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Les commentaires de poetiste



  • 1 vote
    poetiste 12 janvier 2011 10:20

    Cinéma réalité.

    Arditi joue dans : "Arditi gagne sa vie"

    A quoi reconnaît-on que l’on est amoureux ? C’est très simple. On est amoureux quand on commence à agir contre son intérêt.

    C’est de François Truffaut dans : l’amour en fuite.

    Ce genre de phrase, c’est du cinéma, au sens le plus péjoratif du terme. C’est un raccourci qui tronque la vérité, la minimise, la dévie de son sens. Bref, c’est une bêtise.

    Le cinéma voudrait donner en quelques heures des impressions artificielles censées apporter un peu de rêve dans une vie qui ne peut se départir d’une certaine monotonie.

    La consommation d’histoires virtuelles, plus ou moins éloignées de la réalité, fait partie de la consommation dans son ensemble et ces produits fictifs n’ont jamais le label « bio » s’ils ne nourrissent l’esprit, s’ils ne sont pas édifiants.

    On ne saurait dire le côté toxique du rêve, de la drogue cinématographique, magnifiant des rôles d’acteurs en des films exacerbant le désir de paraître chez le cinéphile.

    Le cinéma n’échappe pas au racolage médiatique qui manipule plutôt que d’apporter une saine réflexion.

    Il suffit de voir le festival de Cannes pour avoir une notion de ce que peut être la foire aux vanités. Les acteurs baignent dedans et font rêver les gogos à partir d’un faste quasiment religieux sur invitation. Les olympiens sont des ectoplasmes habillés par les grands couturiers.

    Le monde du cinéma est enclin à tous les excès car sur le nuage, on doit bien avoir la frustration d’une réalité plus concrète, plus proche de la vie.

    Comment imaginer le métier d’acteur sans le justifier d’une manière ou d’une autre, sans l’emploi de superlatifs, de flagorneries devant les médias, à l’endroit d’autres acteurs, ceci pour entretenir le mythe ? On ne crache pas dans la soupe !

    En dehors des caméras télé et des journalistes, on ne dit plus : « untel est un acteur formidable », « un autre est un comédien merveilleux ». On est de l’autre côté du double jeu, en une réalité où il convient de se faire une place, d’obtenir des contrats.

    Le cinéma est l’art précurseur d’un monde en représentation où le virtuel et le réel se côtoient, le virtuel pour anesthésier et le réel pour vendre, spéculer, s’enrichir d’argent.

    Certes l’illusion fait vivre mais il y a peu de Molière dans le monde cinématographique pour interpeller ; l’affaire est commerciale.

    Les politiques et les acteurs se connaissent, se retrouvent sur les plateaux télé, ils fréquentent les plus riches et comme tous ces personnages, ils se déconnectent de la base. Avec la complicité des médias, une imposture est en marche.

    Le monde politique est devenu un jeu, il est devenu du cinéma. On voit même des politiques se livrer à des jeux télévisés, comme s’ils n’avaient rien d’autre à faire en une période de déprime profonde, d’inégalités entre les citoyens.

    Pendant que des gros pleins de sous spéculent, ni vus, ni connus, des téléspectateurs frustres ont les yeux rivés sur leur écran, fascinés par des jeux d’argent ? Ils ne pensent pas à leur salaire qui s’enfuit aux Bahamas, ils rêvent d’un gain improbable, aléatoire.

    L’obsession de l’argent, de la propriété privée, a gagné toutes les batailles en notre démocratie et nous tentons de respirer dans un air de plus en plus délétère.

    Le gouvernement est devenu régalien mais sans Molière, plutôt bonapartiste. La pieuvre du centralisme des préfectures a repris du service pour une répression régression. Le Nabot Léon de Victor Hugo est de nouveau au pouvoir.

    Mais l’Europe n’est plus à sa portée, le nouveau Napoléon a misé sur la peur, sur le sécuritaire pour se faire élire et il pourrait bien se faire dépasser par un parti plus radical en la matière auquel il avait fauché des voix.

    Voilà ce que l’on peut appeler du cinéma au sens le plus péjoratif du terme, ce cinéma d’une vie en laquelle nous sommes tous plus ou moins figurants. Le film n’est pas encore un thriller mais pourrait bien le devenir.

    Qui est le metteur en scène de tout ça ? Qui est le producteur du film ? Un esprit malsain, sans doute, un marchand de rêve.

    Je suis allé voir : « Alice au pays des merveilles ». Quel beau film mais impossible de le confondre avec une quelconque réalité : juste deux heures de rêve.

