Riez si cela vous amuse. Il y avait 450 témoins, dont M. Nicolas Dupont-Aignan, dont M. Jacques Myard, dont M. Jacques Nikonoff, dont Philippe Murer, et dont M. Florian Philippot le plagiaire lui-même. Allez donc leur demander et si c’est une invention, et on en reparle. ;)
Quelqu’un d’autre l’a fait, j’y étais aussi. Philippot a répondu "Là ? Je prends un cours" en parlant de l’intervention d’Asselineau qu’il prenait en note. Il est parti après l’intervention de FA l’air de rien ; à peine a-t-il écouté le début de l’intervention de Dupont-Aignan. Affligeant...
Et sinon, le contenu ? Quand on lui montre la lune, l’idiot regarde le doigt... On a le droit à votre mépris sur la forme, mais pour le plus important qu’est le fond, vous ne servez visiblement pas à grand chose.
Vous, vous avez vraiment compris les enjeux de cette vidéo, ça fait peur...
C’est bien ce que dit Asselineau, vous êtes dupe du FN en manquant de lire correction : Il y a écrit sortie du commandement militaire intégré. C’est ce qu’à fait de Gaulle en 1966 tout en restant membre de l’Alliance.
Ultra-gauchiste ? Vous vivez dans de ces clichés d’un autres temps...
Le jour où je voterais Marine il y aura des chats qui joueront au ping-pong sur la lune avec des cacahuètes et en comptant les points.
Pas besoin d’être 100% anti-flux migratoire et tout fermé pour appliquer une politique d’inspiration racialiste.
Vous sortez la Turquie, j’aurais envie de dire que c’est simplement l’exception qui confirme la règle. Les racialistes se sont toujours acclimatés de quelques ’indigènes’ du moment que les blancs restent l’écrasante dominante dans lesquels les marginaux sont dilués, ça ne pose de problème.
Le Marché transatlantique prouve bien d’ailleurs que cette construction aura été faite pour fusionner avec les États-Unis voire le Canada, et non avec le Maghreb ou le Moyen-Orient. Cela me parait suffisamment révélateur et clair, ça devrait autant l’être pour vous que pour moi.
Pardonnez-moi, mais il faut en finir avec ces histoires de large alliance des leaders d’opinion des pseudos mouvements d’opposition. Au demeurant, il est justifiable de penser que le jour ou JLM et MLP feront une coalition ensemble relève du fantasme hollywoodien, ou complètement enfantin. La solution est donc dans le fait d’avoir le courage de se mettre en marge de ces paroisses qui clivent, et acceptent ce rôle. Pour rappel - ou info à ceux qui l’ignorent - le seul endroit où je vois le spectacle inouï d’un sympathisant proche du FDG et un sympathisant du FN capables de s’asseoir dans la même salle (pour assister à une conférence), accepter de se serrer la main en mettant leurs oppositions de côté temporairement le temps de libérer le pays de l’UE, pour adhérer à une force politique, c’est à l’UPR. Et je peux vous en témoigner de mes yeux.
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La seule chose capable de rassembler au niveau que vous réclamez les mécontentements du système comme vous dites, et qui le prouve dans les fait plus que personne, c’est la charte fondatrice de l’UPR.
Vous avez raison de rappeler ces quelques faits :
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Le principe du droit positif fait que dès lors que nous serons sortis des traités, nous aurons "juste" le droit de se défaire de ses conditions, mais elle ne disparaitront pas tant que nous ne les aurons pas modifié dans notre droit national dont la capacité d’autodétermination aura été retrouvée. Ceci implique donc un grand toilettage et un programme de libération, nous osons le mot, et c’est justement ce que propose l’UPR, sur la base des grands principes posés autrefois par le programme du CNR, qui représente le plus grand consensus jamais réalisé dans la société française. Voilà quelle est notre réponse, et je me ravi de savoir que vous aurez la curiosité de lire ce programme (le PDF fait quelques petites dizaines de pages et sa présentation vidéo dure près de 5h...).
