« Les structures économiques vont suivre la même évolution que les structures politiques. Dans ce dernier domaine, l’Europe de l’Ouest – c’est-à-dire les six pays du Marché Commun plus la Grande Bretagne, peut-être l’Irlande et les pays scandinaves selon des modalités à définir – vont constituer une Europe politique fédérale. Mais parce que chaque individu éprouve le besoin de se situer dans un milieu restreint, il s’identifiera à une province, que ce soit le Wurtemberg ou la Savoie, la Bretagne, l’Alsace-Lorraine [sic pour Alsace-Moselle] ou le pays Wallon. Dans ces conditions, la structure qui va disparaître, le verrou qui doit sauter, c’est la nation parce qu’elle est inadaptée au monde moderne : tantôt trop petite, tantôt trop grande. » Edmond de Rothschild, « Quand un Rothschild plaide le dossier des PME », Entreprise, 18 juillet 1970, page 64.
Dans un entretien accordé à la revue "Entreprise"
(ancêtre de la revue l’"Expansion") et publié en page 62 à 65 du n°775
de cette revue en date du 18 juillet 1970, Edmond de Rothschild,
aujourd’hui décédé, quatre ans avant qu’il ne fonde la section
européenne de l’aujourd’hui célèbre "Commission Trilatérale", créée aux
Etats-unis par David Rockefeller et Zbignew Brzezinsky, déclarait (en haut de la seconde colonne de la
page 64 de cet entretien :
" Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! "