    Je suis allé voir : « Des hommes et des Dieux ». Quel beau film mais impossible de le confondre avec un rêve. Personne ne parlait à la sortie.

    Tiens ! Y aurait-il un cinéma réaliste et édifiant ?

     

    A.C



  • 5 votes
    poetiste 11 janvier 2011 09:21

    Un jour, un gus rencontra un scaevola sur sa route, il lui demanda l’heure. le scaevola lui répondit : "mercredi  !" . Alors le gus poursuivit sa route en se disant : "C’est très bien, c’est là que je descends".
    Accroche-toi scaevola, c’est du deuxième degré !! Fais-toi aider pour comprendre.
    Nicolas Bedos ne devrait pas te poser de problèmes, son humour n’étant que dans une outrance gratuite au premier degré.
    Et sache que l’injure est aux antipodes de l’humour, tu auras aussi appris quelque chose, si tu le retiens.



  • 4 votes
    poetiste 10 janvier 2011 22:29

    scaevola : Vu ton état de nervosité avancé, rappelle à tes proches que c’est le moment de te donner ton cachet. Ça peut te calmer un moment mais n’espérons quand même pas l’impossible au point où tu en es.
    Donc, tu "conchies" par la bouche !! Tu dois avoir très mauvaise haleine mon bonhomme.



  • vote
    poetiste 10 janvier 2011 11:30

    @ dionysosdieudonné.

    Le vide et l’absolu.

    Dieu, une invention humaine ? Dans ce cas, c’est une invention hautement surréaliste et abstraite dans le même temps, car personne ne peut en faire la description.

    On peut se persuader qu’il est « grand » en se le répétant constamment, mais grand comment ?

    Dieu serait-il un miroir dans lequel on ne verrait que sa propre image ou celle de sa religion particulière ? Un miroir fictif, évidemment.

    Si Dieu existe, il est drôlement discret et immensément respectueux de la liberté des hommes car il ne se montre jamais en direct à la télé ou sur une affiche de propagande.

    Voilà ! Les hommes ! Vous pouvez penser ce que vous voulez, inventer tous les dieux que vous voulez, toutes les religions et les prophètes qui vous donneront un semblant d’identité à laquelle vous vous accrocherez comme des berniques sur un rocher.

    Car ce n’est pas Dieu qui vous intéresse, c’est votre croyance, votre groupe religieux, le particularisme qui conforte votre instinct grégaire.

    Ainsi, vous pourrez continuer de ratiociner et de vous battre.

    C’est la foi dans la vie et le respect de l’autre qui sauvent, tout le reste est de la guerre, de la littérature de l’histoire.

    Bonne journée à toi !

     

     



  • 4 votes
    poetiste 10 janvier 2011 11:00

    Là,scaevola, c’est toi qui baisse le niveau du forum. C’est donc toi qui fais mauvais usage de la liberté censée lui être donnée, par ta réflexion, disons : succincte ; je ne voudrais pas t’accabler.
    Est-ce juste pour le fun ? Il y a des divertissements plus positifs, plus édifiants.
    Décervelé dis-tu, voilà une pensée bien subjective si toutefois on peut appeler ça une pensée.
    Quel est le but de ton dénigrement de Dieudonné ? Juste pour le plaisir de crier haro sur le bouc émissaire ? Essaie de développer ta pensée si tu le peux.
    Et considère la chance que tu as de t’exprimer ici car tu ne pourrais en aucun cas le faire dans la presse unilatérale, les journaux ou la télé.
    Ça ne se gâche pas une liberté comme ça ! Ou c’est que l’on donne le bâton pour se faire battre.
    Écervelé, dis-tu ????



  • 18 votes
    poetiste 9 janvier 2011 10:01

    Le fils de Bedos, le fils de Johnny, la nièce de Drucker, etc.. On est dans l’oligarchie télévisuelle qui voudrait nous faire croire que le talent est dans les gènes, héréditaire.
    La progéniture a bien appris sa leçon : "Fiston, si tu veux durer, ne fais pas comme Dieudonné qui a mis l’humour au dessus du sens des affaires et surtout, ne défends pas les exclus !"
    Bref, le fromage de la maison ronde est toujours fréquenté par les mêmes rats, de père en fils. C’est un accaparement du bien public car il paye bien.
    Les braves gens donnent de l’argent aux riches, artistes et footballeurs, et les riches promulguent des lois pour éradiquer les braves gens qui n’ont pas la télé, qui recherchent des alternatives à l’intoxication organisée. (c’est mon cas).
    Pendant que nous discutons à propos de ces bouffons de Marianne, république régalienne, les grands spéculateurs ne sont pas dérangés et les parlementaires peuvent promulguer des lois liberticides comme la loi loppsi 2.
    On ne défend plus les démunis ; même l’humour les abandonne, il devient une sorte de narcissisme style ’people ’. L’humour fait dans la représentation.
    Le rire n’est plus ce qu’il était ; il est hystérique et jaune. Du temps du père, il était quelque peu révolutionnaire. Aujourd’hui, il est dans le "cause toujours, ça nous arrange", de ceux qui tirent les marrons du feu.
    Tout se déglingue, la grenouille commence à comprendre qu’elle chauffe et qu’elle va bientôt être cuite. Appel à toutes les grenouilles pour qu’elles sortent de ce bain !
    Le rire n’est décidément plus le "propre" de l’homme, il ne se lave plus, ne se remet plus en question, il est servile.
    S’il n’est pas servile, il se fait virer de France Inter.