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Pour ce qui est des intérêts économiques de la France, et notamment de ses entreprises, là aussi il faut tuer les idées reçues eurobéates, la réalité des entreprises se moque du périmètre de l’UE, et ne serait-ce que pour reprendre les exemples cités par Asselineau sur BFM Business il y a un an et demi : le français Renault a racheté le Japonais Nissan pour lutter contre les autres constructeurs européens qui font pareil, les industriels français se battent en Chine, en Asie, contre les industriels allemands et autres. Du reste, la lecture du programme de l’UPR vous démontrera qu’il n’est nullement question de refermer économiquement la France sur elle-même, ni économiquement ni autrement. Contrôle de la circulation des capitaux qui entrent et qui sortent du pays, c’est pour empêcher les délocalisations et la fuite de capitaux pour investir à l’étranger au détriment des emplois français, ça ne veut pas dire barrière obligatoire, mur total, etc. Contrôle ça veut dire contrôle, ni plus ni moins.
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Enfin, non, le FN et le FDG ne proposent ni l’un ni l’autre de sortir de l’UE (pas à la dernière présidentielle en tout cas, je vous renvoie à leurs programmes et professions de foi), et surtout se refusent à remettre en cause le principe même de la construction européenne (ce que fait l’UPR). Le FN est l’objet de dégout que les médias médiatisent pour lui faire porter cette image de parti (repoussoir) qui sous-entendrait la sortie de l’UE, alors qu’il refuse de la proposer. Aux dernières nouvelles, Le Pen surfant toujours sur la vague et parce que ça devient impossible car tellement évident avec le cas de Chypre, et sur l’exemple du Royaume-Uni, se met à proposer tout récemment un référendum sur la sortie de l’UE aux Français. Elle leur propose donc un référendum, autrement dit, dans les faits, elle refuse de leur proposer de sortir. Aux dernières nouvelles également, Mélenchon a son dernier congrès a jeté un pavé dans la marre en mettant sur la table - également parce que la situation devient impossible avec Chypre et que toutes les analyses faites par Asselineau depuis 6 ans se révèlent exactes - la question du positionnement du FDG sur l’Euro, à réexaminer, alors que quelques mois à peine auparavant il traitait ceux qui parlaient de sortie de l’Euro de pétainistes... Évidemment, si on veut aller dans le sens des médias aux ordres qui veulent faire croire qu’il n’y a que le FN qui militait pour ça, cela se tient.
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Bref, vos questions sont légitimes, on se les ait tous posé, mais je vous invite cordialement à vous renseigner davantage sur le programme de libération de l’UPR et l’esprit qui anime ce grand rassemblement citoyen en devenir. La sortie obligatoire de l’UE et de l’Euro (comme de l’OTAN) n’est pas une idée en l’air récupérée car arrivant dans l’air du temps comme c’est le cas pour certains, c’est le fruit d’expériences de la situation dans les allées du pouvoir, au plus près des décisions les plus folles prises par les gouvernements successifs rendus impuissants par les traités et que la plupart des Français ignorent, et c’est ce que l’UPR dit et martèle depuis son premier jour et sa création. Elle s’est créée pour cela, elle, tout est dans sa charte fondatrice du 25 mars 2007 avec une prescience dont je vous laisse juger, et nous étions les seuls jusqu’à il y en encore peu. D’ailleurs, pour l’heure, comme mouvement politique avec un programme clair nous sommes toujours les seuls. Et quand les autres auront retourné leur veste - c’est en bonne voix - il ne sera pas oublié de leur rappeler...
Vous êtes tout simplement hors de propos en vous faisant ici, on ne sait pourquoi, l’avocat forcené de Jean Monnet. Ce n’est pas du tout le sujet de la vidéo, Asselineau n’en parle pas dedans.
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Reste que Monnet était bien un agent traitant pour le compte des intérêts étatsuniens dans les années 1950 pour être père porteur du projet de construction européenne américain pour glacer politiquement le continent et instiguer une construction qui ne pourrait rester, par essence, qu’un protectorat utile. Laquelle construction européenne, et les dogmes qu’elle a généré, nous ont conduit dans une situation économique et sociale totalement déréglée sur l’ensemble de l’Europe, qui est avance chaque jour vers un véritable suicide social collectif...
