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Professeur retraité vivant en France.

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Derniers commentaires




  • 6 votes
    Courouve Courouve 20 octobre 2008 14:51

    Les journalistes dont le travail est en principe de rechercher, de vérifier et de transmettre des informations se croient autorisés par le politiquement correct à exercer une police de la parole. Désolant !



  • 37 votes
    Courouve Courouve 18 octobre 2008 10:14

    "Retour du délit d’opinion ?"

    Il y a bien longtemps que ce délit existe en France.



  • 2 votes
    Courouve Courouve 4 octobre 2008 10:39

    Les hommes de médias ne pratiquent pas la discussion, seulement la polémique ; « une caste fermée qui ne conçoit de débat qu’entre ses membres, lesquels promeuvent mutuellement leurs productions », analyse Yves-Charles Zarka (26). Leur prétention à informer repose sur un ferme refus personnel de l’information précise et du savoir. Le terme "journalisme" désigne désormais « autant une idéologie qu’un métier », concluait, après une longue fréquentation de la presse, Paul Thibaud (27) ; c’est l’idéologie du politiquement correct, de la soumission obligée de la compétence à la majorité, de la valeur au vedettariat, l’idéologie du primat du commun sur le savoir, du politique sur l’épistémologique, de la prétention à informer et à alerter sur la conscience du besoin de s’informer, d’étudier, de comprendre et de s’expliquer. En 1984, Michel Foucault avait décrit l’opposition, corrélative des précédentes, entre la polémique et la discussion :

    Le polémiste prend appui sur une légitimité dont son adversaire, par définition, ext exclu. [...] Comme dans la pratique judiciaire, la polémique n’ouvre pas la possibilité d’une discussion égale , elle instruit un procès ; elle n’a pas affaire à un interlocuteur, elle traite un suspect ; elle réunit les preuves de sa culpabilité et, désignant l’infraction qu’il a commise, elle prononce le verdict et porte condamnation. (28)

    Cela peut aller loin puisque le genre littéraire du Journal ou de l’autobiographie en devient lui-même critiquable (ainsi aux yeux d’Alain Badiou, Natacha Michel et Sylvain Lazarus, lors d’un colloque, en juin 2000, au Collège International de Philosophie) ; certains voient dans ce genre littéraire une autorisation donnée à une expression subjective irresponsable - entendez : non-orthodoxe. Quand un ancien normalien écrit dans Le Monde (jadis tenu pour un quotidien de référence) un article, sur le professeur Ernst Nolte précisément, qui ressemble à une note des R.G. (29), et inquiète les lecteurs habituels de ce quotidien par son judéocentrisme (30), c’est qu’il y a quelque chose qui va de travers dans ce type de presse.

    La liberté de la presse ne devrait être qu’une liberté dérivée par rapport aux libertés fondamentales que sont la liberté d’expression et la liberté d’information pour chaque citoyen (d’où le succès grandissant d’Internet. Mais ces libertés n’ont elles-mêmes de valeur que dans une société garantissant, à côté de la liberté de création des auteurs de fictions, le maintien de l’esprit critique, ainsi que la conservation, la diffusion et le progrès des connaissances. Restreintes aux seules croyances, émotions et opinions (le degré zéro de la pensée, selon Platon), bientôt aux fanatismes, communautarisées dans le repliement sur les communautés sur elles-mêmes, ces libertés deviennent pour l’avenir une menace de nouvel obscurantisme et d’irrationalité, et annoncent la mauvaise nouvelle de cette troisième sorte de totalitarisme dont on a vu le pressentiment chez P.C.F. Daunou : « on nous prescrira des manières de parler des maux qu’ont enduré nos pères, de ceux que nous avons soufferts nous-mêmes » ; et ensuite chez Alexis de Tocqueville (31).

    26. Yves Charles Zarka, "Que s’est-il passé le 11 septembre 2001 ?", Cités - Philosophie, Politique, Histoire, n° 8, novembre 2001, p. 123. « Sartre, [...] a parlé de la "question juive", et l’on pourrait repérer dans sa reflexion plusieurs éléments suspects » (P. Kéchichian, communication personnelle, 15 juin 2002).

    27. Paul Thibaud, "Vigilance. Démocratie des bouches cousues ?", Le Débat, n° 112, nov.-déc. 2000, p. 154. Paul Thibaud est président de l’Amitié judéo-chrétienne de France.

    28. Michel Foucault, "Polémique, politique et problématisations", in Dits et écrits, n° 342.

    29. Nicolas Weill, "Un historien ’révisionniste’ applaudi à Paris", Le Monde, 17 juin 2000. Robert Solé a donné, dans le Monde du 16-17 juillet, une place à la réaction de lecteurs, et à la réplique du professeur Ernst Nolte.

    30. Frédéric Ferney donna ("Droits d’auteur", 10 septembre 2000, France 5), une définition du judéocentrisme médiatique contemporain : "juif c’est grave, pas juif c’est pire" (à propos du roman, Mariage mixte, de Marc Weitzmann, dont il faisait la promo).

    31. P.C.F. Daunou, Essai sur les garanties individuelles que réclame l’état actuel de la société, 1819, chap. IV ; Alexis de Tocqueville, De la Démocratie en Amérique (II), 4e partie, chap. VI. Il ne faut désormais pas dire "invasion » (Giscard), "le bruit et l’odeur" (Chirac), "sidaïque" (Le Pen), "rats" (Oriana Falacci), "religion la plus con" (Houellebecq), "islamophobe" (Claude Imbert), "sarrasins" ni "colonisation" (Patrick Binder), etc.



  • 6 votes
    Courouve Courouve 30 septembre 2008 15:06

    Et c’est bien pour cela que les interventions des citoyens sont devenues indispensables.

    Ces interventions ne sont pas, fort heureusement, du "journalisme".



  • 9 votes
    Courouve Courouve 30 septembre 2008 14:48

    Normalement, le travail des journalistes, c’est de rechercher, de vérifier et de diffuser des informations.

    Depuis l’avènement du politiquement correct, de plus en plus nombreux sont les journalistes qui se croient autorisés à exercer une détestable police de la parole : affaires Renaud Camus, Dieudonné, Pascal Sevran, Siné, Bigard, entre autres.

    Clara D.M. est de ces derniers.

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