  • 2 votes
    poetiste 9 janvier 2011 08:28

    La laïcité, séparation de la religion et de l’état, débute lorsque Jésus demande de " rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu " (Marc 12, 17).
    Exactement ! J’avais déjà fait mention de cette parole fondamentale qui exprimait cette laïcité de l’origine.
    De même que le féminisme ne devrait pas s’offusquer de la parabole de la femme adultère car cette parole dit bien, qu’après avoir été interrogés en leur âme et conscience, les hommes qui voulaient lapider cette femme sont repartis "la queue entre les jambes".
    Et si on arrêtait de critiquer la légende fondatrice de notre civilisation qui est d’une philosophie belle et profonde, plutôt que de s’arrêter à ce que les hommes en ont fait ?
    Tout ce que l’homme touche, sans réflexion, sans compréhension, il le salit.
    Demandez à "ego sum", il est expert en cette matière.



  • 3 votes
    poetiste 6 janvier 2011 17:59

    La véritable identité de l’homme, c’est : primate mammifère omnivore.
    La marque au fer rouge d’un cheptel, c’est la religion. Celle-ci fait appel à l’instinct grégaire, le réconfort par le nombre.
    Une seule chose sauve l’homo sapiens, le met au dessus de la bête, c ’est la foi, la foi dans la vie et le rôle constructif qu’il y peut jouer non sans le respect des autres terriens.
    Alors les querelles de chapelles ou de minarets, c’est un reste de la folie moyenâgeuse des guerres de religions, apparemment, un gros reste !!
    Oh vous les arracheurs de dents, les prophètes et les charlatans, ne comptez pas sur l’oncle Archibald pour payer les violons du bal à vos fêtes, comme chante Brassens.
    Quand on veut avoir raison, on ne relie pas et on ne se relit pas assez, on fait de la politique.
    Quelle tribu religieuse l’emportera sur l’autre dans la joute oratoire ? Aucune car dans les deux camps, vivant ou mort, on reste dans des certitudes qui, paradoxalement, sont aléatoires.
    Allez ! Arrêtez de vous disputer les enfants. Essayez de vous connaître mieux, de connaître la légende fondatrice de vos civilisations respectives. Il y a plus de croyances que de véritable foi dans les religions.
    On peut alors effacer la marque au fer rouge du cheptel et devenir : universel.
    Ça devrait tenter un peu d’avoir un peu plus d’ouverture d’esprit.
    C’est l’affirmation de la religion qu’il faut craindre car elle est nécessairement expansionniste. Dites cela à ceux qui se donnent comme identité, leur groupe religieux avant de se donner l’identité d’homme. C’est très restrictif ça !!



  • 2 votes
    poetiste 6 janvier 2011 10:44

    Zemmour le péremptoire

    Zemmour qui manque particulièrement d’humour fait dans la dérision à l’endroit de Stéphane Hessel.

    Rien d’étonnant ! Le sieur zemmour n’a de références que d’un passé poussiéreux selon lequel il pense se faire une idée du présent.

    Zemmour se donne voix au chapitre mais dans la salle de capitulation, il ne fait jamais amende honorable. Hé ! C’est lui qui tient le micro.

    Il a toujours raison, ce qui n’est pas raison garder. Mais qu’y a-t-il de manquant au fin fond de l’âme de ce beau parleur ? Quel problème d’enfance jamais réglé a fait de lui un critique désespéré ?

    Voilà un homme qui se réfère à l’Histoire qu’on raconte pour prendre une attitude désabusée et cynique. Mais quand on le voit rire d’une manière infantile aux prestations d’un pitre en l’émission : « On n’est pas couchés », pas besoin d’être psychologue pour voir la faille.

