@Sutter Kane
Tout porte à croire que vous n’avez pas fait d’études, que vous ne lisez pas de livres
Vous voulez faire le concours de qui a la plus grosse bite ?
Non mais sérieusement. Comment osez-vous faire la morale à quelqu’un en n’avançant aucun semblant d’argument rationnel, si ce n’est par ce piaillement plaintif caractéristique du français moyen ? (devrait-on donc en déduire que vous n’avez jamais fait d’études à l’étranger ?)
M. Abensour a écrit une Philosophie politique critique . S’il était honnête, il aurait dû écrire une Critique de la philosophie politique... Désolé, mais ça va être un 0 pour Miguel, copie à revoir.
Encore désolé, mais cette critique adressée aux lecteurs de M. Abensour est destinée à ceux qui ont un petit peu lu, et qui connaissent donc les influences de cet auteur... Ce qui n’est visiblement pas ton cas car tu n’as pas compris la référence implicite, qui est pourtant évidente...
L’Université, elle, est régulée (le premier péquin n’y entre pas, ou, du moins, n’y progresse pas).
On ne va pas s’attarder, on a eu le droit à une belle logorrhée. Il n’y a que celui qui ne connaît pas le milieu universitaire pour faire une telle éloge des facs françaises. L’université, en France, est réputée pour la qualité des travaux qui y ont été produits historiquement, mais l’État, que vous chérissez tant, a mené depuis 68 au moins une vaste opération de minage, avec notamment des coupes budgétaires croissantes pour prendre des faits que tout à chacun connait.
En résumé, pour votre diplôme de physionomiste, je suis navré mais il va falloir que vous lisiez encore quelques déjections des Anciens, oups, des livres voulais-je dire.
Cher monsieur, vous défendez la philosophie de connivence avec le système des interrogations factices du commerce de la Cité, qui va de Socrate à Kant. Sachez simplement que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec vous ne sont pas forcément des péquins moyens qui n’ont jamais lu de livre, mais ont une autre vision de la philosophie, qui est celle de la rupture.
@ubikand
Vous n’avez manifestement pas lu (ou compris) les deux posts que j’ai rajouté en dessous. Ils sont complémentaires. Ce paragraphe était une critique adressée à l’auteur, et non Michéa. J’ai rajouté ces deux posts car j’ai écrit trop vite le début du paragraphe " Les prémisses sont totalement biaisées"...
Sinon, Michéa est intéressant et c’est bien pour la réflexion, mais passé un certain stade il est à mettre à la poubelle. Le titre est très révélateur "L’empire du moindre mal", il se console lui-même car il doit savoir qu’au plus profond de lui c’est un libéraliste (socialiste).
@Alban Dousset
Homo homini lupus est : ce n’’est pas assez clair ? "Agir pour son propre intérêt" ce n’est qu’une partie de ce que décrit Hobbes...
Hobbes n’est pas le seul penseur libéral à envisager "l’homme tel qu’il est"
Mon propos est de dire que c’est justement une condition sine qua non au libéralisme.
et certains ne sont pas d’accord avec lui ou sont plus nuancés.
Soit on est d’accord, soit on ne l’est pas. La nuance sur cette question en particulier, c’est virer vers un bord ou l’autre. L’autre solution c’est de récuser.
Mais qui sont les libéraux qui ne prennent pas ce point de départ ?
Ma critique sur ce point précis (les libéraux prennent l’homme tel qu’il est) était directement adressé à vous, et pas à Michéa. L’autre commentateur ayant manifestement mal compris mon propos. Je veux juste dire qu’il aurait été salutaire, sur ce point là, de s’arrêter deux minutes pour dire en quoi cette proposition est biaisée et fausse. Expliquer ce que dit Michéa peut-être. C’est important, car la majorité des gens aujourd’hui, lorsqu’on leur demande si l’homme est par nature bon ou mauvais, ils sont dans les choux.
Sinon, sur le fond, mais on ne va s’étendre.
JCM ne voit pas que le libéralisme est entré en contradiction avec
lui-même dès le début du XIXème siècle, avec la philosophie de Hegel
(mort en 1831 !), et que le socialisme est le résultat de cette
dialectique. Le socialisme conserve le libéralisme en le dépassant.
@Qirotatif
Quelle affaire passionnante !
