Trump, Le Pen, Russie : Alain Soral analyse la grande accélération mondiale | GPTV
Le 6 avril à 19h, Alain Soral est l’invité de La Grande Émission animée par Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Alain Soral est un intellectuel et essayiste franco-suisse. Président de l’association Égalité et Réconciliation, il a également fondé la maison d’édition Kontre Kulture. Personnalité sulfureuse, ses analyses lui ont valu une persécution médiatique, politique et judiciaire colossale.
Alors que les États-Unis imposent un tempo géopolitique sans précédent, l’Europe s’enfonce dans une crise existentielle. La « grande accélération » n’est plus une perspective mais une réalité brutale : guerre, sanctions, répression politique, endettement explosif. Le Vieux Continent est engagé dans une mutation forcée, téléguidée depuis Washington, dont l’objectif final est limpide : éliminer les souverainetés nationales pour imposer un ordre supranational.
Les États-Unis relancent la guerre pour sauver leur empire
Trump pose les bases d’un protectionnisme guerrier visant à réorganiser l’économie mondiale autour de l’Amérique. La guerre commerciale contre la Chine, la pression tarifaire sur l’Europe et le pilotage du conflit ukrainien s’inscrivent dans une stratégie cohérente : ruiner les économies concurrentes pour relancer la domination du dollar. Washington ne cherche pas la paix, mais la vassalisation. L’Ukraine n’est qu’un théâtre secondaire, un brasier entretenu pour affaiblir la Russie et piéger l’Europe dans une guerre interminable.
Ce plan implique une refonte complète des alliances. L’OTAN redevient un outil d’occupation mentale et militaire, tandis que les élites européennes se précipitent dans le piège américain. L’Union européenne, loin de défendre ses peuples, sacrifie sa stabilité au nom d’un affrontement géopolitique qu’elle ne contrôle plus. Cette trahison accélère l’effondrement intérieur des nations européennes.
L’Union européenne veut la guerre pour éviter sa désintégration
Face à la montée des populismes, l’eurocratie accélère la centralisation autoritaire. La création d’une armée européenne et la criminalisation croissante des oppositions nationales ne sont pas des mesures de défense : ce sont des offensives. L’annulation des élections en Roumanie, l’inéligibilité de Marine Le Pen, les poursuites contre l’AfD en Allemagne : chaque acte renforce une logique totalitaire assumée.
Le récit anti-russe devient l’idéologie officielle. Il ne s’agit pas de défendre l’Ukraine, mais de créer une guerre perpétuelle permettant de justifier l’état d’exception et la militarisation des institutions. Bruxelles ne veut pas la paix : elle veut survivre à tout prix, même au prix du sang européen. L’eurofédéralisme s’impose dans la brutalité et la peur, au risque de tout faire exploser.
Les peuples d’Europe en résistance face à l’Empire
Mais l’histoire ne se laisse pas dicter par les technocrates. En Allemagne, l’AfD explose dans les sondages. En Italie, Meloni défie ouvertement Bruxelles. En France, la persécution judiciaire d’opposants attise la colère populaire. Le réveil des nations est amorcé. Il ne s’agit plus seulement d’un rejet des élites, mais d’un désir profond de réappropriation du destin collectif.
La dette, les sanctions, les pénuries énergétiques, tout converge vers un point de rupture. Les peuples européens ne veulent pas mourir pour Kiev ni pour la BCE. Le choc est inévitable. La révolution sera identitaire, souverainiste, enracinée. Le choix est désormais clair : l’Europe des peuples ou l’Europe des marchés.
IMPORTANT - À lire
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Tags : Russie Marine Le Pen Alain Soral Donald Trump
8 réactions à cet article
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Cessons de nous plaindre.
La Chine et l’Amérique s’affaiblissent et se discréditent mutuellement (merci Donald).
L’Europe en émerge comme un havre de paix et de stabilité « raisonnables », aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de ses frontières.
Dans ce contexte il ne s’agit pas uniquement des 27 ; il s’agit de tous les pays annexes et connexes, dont la Grande Bretagne, la Suisse et d’autres ; bref, un marché de 600 millions de consommateurs solvables.
A l’insu de notre plein gré on est devenus la première puissance mondiale ; ils sont tous là à vouloir investir chez nous, premier marché libéral du monde (toujours merci Donald).
A condition évidemment que nous restions unis et solidaires.
Au boulot, Ursula.
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J´ai déjá raconté cette histoire ici dans ces colonnes d Agoravox á savoir, la position oú réaction de l´Europe ressemble á la réaction de mon père.
Mon Papa était une personne d´une grande Autorité, respecté et crainte, c´était difficille de lui tenir tête car physiquement aussi fort, il s´imposait partout oú il passait, il n´acceptait pas la contradiction.
Le temps passant, il prit de l´âge, ses forces physiques diminuèrent de plus en plus et put plus s´imposer comme il l´avait fait bien avant.
Nous ses enfants refusèrent de suivre certaines de ses directives qui n´allaient pas dans le bon sens pour la préservation et la cohésion de la famille.
Il le prit très mal, mais n´ayant plus la force pour s´imposer, á contre coeur, il
l´accepta.