    Vive Stéphane Hessel ! Il nous casse la baraque ce Zemmour et sa dialectique à quatre sous n’empêchera pas l’utopie de faire évoluer les idées généreuses. L’utopie ou la mort, disait Dumont qui n’était pas un pisse-froid.

    Quand il se moque de Stéphane Hessel, son rire a quelque chose du rire jaune. Détruire ce que l’on ne peut atteindre, c’est bien un réflexe de casseur.

    L’humour est à l’élégance ce que l’ironie est à la prétention dérisoire.



  • 2 votes
    poetiste 4 janvier 2011 14:13

    Retour aux sources.

    C’est la croyance qui est à l’origine d’un culte et d’une culture, d’une civilisation.

    C’est là que s’enracine la plus forte identité dans le sens où elle crée des êtres identiques. Ces êtres se réclament individuellement de cette identité là, ils se l’approprient.

    C’est ce que l’on nomme aussi la légende fondatrice d’une civilisation.

    La croyance n’est pas la foi, c’est une prise de position pour un particularisme, c’est un parti pris. L’identité religieuse affirmée est donc politique.

    La croyance fait la religion exacerbée, c’est-à-dire une quasi adoration du groupe auquel on appartient, ce qui est contraire à une ouverture à l’universel.

    La foi est un concept subjectif, une conviction personnelle basée sur la confiance dans la vie, en son étoile, en son destin propre.

    L’homme de foi évite la politique partisane englobée dans une culture religieuse, il est homme avant tout. S’il croit en un Dieu, il imagine qu’il appartient à tous ou que le monde entier lui appartient.

    La religion est donc nécessairement plus véhémente qu’un parti politique, d’un engagement plus total, plus guerrier car quand on remet cette religion en question, on touche à la culture, à la tradition, à tout ce qui a été admis comme identité depuis des siècles.

    Nous ne devons pas opposer un particularisme religieux à un autre mais si notre foi en la vie est forte, montrons-là. Nous évitons ainsi d’entrer en guerre de religions.

    La religion est tribale, mimétique ; elle fait se distinguer des groupes d’autres groupes d’hommes sur la terre ; elle est d’autant plus disjointe de la foi qu’elle entre dans les débats politiques où l’on exacerbe les différences.

    Il y a dans la religion un instinct grégaire qui fait que l’on se conforte par le nombre avec la tentation de l’expansionnisme qui peut en découler.

    L’homme de foi a la force d’être seul, pas celui qui idolâtre son groupe, celui-là se trompe de Dieu, il hurle avec les loups.

    L’identité est un terme ambigu dans le sens où c’est ce qui distingue un individu d’un autre et c’est aussi ce qui l’intègre en un groupe particulier.

    Quand allons-nous donc prendre l’identité d’homme et lâcher de vieilles croyances pour lesquelles nous n’avons cessé de guerroyer au cours de l’histoire ?

    La croyance est soumise au pouvoir mais une véritable foi ne l’est pas. La tyrannie a plus à craindre de la foi que des croyances mimétiques issues de l’imagination, de légendes. On peut même dire que la croyance est une aubaine pour diviser, donc pour régner.

    Il suffit de voir comme les sacralisations sont exploitées par les foudres de guerre pour comprendre l’usage de la religion à des fins expansionnistes.

    La peur de l’inconnu fait la tendance à la crédulité qui fait appel à la folle du logis, (l’imagination). Une civilisation peut naître de n’importe quelle légende.

    S’il fallait en choisir une, je prendrais celle qui respecterait le plus l’individu et se donnerait ainsi ipso facto une qualité universelle.

    Il n’est pas dit qu’en choisissant une doctrine d’une telle qualité, je pourrais dire aux autres qu’ils se trompent. Il n’y a guère que ce que l’on vit de plus positif pour une meilleure évolution de tous qui puisse apporter un plus sans convaincre par des paroles.

    L’homme de foi ne pratique pas le prosélytisme ; exemple : Charles de Foucault n’a jamais converti un musulman et a été assassiné par un musulman. Avec d’autres comme Gandhi, Martin Luther King, Christian de Chergé et ses compagnons de Tibérine, il a pris le risque de cette foi en la vie.

    Tous ceux-là avaient l’identité d’homme, universelle. Ils sont les phares qui peuvent éclairer les hommes de bonne volonté. Belle identité que celle d’homme !

     

     

     

     

     

     



  • 6 votes
    poetiste 3 janvier 2011 14:58

    Les extrémistes négationnistes de la crucifixion qui confondent le kamikaze assassin et le martyre, sont encore allés tuer des innocents, lâchement.

