Fourest manque visiblement de fair play ; de plus elle n’a pas été à la hauteur, confondant les textes de Ramadan avec l’interprétation qu’elle en faisait. Quand TR balance que Freud considérait l’homosexualité comme une perversion, elle aurait dû le contredire. Pour Freud la catégorie des homos était distincte de celle des pervers, il considérait l’homosexualité et l’hétérosexualité comme étant chacune une limitation de la bisexualité, et il employa le terme de "variante" pour caractériser l’homosexualité.
A l’universitaire Ramadan il aurait fallu opposer un autre universitaire, et non une journaliste de Charlie-Hebdo.
Il fallait d’abord poser la question "Qu’est-ce que l’antisémitisme ?"
C’est considéré comme un délit depuis le fameux petit livre de Sartre, mais Jules Isaac, certainement plus compétent en la matière (auteur avec Malet des célèbres manuels d’histoire) le considérait comme une opinion.
Vanneste a raison, le lien entre homosexualité et narcissisme est bien connu des psychologues et des psychanalystes. Mais le plus ou moins de narcissisme ne fait pas forcément la pathologie à l’ère de la diversité.
Si l’hétérosexualité est tellement nécessaire à la continuation de l’humanité, comment se fait-il que l’on entende si peu de critiques du chaste célibat des ecclésiastiques ? Car eux aussi ne contribuent pas à la reproduction de l’espèce.
A notre époque de surpopulation de la planète Terre, l’homosexualité est davantage une bénédiction qu’un fléau.