L´Europe aujourd´hui ressemble á mon Papa.
Pendant des siècles, l´Europe a dirigé le monde á sa convenance, s´imposant sans partage, écrasant par tous les moyens, tout ce qui aspirait se mettre sur son chemin.
Le temps est passé, ceux que l´Europe écrasaient hier ont grandit et revendiquent haut et fort leurs autonomies et émancipations et, certains ont mêmes plus de moyens que l´Europe pour lui tenir tête.
L´Europe qui assis sur son piédestal, imbue de son pouvoir, n´a pas vu venir ou bien fait semblant de ne pas voir venir que ses enfants ont grandit et veulent
s´émanciper, résiste, mais pour combien de temps ? car le mouvement
d´émancipation de ces enfants ne pourra plus revenir en arriére, il ne pourra que continuer quitte á laminer cette Europe sur son chemin exactement comme hier,
l´Europe laminait sur son chemin tout ce qui l´empêchait d´avancer.
Si cette Europe avait encore une once de sagesse, l´Europe devrait accepter que ses enfants ont grandit et les laisser lui prendre par la main et le guider comme un enfant prend son grand-père et le guide á travers les obstacles sur une route.
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@microf
l’Europe n’est pas une vieille dame ... depuis la nuit des temps les peuples qui la composent se sont fait la guerre et le mot "Europe" n’était qu’un endroit du monde qu’on disait continent ...elle ne dominait pas le monde en son nom propre mais par une mosaïque dispersée des pays qui la composent ... hors quelques passages éphémères d’empires ... romain, carolingien, napoléonien et nazi ...
l’Europe n’est une entité économique et politique partielle que depuis une cinquantaine d’années ... et encore ...
les gesticulations agressives, économiques ou guerrières des empires US, russe et chinois de ces derniers temps lui font prendre conscience de sa place dans le monde et peuvent la faire sortir de sa naïve puberté ...
merci à Xi, Poutine et Trump ... -
@nono le simplet ( Jean Desmaison )
Merci.
Heureusement que vous avez écrit au conditionnel que les gesticulations des uns et des autres lui font prendre conscience de sa place dans le monde " et peuvent la faire sortir de sa naiveté ".
Malheureusement ce ne sera pas le cas, comme je l´ai écrit ce grand-père qui est
l´Europe, devrait prendre sa place de grand-père et laisser ses fils et petits-fils le guider, sinon, il sera laisser en arrière et, n´ayant plus assez de force pour marcher, sera laisser au bord du chemin. -
@microf
c’est bien beau cette allégorie mais qui sont ces fils et petits fils de l’Europe ? -
@nono le simplet ( Jean Desmaison )
Dans ce contexte ici les fils et petits-fils de l´Europe sont ceux que l´Europe a concquit et dominé autrefois, et qui aujourd´hui ont grandit.
Prenons un cas bien simple la Chine oú vous avez certainement entendu parlé de la guerre d´Opium, sinon allez dans le Net vous trouverez toute l´histoire de cette guerre de l´Opuim que l´Europe a mèné en Chine.Á cette époque, la Chine était appelée l´homme malade de l´Asie, la Chine souffrait énormément sous le joug occidental.
L´entrée dans les parcs et autres lieux publics comme les cafés, restaurants étaient interdits tenez-vous bien aux CHIENS et aux chinois, ce qui veut dire que le chinois était mit par les européens, au niveau même que le chien, imaginez-vous être en France et l´occupant vous traite comme un chien...Le Chine a grandit, est-il possible qu´aujourd´hui que même dans leurs rêves les plus farfelus comme ils en ont beaucoup, les européens interdisent aux chiens et aux chinois d´entrer dans les lieux publiques en Chine ?
Alors, á l´Europe de tirer les conclusions et de laisser l´enfant chinois qui a grandit, prendre la relève. L´Europe occupera sa place de grand-père avec tout le respect qu´on doit au grand-père.
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@microf
la Chine était un empire millénaire quand l’Europe (à l’exception de la Grèce et de ses précurseurs minoens et mycéniens ) n’était encore que des tribus qui vivaient dans des cabanes ... un peu vieux pour un gamin
un peu comme Moscou peuplée de 3 cabanes quand Kiev était la plus grande ville d’Europe de l’Est ... -
@nono le simplet ( Jean Desmaison )
Bien sûr que la Chine est un pays millénaire, mais cela n´a pas empêché que
l´Europe contrôle la Chine pendant un temps.L´Afrique est plus vieille que l´Europe, mais cela n´empêche pas que l´Europe contrôle encore jusqu´á aujourd´hui cette Afrique.
Et comme vous le dites Kiev était la plus grande ville d´Europe de l´Est et Moscou peuplé que de 3 cabanes, mais cela n´empêche pas que Moscou soit devenu plus fort que Kiev et qu´au point oú la situation évolue, Moscou sera bientôt á Kiev.
Vous voyez, les choses changent, c´est ce que ne veut pas comprendre l´Europe, mais que l´Europe le veuille ou pas, l´Europe sera obligé de le comprendre et de
l´accepter.
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