    L’obscurantisme a encore frappé chez les adorateurs idolâtres de leur identité religieuse à courte vue.

    Ces barbares qui veulent ignorer que la spiritualité est l’intelligence du cœur et non pas un mimétisme relatif à l’instinct grégaire.

    Malheur à celui par qui le scandale arrive !

    Paix à ceux qui sont tombés et aux nombreux blessés qui devront souffrir de ces actes démentiels.

    Bender : le système financier n’excuse pas ces actes, je les connais, ils sont réels.

     

     

     



  • 2 votes
    poetiste 3 janvier 2011 14:20

    On a longtemps débattu du faux problème des trente cinq heures. Une loi qui détermine la durée du travail de façon impérative ; on reconnaît bien là le syndrome autoritaire et irréaliste de l’enseignante Martine Aubry.
    Et il y a de plus en plus de chômeurs : où est donc le partage du travail.
    Cette loi a été vers la facilité en généralisant à tous cet impératif des 35 heures. Si elle avait eu plus de souplesse, nous n’en serions pas là.
    Pour promulguer une telle loi, il y avait deux paramètres importants à considérer : La valeur du travail et la production de biens dont tout le monde bénéficie.
    Je suis pour les 35 heures mais je ne roule pas avec une voiture dont il manque deux roues.
    Il y a eu des cas de figures problématiques à partir de cette loi qui manquait de nuances et d’accommodements pour certaines activités.



  • 1 vote
    poetiste 2 janvier 2011 21:18

    Il y a différence irrévocable entre l’homme et la femme, tant mieux ! C’est ce qui fait la force de la complémentarité et son attrait.
    Cependant, il reste du primitif en l’homme, un vieux pouvoir ancré dans les gènes du temps où la femme était garante de la pérennité de la tribu et qu’il fallait la protéger, la garder à tout prix par le fait qu’elle enfantait.
    On retrouve aussi ça dans les religions primitives qui interdisent à la femme de se marier avec un étranger à la religion.
    On reconnaît une civilisation moderne à la place qu’elle fait à la femme, c’est à dire à l’égalité.
    Mais le féminisme n’est pas d’aujourd’hui : un homme aurait dit il y a quelques deux mille ans : que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. Les accusateurs qui voulaient la lapider seraient partis, honteux, la queue entre les jambes si j’ose dire.
    Et c’est bien le respect de la femme qui est l’avenir de l’homme.
    Disons que nos politiques sont de sombres primitifs quand ils dénigrent une femme pour un moindre prétexte comme un lapsus linguae, par exemple. là, on parle de suite de bourde. On a des beaufs mesquins et indélicats au gouvernement.
    Enfin, il y a ceux qui font de la différence une histoire d’amour et ceux qui en font une guerre. Paix et prospérité pour les premiers.



  • 3 votes
    poetiste 2 janvier 2011 15:21

    La résistance

     

    Entrer dans la résistance, c’est cesser de collaborer. De quelle manière collabore-t-on et avec qui, à quoi ?

    L’ennemi est intérieur, il ne dit pas son nom. Il est partout, à commencer en chacun de nous car nous trempons tous dans le même bain qu’on le veuille ou non et le mimétisme se produit subrepticement du fait d’un manque de vigilance caractérisé, voire une démission devant l’ampleur de la gabegie.

    Par quel bout pouvons-nous commencer pour redonner un sens à notre société qui s’esquive devant le partage ? Et avons-nous vraiment le désir d’un changement ? Oui, si nous sommes pauvres, chômeurs ou exclus, non si nous faisons partie de ces nantis, les seuls qui ont la faveur des politiques.

    Notre ennemi personnel une fois anéanti, c’est-à-dire que nous passons à un stade supérieur de solidarité, il nous reste à affronter l’ennemi de l’intérieur des gros pleins de sous qui spéculent et nous parlent de travailler plus pour gagner plus.

    Le temps est venu de réinventer une nouvelle forme de socialisme véritable prenant en compte les plus démunis, abandonnant les jeux de pouvoir, les joutes électoralistes qui déconnectent les politiques des véritables préoccupations des braves gens.

    Sans générosité, on est foutus, la démocratie est foutue, et c’est bien la pente savonneuse sur laquelle nous sommes en train de glisser inexorablement si nous ne nous reprenons pas.

    Il faut partir du principe selon lequel chacun doit avoir les moyens de vivre décemment, ce qui n’est pas le cas et paradoxal en une démocratie. Moralité : on s’est laissés avoir sans se donner les vrais moyens d’une résistance.

