Aristote : « la seule chose que Dieu n’a pas, le pouvoir de défaire ce qui s’est fait » (Éthique à Nicomaque, VI, ii, 6) ;
Horace :« Dieu [Jupiter] ne peut pas faire que ce qui a eu lieu ne se soit pas produit » ( " non tamen inritum quodcumque retro est efficiet neque diffinget infectumque reddet quod fugiens semel hora vexit." ; Odes, III, xxix, 45-48).
À mon tour de vous demander votre source pour Spinoza, qui a généralement la réputation d’être athée (Deus sive natura).
S’il existait, Dieu ne serait pas tout puissant puisqu’il n’aurait pas le pouvoir de faire que ce qui a eu lieu n’ait pas eu lieu, comme l’avaient remarqué Aristote et Horace.
Pascal : « S’il y a un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque, n’ayant ni parties ni bornes, il n’a nul rapport à nous. Nous sommes donc incapables de connaître ni ce qu’il est, ni s’il est. » (Pensées, Br 233, L 418).