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Fusse-t-il un homme de bonnes actions parfois pour vous, aucun n’est infaillible et il a a une part de responsabilité, du moins a eu un rôle, dans l’évolution dramatique de l’histoire...
Pour un sympathisants UPR, vous ne me semblez pas avoir pris encore toute la mesure de la charte et du programme. La série de mesure institutionnelles, l’inscription dans la constitution des services publics non privatisables par nature, la suppression de la procédure du congrès pour que la constitution ne devienne modifiable que par référendum, le rétablissement de la notion de crime de haute trahison et de complot envers la sûreté de l’État pour les responsables politiques, établissement du principe d’examen périodique des conflits d’intérêt pour tous les élus, etc., sont autant de mesure du programme faites justement pour empêcher que ce que nous aurons alors vaincu ne se reproduise.
Pour le reste, votre diagnostic raisonne plutôt en terme réactionnaire que rationnel. Toute notre histoire est là pour nous prouver qu’il y a autant d’étranger ou d’immigrés depuis très peu de génération, qui se sont battus pour la France à qui l’on doit beaucoup, que l’inverse. Le problème n’est pas là. Le plus grand nombre d’apatrides voulant détruire la France ou cautionnant de la sacrifier, c’est là tout notre grand malheur, ce sont des Français de longues générations. Votre vision est un peu binaire et embrumée si vous voulez mon avis, et hors charte qui plus est
Tout d’abord, pour être un bon connaisseur des travaux d’Etienne Chouard, je vous répondrais que ces travaux sont au stade de travaux justement et que lui même dit bien que ses réflexions restent des réflexions qu’il aimerait voir sujette à débats, contradictions et enrichissements.
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L’UPR ne prend pas parti immédiat de, de fait, sur la question du tirage au sort ; bien que François Asselineau ait donné son sentiment personnel pour l’heure, ce qu’il y a d’important à retenir c’est que l’UPR ne prend pas parti dans l’absolu, parce que ça n’est pas un sujet dans l’absolu.
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Le programme de l’Union Populaire Républicaine, inspiré de l’esprit de pondération et de vive conscience des enjeux qui a animé en son temps le CNR et a rendu possible ce plus grand consensus national que nous ayons connu dans notre histoire républicaine, répond en grande partie à lui seul à votre question. Il consiste notamment en toute une série de mesures de refonte profonde de nos institutions, modifications constitutionnelles, statuts des mandats électoraux, referendum d’initiative populaire, reconnaissance du vote blanc avec reconduction de l’élection et interdiction à tous les candidats désavoués de se représenter s’il est majoritaire, création d’une cour constitutionnelle, libération de la presse du musèlement par ses actionnaires, interdiction à des grands groupes de posséder des médias, etc.
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http://www.u-p-r.fr/presidentielles-2012/le-programme-de-l-upr
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Le programme de l’UPR, et sa démarche, entendent comme c’est le slogan de ce rassemblement, réaliser l’union du peuple pour rétablir la démocratie, ni plus ni moins. En d’autres termes, ses propositions pour refondre au préalable des piliers indispensables de notre régime, ne prétendent pas, comme pour le reste, trancher les questions à la place des Français. Les premières bases qu’entend poser le programme de l’UPR, ce sont les préalables primordiaux pour être sûr que les Français aient retrouvé des bulletins de vote qui aient du sens et qui soient bien redevenus la marque d’un vote souverain. Une fois cela fait, l’UPR qui est je le rappelle un mouvement provisoire voué à disparaitre après "la libération" de l’UE, et le rétablissement de cadres institutionnels garantissant l’indépendance et la salubrité du débat démocratique, entend laisser les Français seul maître de leur destin ; c’est pour cela que le mouvement se bat.
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Ensuite, chacun retournera à ses positions sur tous les sujets qui pourront enfin être débattus dans un cadre non biaisé et souverain, et si les Français veulent ensuite un régime totalement repensé, une nouvelle constituante, une sixième république (qui ne soit pas un slogan pour en fait rétablir la IVème comme s’en sont fait un slogans certains...), ou tout autre chose et bien ils en décideront, mais l’UPR ne le fera pas, car aura se sera dissoute une fois son devoir accomplie.