    Résister, ça veut dire prendre le maquis, c’est-à-dire sortir de la vie communément admise comme normale, avec son confort anesthésiant. Sortir du brouhaha médiatique abrutissant. Susciter la curiosité de savoir chez les enfants et ne pas leur donner leur plâtrée de jeux vidéo et télé à consommer.

    Pour rétablir le sens, il convient de retrouver des valeurs abandonnées sur le chemin et leur donner vie. En premier lieu, un goût de vivre en une simplicité retrouvée.

    La complication, c’est une sorte d’ésotérisme qui ne profite qu’au riches d’où l’importance des universités populaires. Il y a certainement à creuser aussi sur des méthodes d’approche du savoir en s’ébrouant de tout ce qui cherche à exploiter de façon véhémente pour forcer à consommer.

    La résistance, c’est aussi être au courant des loi promulguées quasiment à l’insu d’une majorité de citoyens, comme la loi loppsi 2, par exemple, qui fait exactement le contraire de ce qui serait salutaire pour notre société : elle enfonce encore plus le clou de l’exclusion en donnant feu vert aux préfets pour détruire les habitations précaires.

    En effet, tout se serait plutôt aggravé depuis 2007 et la résistance pourrait heureusement venir remplacer l’attentisme, la déprime, l’exploitation de l’intérieur.

    La résistance peut aussi s’appliquer à lutter contre les brevets sur le vivant, ce qui est du vol caractérisé, véritable piratage des temps modernes.

    Le facteur commun de tout ça est évidemment une recherche du profit pour le profit, une course au fric à court terme sans considération d’un avenir fiable pour la société toute entière.

    Et les inconséquents qui nous gouvernent sont dans leur bulle : La valeur humaine semble leur échapper alors que long terme est là, exactement.

    Ce n’est même pas la dette abyssale qui les stresse, c’est de penser qu’ils pourraient perdre les élections, le pouvoir de n’en faire qu’à leur tête.

    Alors, des résolutions, il va en falloir pour 2011. Résister ! Et comme notre enfer est pavé de bonnes intentions, ce n’est pas avec ces pavés là que l’on refera Mai 68 mais avec une détermination à la hauteur de notre ras le bol. Bonne année à tous !

     

     

     



  • 7 votes
    poetiste 28 décembre 2010 21:40

    Logiquement, d’un point de vue géologique, nous allons vers une période de glaciation. Une augmentation de CO2, si elle a un effet de serre, nous pouvons nous attendre plus à des bouleversements climatiques qu’à un réchauffement global.
    Réchauffement ou non, nous saccageons quand même la planète et dire que ça n’a pas d’impact sur son équilibre, c’est inconsidéré.
    C’est une question qui dépend d’une telle multitude de paramètres que l’équation est même impossible à poser. On ne prévoit déjà pas le temps au delà de quelques jours malgré calculs et simulations.
    Certains sont tentés de penser que la terre est un être vivant ( des scientifiques, aussi). Alors, respectons sa vie et la vie en général. Dans le doute absolu, on ne connaît pas le risque de réchauffement. Mais il n’est pas interdit d’en parler même si ce n’est jamais en connaissance de cause.
    Les scientifiques, en revanche, ont le devoir de rester dans le doute quand la démonstration n’est pas faite du phénomène énoncé.
    Hé ! On est bien peu de chose avec notre laps de temps imparti sur la terre, raison de plus pour vivre dans le présent et bien faire. Entre devins ou entre deux vins, on raconte toujours des histoires douteuses.



  • 8 votes
    poetiste 22 décembre 2010 13:28

    Croyances.

    D’où vient cette propension à interpréter l’histoire à la faveur du groupe tribal religieux auquel on appartient ?

    C’est fou comme certains musulmans de base ne connaissent pas leur histoire qui a commencé par une contestation des autres religions. L’Islam est une contre religion.

    Mohamed le Koraïchite a éliminé trois communautés juives pour commencer son cursus. Il a fait un mariage politique pour entrer dans la Mecque, y exercer son influence.

    Il était simple stratège habile, politicien et guerrier, rien d’autre. Il avait le souci de lutter contre les idolâtres et d’imposer son point de vue, des idées religieuses glanées auprès des charismatiques chrétiens ou juifs qui prêchaient sur les marchés à la Mecque.

    L’Islam est un parti politique expansionniste qui s’est donné un Dieu « grand », ce qui est une logique de guerre. Voltaire disait de Mohamed : « le génial imposteur ».

    Et depuis l’hégire, l’histoire des musulmans est truffée de crimes, à commencer par Ali, ensuite Omar, etc…Ensuite des guerres interminables pour s’assurer le commerce sur la méditerranée.

