du public et du privé, la transparence nous ôtant toute épaisseur.
Heureusement, il reste l’être, l’intime, la pensée et le secret.
Je ne vis que pour eux !