J’ai Jean-Lucdu73 derrière moi, il est en train de manger un magnum, il me dit qu’il se régale !
Il aurait fallu au moins critiquer le fait que l’homme soit mauvais par nature. Aussi, la seconde partie laisse penser que la subjectivité de l’auteur aimerait qu’il en soit autrement (antithèse primaire qui ne mène à rien)....
@Mahler
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Pour
en revenir aux dénominations, qui sont à la fois triviales mais qui ont aussi
leur importance… que la nébuleuse « marxophile » soit plurielle et à
l’image de l’esprit, en perpétuelle évolution, je le conçois volontiers, mais
tout mettre derrière le terme de marxisme, cela donne beaucoup d’ambigüité
quant aux réalités que l’on met derrière, même si les frontières ne peuvent pas
être tout à fait hermétiques non plus. Les termes de communiste, marxien, marxiste,
léniniste, stalinien, maoïste etc… décrivent différentes choses, et employé
judicieusement, cela apporte de la clarté aux idées — et aux réalités derrière
— que l’on souhaite évoquer. C’est
pareil, je pense qu’on ne peux se réclamer d’un point de vue politique être
communiste, car le communiste est par essence anti-politique. Je chipote, certes
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Je ne vais pas régir sur tout, vous avez soulevé beaucoup de points intéressants. À la fin sur le fait que vous dites que l’on retrouve du néo kantisme en Chine, ça m’intéresse particulièrement, étant quelque peu versé dans cette aire géographique du globe, et n’ayant pas encore eu l’occasion de faire ce genre de rapprochement, si vous pouvez en toucher deux ou trois mots ça m’intrigue ! Enfin, je dois avouer que les écrits de/et ou en rapport à Marx et surtout au mouvement dont il se fait le porte-voix étant un véritable océan, je suis encore à mille lieux de l’avoir parcouru...
@Mahler
Marx était internationaliste pas mondialiste, le Capitalisme est un mode de production international il est normal que la lutte soit mondiale. Ce n’est pas parce que les prolétaires doivent mettre fin au règne du Capital au niveau mondial que des spécificités raciales, ethniques et autres vont disparaître. Marx leur confère une tache universelle, pas universaliste.
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D’accord avec ce passage. Par contre, sur la partie précédente de la réponse, je le suis moins. Qu’entendez-vous par modèle européen ? Il y a bien une spécificité européenne selon Marx, notamment dû à la vague germanique communeuse qui a envahi l’Europe de l’ouest à la fin de l’empire Romain, et dont la radicalité transmise qui a perduré dans les luttes paysannes au Moyen-Âge, jusqu’à la Commune de Paris, Barelone 36’, Budapest 56’ etc… — le vrai communisme — doit servir de terreau fertile pour les luttes du monde entier, que ce soit en Asie, en Afrique etc… À la manière, par exemple, du rayonnement de la France suite à la Révolution française, mais de façon inversé si vous voyez ce que je veux dire… Mais un « modèle » européen, certainement pas, le modèle étant interchangeable en fonction des spécificités et des besoins en fonction des localités. Mais peut-être qu’il s’agit de ce que vous vouliez dire en substance.
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Sinon, marx était bien marxiste
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Non. Je pense savoir à peu près à quoi vous faites référence, et vous avez raison de le souligner, cependant ce serait, en tout cas pour moi, se méprendre sur le fond de la pensée de Marx. À titre de comparaison directe, K. Marx n’a pas eu un seul et même discours au cours de sa vie, sa vision des choses a pu changer. Est-ce qu’il faudrait pour autant identifier deux Marx ? Non… Tout est lié, depuis sa thèse de doctorat sur Démocrite et Épicure jusqu’à la fin. Marx et le marxisme, ce sont deux choses différentes. Lisez Lénine philosophe de Pannekoek par exemple, un tout petit opuscule, qui traite de ce sujet…
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Sinon je ne vois pas comment dissocier communisme et marxisme, les deux sont imbriqués.
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C’est du même tonneau que Marx et le marxisme. On peut faire cette équation : Marx = communiste (aussi = certaines luttes paysannes du Moyen-Âge, Commune, Budapest, Barcelone, marins de Kronstadt etc. Morale : le communisme n’est pas une vue de l’esprit, il a existé). Marxisme = tous les gouvernements qui se sont réclamés « communistes », en réalité capitaliste d’État.