    Lire : « les grandes dates de l’Islam » Larousse.

    On apprend à courber l’échine dans les madrasas mais il serait temps d’y apprendre l’histoire objectivement, d’y apprendre le libre arbitre.

    Nous reconnaissons l’inquisition et ses horreurs, que les musulmans reconnaissent les leurs !

    Et puis : quelque religion ou parti politique auquel on adhère, il n’en reste pas moins que la violence est inhérente à l’homme et qu’il n’est pas besoin de se donner le prétexte de la religion pour l’exercer, c’est se moquer du Dieu que l’on s’est donné.

    Tant qu’on n’a pas compris que n’importe quelle croyance peut devenir la légende fondatrice d’une civilisation, on n’a rien compris à l’histoire.

    La véritable religion universelle, c’est de respecter la vie, de respecter l’homme. Peut-être de croire à l’utopie de l’amour.

    Ecce Homo ! Le chemin est tracé depuis deux mille ans et nous n’avons pas besoin d’une autre légende de civilisation, celle-là nous semble assez réaliste, même si le Coran est négationniste de la crucifixion et donc de ce qui est fondamental de la chrétienté.

    Utopie de l’amour ou véritable espérance : Noël ! Le musulman « adamique » a du mal à comprendre ça.

     



  • 2 votes
    poetiste 22 décembre 2010 01:32

     

    La fatalité veut que l’on prenne toujours les bonnes résolutions trop tard

    Oscar Wilde

    Inconséquence.

    Hé oui ! L’impression est que le Français moyen est déconnecté d’une réalité mondiale et que cette déconnection est entretenue, cultivée.

    Disons que la largesse d’esprit n’est pas à l’ordre du jour, l’imagination non plus et que nous restons dans un attentisme frileux. Le corporatisme est partout du fait de cette vue de l’esprit réduite à ce qui nous entoure directement.

    Le repli individualiste est le dernier refuge avant la catastrophe. Un ressort nous manque, nous exploitons nos dysfonctionnements en mode interne faute de pouvoir prendre une responsabilité internationale dans le cours des choses.

    Notre système de relations sociales et particulièrement les médias sont les anesthésistes du peuple avec force publicités assommantes invitant à une consommation sans limites ainsi que des spectacles de jeux abêtissants.

    Dans la struggle for life des marchés, la France ne fait plus le poids. Le syndrome colonial est devenu un handicap car cette colonisation se retourne contre elle.

    Le Français moyen redemande de la sécurité et se fait écraser par une politique électoraliste sécuritaire. Au lieu de relever le niveau de chacun on crée des lois qui étouffent les plus petits ; on ne leur donne aucune chance : Voir la loi loppsi 2

    Or c’est d’en bas que viennent les révolutions les innovations, les idées nouvelles ; on tue la poule aux œufs d’or. La loi loppsi 2, c’est la curée aux deux sens du terme.

    Où est donc la responsabilisation des personnes, l’invitation à la participation en un tel régime centralisé ?

    De l’avis de beaucoup d’étrangers, la France est devenue un pays de plaignants, de déprimés. Le vote par représentation est un leurre. La solution est dans la participation du quidam à son propre destin mais ceci est prôné par une femme, donc suspect.

    L’individualisme a frappé très fort chez nous ! Ah ! Europe, quand tu nous tiens, on aimerait que tu embrasse moins fort et retrouver une identité qui nous a été subtilisée.

    On ne jure que par la croissance mais les pays en forte croissance auraient pu trouver chez nous une alternative à cette course vers le mur. Avons-nous la capacité de monter ça ? Non ! La loi loppsi 2 vient de nous montrer l’absurdité de notre déprime morale.

    Eliminer les pauvres pour éliminer la pauvreté, c’est à pleurer comme nous sommes devenus pleutres et stupides en haut lieu, aux commandes de la folle machine.

     

     

     

     