Quand vous voyez depuis 2010 au moins, des types venir dans les réunions UPR à plus d’une reprise, vous dire texto « J’ai été invité à venir ici par des proches de Mme Le Pen pour faire la taupe », et que vous voyez en personne M.Philippot à la conférence organisée par le Forum Démocratique à Paris où se sont succédé dans l’ordre Asselineau, Dupont-Aignan, Myard, et Nikonoff pour une allocution individuelle, et que le numéro 2 du FN est venu se planquer là dans l’ombre pour écouter les discours de chacun, mais qui en fait se barre juste après le discours d’Asselineau et en plein milieu de celui de Dupont-Aignan... Je vous garantis que vous ririez moins.
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Asselineau dans la vidéo le dit sur un ton peut-être caricatural, mais quand bien même elle serait entre bien d’autres, la préoccupation du FN au sujet de l’existence de l’UPR est réelle, du moins elle rentre, faits à l’appui, bien en ligne de compte...
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Mais si vous aimez rigoler, je vous suggère la relecture de la profession de foi de Mme Le Pen à dernière présidentielle de 2012 ; elle m’a fait m’écrouler de rire, moi aussi...
La critique que fait l’UPR du FN est hautement plus poussée que celle des diffuseurs de pensée unique et de bonne morale artificielle : elle dresse l’analyse d’un parti qui, que ce soit de sa propre volonté ou non, sert le système qui le ressort à bon gré du placard comme un épouvantail, en lui redonnant selon le besoin variable un plus grand accès à l’antenne, chaque fois qu’il en a besoin pour servir de repoussoir pour défendre les idées que le systèmes ne veut pas qu’on défendent.
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C’est la réalité. L’UPR est un mouvement d’union citoyenne provisoire qui se veut être un rassemblement de libération nationale. Dans l’histoire, ceci n’a été possible que par le fait d’accepter de mettre les divisions de côtés. À l’UPR, tous les sujets potentiellement clivant, mais surtout inutilement clivant, sont mis de côté, pour ne pas qu’on épuise nos force à se battre à coup de poisson pas frais entre Gaulois lorsque que les Romains font la loi dans le village. L’immigration fait partie de ces sujets qui divisent, et continuer à se diviser là-dessus est inutile pour le moment puisque dans le cadres des traités dont nous voulons sortir, ce sont les institutions européennes et supranationales qui dictent notre politique d’immigration, quelle que soit celle qu’on puisse désirer, c’est donc une question de sens des priorités. À quoi sert-il de s’écharper sur ce dont aucun de nous ne décidera, qui qu’on envoie à l’Élysée, tant qu’on ne sort pas des traités européens ?
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C’est pour quoi il y a autant de pro-immigration certainement à l’UPR, qu’il y a des anti-immigration. Ils ont compris l’importance de faire la part des choses en terme de priorité pour se rassembler au préalable en parallèle de leur division qui devront être discutées une fois la démocratie française rendue dans la seule main des Français, mais pour cela il faut d’abord que toute la nation se retrouve sur la sortie de la prison des peuples qu’est devenue la construction européenne, et sur un programme de refonte profonde de nos institutions et de notre modèle démocratique, type CNR. Ce qu’est en train de réaliser l’Union Populaire Républicaine, et ce pour quoi les médias allant dans le sens du système font tout pour que cette voix ne soit pas portée à la connaissance des Français. Mais aucun verrou n’est éternel.
La question est légitime, la réponse aussi. Pour un parti qui est une entreprise familiale qui finalement se sent à l’aise dans le système depuis 30 ans, et qui change d’avis sur tout et son contraire toutes les semaines, c’est sûr que le doute pour savoir s’il ferait ce qu’il a dit une fois au pouvoir, est permis (surtout qu’il a tellement tout dit qu’il peut finalement faire ce qu’il veut...).