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Vous avez cependant raison en partie, car on associe couramment les deux, pour la simple et bonne raison que les capitalistes d’État se sont revendiqués communistes.
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C’est comme Calvin qui se réclame du Christ tout en légitimant les activités de la Bourse de Genève. Le Christ se trouve lié à Calvin, mais est-ce qu’il lui est réductible ?
@ Zatara
Marx ne base pas sa réflexion sur une catégorisation économique de l’homme (à l’échelle mondiale) parce que, pour répondre en une phrase, il combat l’économie, et donc l’aliénation de l’homme par l’économie (politique). Pour Marx, l’homme est avant tout homo, c’est-à-dire humus, insécable de la souche de terre dont il est issu. L’économie, c’est une tare (il faut revenir à l’étymologie et à l’histoire des temps reculés de l’Antiquité… Ce n’est pas l’acception première que l’on entend oridinairement par « économie », celle d’organiser efficacement la vie quotidienne, qui est remis en cause). Exit Marx qui désire (consciemment ou non) l’avènement d’un homme hors-sol. C’est vraiment à l’antipode de sa conception de l’homme. Par contre, cet homme hors-sol convient tout à fait à la vision de l’homme qui avait cours sous le Capitalisme d’État de Staline et de Mao — et qui devient de plus en plus l’idéologie dominante.
… aucune diversité culturelle, l’homme ne serait qu’un multiple d’une unité face au capital....
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J’entends votre critique, elle est pertinente et demanderait à être débattue. En bref, il est vrai que la vision de Marx paraît à cet égard un peu trop unilatérale, car on aurait envie de lui dire qu’il existe aussi dans d’autres cultures du monde des réponses alternatives au problème posé. Je pense cependant qu’il avait envisagé la chose, car si l’on creuse bien, et c’est véritablement ce qui fait la force de K. Marx, c’est qu’il est arrivé à toucher quelque chose d’universel qui réside dans les tripes de l’homme, ou du moins la sagesse universellement véhiculée, qui est sa résistance à l’aliénation de sa condition, c’est-à-dire à l’État, à l’argent, au travail (tripalium et non à l’activité de production)… Le bémol, c’est qu’il balaye les messages subversifs contenus en filigrane des grandes aires culturelles du monde pour tout rapporter à la spécificité européenne. La partie de la réponse que je reprends de Malher est aussi pertinente je trouve quant à votre critique.
En somme, c’est une vidéo très lucide, instructive. Non pas tant pour le sujet abordé que par le biais idéologique et sociologique par lequel il est traité. Il ne manque, hélas, qu’une seule chose… ce qui rend l’auteur borgne. Mais laquelle ?
Nous sommes de plus en plus nombreux à l’oublier. Et ce n’est pas près de s’arrêter. Saurions-nous trouver à nouveau un jour la fable qui nous aidera à ne pas oublier, et qui pourra en parler au monde entier ?
Les athées ont toujours eu l’idée du bien.
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Tautologie. Un athée étant un homme, (et quelque soit ses croyances) il a forcément l’idée du bien.
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C’est grâce au penseur et inventeur américain Ray Kurzwell, que nous avons découvert le sens profond de notre histoire et la finalité de l’épopée humaine, qui est d’atteindre la singularité technologique.
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… l’auteur bascule de manière radicale dans un acte de foi, qui plus est clairement assumé. Je résume : le monde était plongé dans les ténèbres de la croyance en diverses (fausses) divinités, puis les athées sont apparus pour apporter la Lumière aux hommes, mais celle-ci restait toutefois assez pâle et incomplète… jusqu’à l’arrivée de Ray (on bascule dans l’épopée de Star Wars… Raymond est déjà immortalisé sous le diminutif de Ray…), le Jésus 2.0 du XXe siècle.
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Bref. Nous assistons en direct à la profession de foi d’un transhumaniste assumé. Il faudra que l’auteur nous explique comment il concilie le fait de pouvoir être transhumaniste et athée en même temps…
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En effet, doit-on considérer l’idéologie transhumaniste comme postulant l’idée que l’homme augmenté va être semblable à un dieu et pouvant donc prétendre aux prérogatives d’un tel statut ? La réponse est évidemment oui. Nous nous trouvons donc devant une contradiction apparente entre le postulat du transhumanisme et la croyance actuellement dominante répandue sur Terre, l’athéisme. Comment l’un mène vers l’autre, la question mériterait d’être développée.