  • 6 votes
    poetiste 20 décembre 2010 20:30

    Zemmour manque d’humour et d’amour et de ce fait il est un personnage stérile. Il ne croit qu’à ce qu’il a engrangé de connaissances sans prendre conscience que son cerveau n’est pas plus que la goutte d’eau qui voudrait comprendre la mer.
    Enfermé dans ses pensées nihilistes, il voudrait convertir tout le monde à celles-ci.
    Un bel exemple d’égotisme qu’il voudrait cacher. Zemmour possède la pensée universelle, enfin il semble le croire, à sa manière de vouloir convaincre.
    Zemmour, Sarkosy, Louis quatorze, Napoléon : cherchez ce qui les rapproche. A-t-il eu une enfance heureuse ce Zemmour ? N’a-t-il pas été moqué pour sa petite taille pour être devenu si agressif, si mouche du coche ?
    Le timide se défoule, il en fait son métier et du coup, ses arguments à l’encontre de la journaliste sont très subjectifs bien qu’il voudrait nous faire croire à la rationalité de ses pensées.
    Il est agaçant à vouloir tout décortiquer et tout mettre parterre. Il lui faudrait une Lady Gaga qui lui dise : I want your love, I want your revenge pour le décoincer.
    Il ne veut pas parler d’amour, ça le dérange mais on finirait par avoir de la compassion pour lui, Il débat mais se débat tellement aussi dans le même temps.



  • 10 votes
    poetiste 20 décembre 2010 19:34

    Croyances et foi en la vie.

     

    Nous allons droit dans le mur, plus personne n’en doute à cause de croyances arbitraires, fallacieuses, admises par le plus grand nombre.

    La croyance en la croissance éternelle est aussi stupide que la croyance en des religions moyenâgeuses. Deux paris stupides, comme aurait dit Jacques Prévert.

    D’un côté l’idolâtrie du veau d’or, irrépressible et de l’autre l’idolâtrie du particularisme religieux auquel on appartient, tatouage irrévocable de l’âme.

    Les idolâtries, c’est-à-dire les pensées obsessionnelles s’imposant comme certitudes, sont en train de nous conduire droit au mur.

    Si la remise en question et la remise en résolution concrète des croyances ne viennent pas, on est tous foutus.

    La France a réussi à instaurer un garde-fou de Dieu quand il est politique : la laïcité, ce que les musulmans sont loin d’avoir fait. Mais elle n’a pas instauré la laïcité par rapport à la religion du veau d’or qui touche tout le monde. La séparation du fric et de l’Etat est aussi loin d’être faite.

    L’humanité va crever de son idolâtrie, à détruire la vie, à polluer et à stériliser la terre. Mais quand même, joyeux Noël à tous ! Ni particularisme religieux, ni culte du veau d’or mais sacralisation de la vie et rien d’autre ; c’est ça Noël.

    C’est fou ce que nous perdons de vie à défendre des idées et du fric. Loin du mimétisme et du prosélytisme, il n’y a que la foi individuelle en la vie qui sauve. A-t-on vraiment besoin qu’il revienne le petit bonhomme de Noël dans un monde aussi confus !

    Certains rois mages restent dans leurs paradis fiscaux, ils ne voient plus l’étoile ; ils crèvent de leur méfiance et de leur égoïsme. D’autres restent à leurs idées de religion conquérante, ils ne viendront pas non plus.

    Je vous le dis : Joyeux Noël ! C’est plus qu’un vœu, c’est une prière universelle.

     

     

     

     

     



  • 5 votes
    poetiste 19 décembre 2010 09:52

    Nous sommes tous les témoins passifs d’une barbarie sans cesse renouvelée.
    Günter Grass

     

    On ne peut arrêter le cours de l’histoire des hommes ni l’accélérer. Les religions sont des particularismes mimétiques dont on ne dissuadera pas les croyants en un jour ni même en un siècle.

    Pour débarrasser la politique de la religion, il a fallu attendre en France, le début du vingtième siècle et encore, il reste des confusions.

    Il n’y a pas d’autre solution que de laisser les pratiquants d’une prière s’exprimer quand bien même la motivation serait pour une bonne part politique.

    Le fait de se conforter par le nombre montre bien que ces pratiquants sont plus dans l’idolâtrie du groupe que dans une foi personnelle directe avec leur Dieu (Allah).

    La laïcité ne peut être comprise que par la tolérance de la religion ou de la non religion, tout en se défendant de l’ingérence de l’une ou de l’autre dans l’une ou dans l’autre.

    Chacun doit pouvoir exprimer ses idées, ses croyances.

    Il y a des musulmans en France, qu’ils s’expriment mais ne nous imposent pas des manifestations spectaculaires, intempestives et ostentatoires.

    Un musulman doit savoir prier en petit groupe. La religion chrétienne préconise 3ou4 personnes. Si on admet que Dieu (Allah) existe, il y a fort à parier qu’il ne doit pas aimer la foule, toujours encline à des débordements.

    Un homme seul revendique ce qu’il croit, sa foi. A plusieurs, on revendique une croyance, un parti politique religieux.

    C’est là toute l’ambiguïté de l’Islam. Mais nous devons accueillir ces personnes comme elles sont : ça s’appelle l’hospitalité entre Français.