@ezechiel
C’est la description des événements tragiques de ce qui est arrivé.
Non, ce n’est pas la description faite par un journaliste ou un écrivain. C’est le compte-rendu du déroulement de la procédure juridique par le juge lui-même, qui engage sa responsabilité en apposant son sceau.
Mais à aucun moment on a interrogé le porc, principal accusé, pour comprendre pourquoi il a fait ça.
Vous l’avez déjà dit. Vous avez même écrit précédemment "à aucun moment les juges n’ont acté que le porc refusait de parler, puisque un porc, ça ne parle pas". Dont acte. Puisque un porc ne parle pas et que le juge le savait, le porc mis en accusation n’a pas pu être interrogé, point barre. Et puisque le compte-rendu officiel du procès existe, c’est donc qu’il était possible à cette époque et en ce lieu de juger et de condamner un être avec lequel il était impossible de communiquer. Je vous signale, au cas où cela vous aurait échappé, que c’est justement cela qui fait la bizarrerie de ces procès d’animaux.
Mais ce n’est pas vous ni moi qui pouvons décider ce n’était pas un procès, selon nos critères personnels ou ceux de notre société. Le terme de "procès" a d’ailleurs une signification très étendue et il ne se limite évidemment pas à un code de procédure particulier qui nous serait familier. Dans plusieurs sociétés, le prévenu était "interrogé" sous la torture, et "l’enquête" consistait à le faire souffrir et le mutiler jusqu’à ce qu’il avoue. Et le juge et toute la société appelait cela un procès.
En fait, quel est l’enjeu pour vous dans cette discussion ?