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Mais l’UPR dans sa démarche même a voulu fondamentalement se placer en rupture avec ça. Sa charte fondatrice est l’élément clé, le point cardinal qui fait que l’UPR dit constamment la même chose sans jamais s’être renié, qui fait qu’elle est à la foi le lien fédérateur, le contrat de confiance pour ce rassemblement provisoire trans-partisan le temps de libérer le pays de ses chaines contemporaines, qui lie tous les adhérents au mouvement entre eux, mais aussi de fait la charte qui dicte la droiture d’Asselineau.
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Il le dit lui-même dans ses conférences : c’est en cela que l’UPR est, contrairement a ce que ses opposants vocifèrent quand ils n’ont plus rien à dire, la formation politique à qui on peut le moins prêter les caractéristiques d’une secte. Dans tous les partis de nos jours, le leader, qu’il s’agisse de Hollande, de Copé, de Le Pen, de Dupont-Aignan (pour ceux dont on a le plus d’exemple en tête...) peut dire tous les jours le contraire de ce qu’il avait affirmé la veille, quasiment tous ses partisans qui défendaient ce qu’il disait alors avant, suivent comme des moutons et se font les avocats de l’argumentaire de leur gourou.
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Dans le cas de l’UPR, tout le monde dit la même chose là-dessus, Asselineau le premier : le jour où il dévira des analyses posée par cette charte pleine, de pondération et sur laquelle tout le monde accepte de se rejoindre temporairement pour rétablir une vraie démocratie, et se met à contredire son propre discours, vous pouvez être sûr que la plupart des adhérents de l’UPR claqueront la porte. Il est ainsi tenu et obligé comme n’importe quelle personne se retrouvant dans cette charte, de la respecter en chaque instant de son action politique.
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Peut-on en dire autant dans les autres partis où les leaders peuvent changer d’avis comme de chemise et dicter la pensée de leurs militants comme il l’entendent ? Je ne crois. Y compris au FN...
Relisez-moi. Si jamais il apparaissait insuffisant, nous pourrions nous réclamer de bien d’autres choses encore pour sortir souverainement quand même, oui. Mais dans un tel scénario, la mise en avant préalable de l’article 50 qui aurait qui s’il est une impasse comme le dise ses détracteurs, aura permis de mettre sereinement à la face du monde l’impossibilité pour un peuple en Europe de faire ce qu’il veut.
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Tandis qu’à l’inverse, y aller tout azimut en disant : on rompt le traité sans respecter ce que nous avions dit que nous respecterions, nous les 27 signataires, comme procédure normale si jamais l’un de nous voulait sortir, et on fait comme on veut et même pas dans les formes parce qu’on vous emmerde, c’est se mettre dans la position du mauvais coucheur et ce serait une grave faute stratégique.
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Et ceux qui voudraient répondre oui mais le traité il n’a pas été signé par le peuple mais par ses représentants donc on n’a qu’à faire comme s’il n’existait pas, c’est au moment de la ratification par tous nos élus réunis en congrès, en 2008, qu’il fallait faire son warrior et prendre les fourches. Aujourd’hui, pour la planète entière M.Sarkozy a été démocratiquement élu et toutes les forfaitures qu’il a commis depuis ont reçu mandat d’un peuple qui l’a souverainement élu... C’est de cette réalité qu’il s’agit.
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L’article 50 est donc la meilleure arme dans le fond comme dans la forme, du moins tant qu’on ne l’a pas essayé.
M.Chalumeau fait, comme d’autres que l’on connaît, l’analyse juridique à laquelle il ne peut apporter que des nuances sans tout à fait démontrer que c’est une voie obligatoirement bouchée.
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On pourrait rejoindre ces personnes sur la simple analyse technique - sur leurs nuances du moins - mais le problème c’est que cette analyse purement technicienne s’exempte de l’analyse et du raisonnement politiques.
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L’UPR l’a suffisamment rétorqué sans qu’on ne soit jamais capable de répondre concrètement à cela : Le jour ou un pays, qui a l’aura qu’est celle de la France dans le monde, qui est le second contributeur net de l’UE, déclenche un séisme mondial en disant « Les Français ont voté pour quitter la construction européenne et cesser immédiatement la participation budgétaire de la France au processus », que resterait-il donc en face de soudain si uni pour faire la vie dure à l’entreprise de sortie de la France ?