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Heureusement l’auteur va nous l’expliquer dans une seconde vidéo. Il est malin.
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Il faudra aussi que l’auteur nous explique, et là aussi il est assez malin pour l’avoir anticipé, comment il concilie le fait de pouvoir être à la fois athée, transhumaniste et nationaliste —tendance facho assumé. En un mot, c’est l’avant-garde idéologique du monde de demain.
Les développements de l’auteur sur ces sujets nous seront précieux…
Tout d’abord merci à l’auteur pour cette vidéo, elle permet à tout à chacun d’entamer une réflexion sur ces questions importantes...
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Je suis tout de même surpris par l’intervention de Medialter, qui est étonnamment conciliant avec le fond de votre propos (à sa manière bien à lui certes), ce qui pourtant ne lui ressemble pas. Vous semblez avoir touché l’Ours en plein cœur…
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Revenons à cette vidéo sur quelques points clefs. Contrairement à ce qui a déjà été dit, le début de la vidéo est très important (et très bien fait donc), car il situe « d’où » le narrateur se place, quelles sont ses convictions. Information nécessaire pour que l’auditeur puisse se positionner de la manière la plus adéquate possible face au contenu des propos qu’il va entendre.
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Je ne crois pas en Dieu, c’est pour moi une évidence. Mais l’athéisme, [si] c’est le rejet d’idées fausses sur le monde, ce n’est pas pour autant une façon de donner un sens à la vie.
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Le parti pris est clair et net, mais il est dit de façon un peu alambiqué, ce qui rend le tout confus et imprécis. On associe l’athéisme au fait que ce modèle de pensée rejette les idées fausses que les hommes peuvent avoir sur le monde… On sous-entend, implicitement, qu’il s’agit de la science dont on parle, et donc qu’on associe science et athéisme. Or l’athéisme ce n’est pas le rejet d’idées fausses sur le monde, c’est l’absence, ou le refus de toute croyance en une (ou des) divinité(s). Il faut bien savoir distinguer les deux, car la différence est plus importante qu’il ne peut y paraître au premier abord.
@Zatara
On est bien d’accord. C’est moi qui me suis fourvoyé sur votre première phrase
@Zatara
Oui et non. Je suis d’accord avec vous sur la forme, car on parle bien de la même "merde" (pour reprendre K. Marx), mais la comparaison est nettement moins pertinente, voire carrément nulle, considérée à travers ce prisme. Entre capitalisme d’État (marxisme) et capitalisme "raisonné" ou "réformé" (Proudhon), on ne parle pas tout à fait de la même chose. N’est-ce pas ? Or la lettre de K. Marx porte sur la pensée de Proudhon. Et puisque Michéa = Proudhon (il se revendique lui-même tel quel), alors une telle comparaison peut-être établie.
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Ça me semblait pertinent à souligner car Michéa parle beaucoup de Marx, mais ne semble pas l’avoir vraiment compris ou lu. Or K. Marx, avant que Michéa n’apparaisse, l’avait très bien compris et lui a même répondu.
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Au regard de la tournure de votre première phrase, je doute cependant que vous confondiez (comme beaucoup trop de personnes hélas) le marxisme et Karl Marx (lui et ses écrits), tout comme vous semblez confondre le marxisme et le communisme... Je me trompe peut-être ? Les premiers n’ayant rien à voir avec les seconds... Cependant, si par malheur vous seriez resté sur vos cours de collège sur le marxisme, et que vous êtes attentif aux discours des merdias, je vous comprendrais mieux.
Brillant... Le mot est juste, il brille mais n’éclaire pas...
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Voici textuellement ce que Karl Marx dit de Jean-Claude Michéa :
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https://www.youtube.com/watch?v=gB7XbALH4UY
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Ou bien pour les Anciens (qui arrivent encore à lire) : https://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/06/km18470615l.htm
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Vous avez juste à remplacer Proudhon par Michéa, et... le tour est joué.
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Rien d’étonnant à ce qu’on puisse le retrouver sur France Culture.
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