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N’y a-t-il aucun peuple de nos grands voisins qui se mettrait soudain à déclarer vouloir faire de même de son côté ? Serait-il plus crédible que tous les pays de l’UE, au bord de la rupture diplomatique permanente car incapables de se mettre d’accord jusqu’ici, fassent bloc pour emmerder la France alors qu’ils savent que les traités dont nous voulons sortir sont d’une effroyable contrainte pour eux aussi ? Ou c’est un délitement généralisée de la construction européenne et un formidable vent de libération ardemment désiré, qui sont les plus probables ?
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Nous savons tous ici quelle est la réponse la plus mathématiquement et sociologiquement crédible. Il n’y aura très vite plus grand chose de solide et de bien cohérent (ça ne l’est pas déjà !) pour empêcher la France de sortir le plus souverainement et de la façon la plus immédiate possible de cette construction qui s’effondrera comme un château de cartes. L’article 50 est l’instrument pour faire trembler la table car nous sommes convaincus que ce simple fait fera s’écrouler ce château. Et quand bien même, si jamais l’impossible se produisait, et que nos cosignataires seraient soudain tous rangés les uns derrière les autres pour tenter de nous faire rentrer dans le rang, et bien nous n’aurions qu’à nous extraire de nous même comme l’explique M.Chalumeau.
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Sauf qu’en ayant misé d’abord sur l’article 50, en ayant fait une déclaration souveraine d’un retentissement assurément planétaire, même en cas de découverte de l’impasse, nous aurons mis au fait la planète entière du problème d’une impossibilité pour un État de sortir souverainement et comme il se doit de traités, ce qui est contraire au droit international. Nous aurions alors une légitimité appuyée aux yeux de l’écrasante majorité des pays du globe, pour envoyer valser tout ce bazar.
Oui, tellement anti-européen qu’il a oublié de parler d’en sortir dans sa profession de foi envoyée à 46 millions d’électeurs au moment de pouvoir de briguer le pouvoir...
le FN n’a pas proposé noir sur blanc de sortir de la destructrice construction européenne
par la seule voie possible : la sortie de l’UE qu’il n’ose jamais prononcer en ces termes, pour préférer faire tourner en bourrique les
Français en continuant à faire croire qu’on peut réformer et réorienter la
construction européenne selon les seules vues françaises avant tout
(impérialisme inconscient te revoilà...). Et ajoutons que le
conseiller économique de Mme Le Pen, monsieur Jean-Richard Sulzer en
personne, a confirmé à François Asselineau, devant témoins à BeurFM le
15 novembre dernier, que le FN est pour une autre Europe mais effectivement ne propose pas d’en sortir.
Pardonnez-moi, mais le FN n’a réussi en 30 ans qu’à se jeter dans le piège de la diabolisation que lui a tendu le système (car au fond il l’utilise comme variable et s’en sert à bon escient), à se faire
qualifier d’extrême-droite, et à révulser sans l’aide de personne mais par sa
nature même, quasiment tous les gens de gauche, et à entretenir la
division entre Français sur tous les sujets sociétaux possibles. Donc libre à vous soutenir encore pareil poulain, personnellement je crois que c’est un vieux canasson bon pour la retraite étant donné ses résultats. Car désolé encore une fois, mais en quoi le FN pèse ? Le FN ne pèse jamais que ce que les médias lui donne comme temps de parole qu’il ne donne pas à d’autres. Lesquels, comme un François Asselineau ou un Dupont-Aignan notamment, feraient sans doute bien mieux avec le même temps accordé dans les médias...
Voilà ce que pèse le FN aujourd’hui : http://www.u-p-r.fr/actualite/france/le-vrai-resultat-mme-le-pen-fait-baisser-le-score-de-l-extreme-droite-de-2002
C’est à dire pas plus qu’hier en pourcentage de suffrages exprimés, en réalité.
Cordialement.
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