Bible et femmes...
Peut-on être une femme libre selon la Bible ? Si l’on analyse les textes, la réponse est claire : non. Dans cette vidéo, nous allons voir comment la Bible impose aux femmes un statut de propriété et comment l'Église Catholique a, pendant des siècles, maintenu cette vision... tout en prétendant les avoir "libérées" et « respectées ». Au programme : Les passages bibliques qui affirment que les femmes appartiennent aux hommes. Le mythe de l’émancipation par l'Église et le relativisme des dogmes religieux. Comment les femmes ont gagné en liberté malgré, et non grâce à, la religion.
00:00 Introduction 01:20 PARTIE 1 : La Bible fait de la femme une propriété 09:20 PARTIE 2 : Comment le Nouveau Testament justifie la soumission des femmes 16:50 PARTIE 3 : L’émancipation des femmes aux dépends l’Eglise 24:08 CONCLUSIONS Un débat que l'Église préfèrerait éviter… Si vous pensez que le christianisme a toujours défendu l’égalité des sexes, cette vidéo risque de vous surprendre.
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MYRIAM
Myriam, c’est la grande femme dont le nom brille dans l’histoire du peuple d’Israël, comme une resplendissante lumière qui éclaire plus de dix siècles ; c’est elle qui est l’auteur d’un livre de science, le Sépher, qui servira à faire le premier Livre de la Bible, la Genèse, qui en sera la caricature (une Père-version).
C’est la grande prophétesse dont on fera une sœur de Moïse, quand on inventera Moïse pour la cacher, ne pouvant pas la supprimer tout à fait.
Mais que de contradictions dans cette histoire, conséquence naturelle du mensonge !
Ainsi, d’abord, pour les uns elle est la sœur d’Aaron, pour d’autres elle est sa femme. Et, en effet, il est formellement dit qu’Aaron est le « sacrificateur » de Mocé. Ce mot, si nous voulions lui donner une signification moderne, ne pourrait être rendu que par le mot « amant ». Du reste, quel homme aurait joué un si grand rôle auprès d’une femme s’il n’avait été plus que son frère ?
Il faut se rappeler, du reste, que dans les temps gynécocratiques, la femme appelait « frère » celui que dans les temps modernes elle appelle son « mari ».
Le nom de Myriam servit, dans l’antiquité, à former différents mots se rapportant à son œuvre et à sa grande action dans le monde de son époque. C’est ainsi que de Myriam on fait mystique, qui veut dire « initié à la doctrine cachée ». Ce mot, qui est d’abord un titre glorieux, deviendra, pour les adversaires de la Vérité, une épithète avilissante. Cependant, les doctrines successives s’en emparèrent, et nous verrons ce mot servir alors à désigner toutes sortes d’erreurs.
Mais, primitivement, la mystagogie égyptienne, c’est le « mystère de la Femme » divulgué dans le Sépher, et cela crée une époque si brillante que ce mot sert à donner un nom nouveau au pays : Misraïm.
Mais il fallut cacher la doctrine pour éviter la colère des hommes ; alors de mystique on fit mystère (en grec, mustêrion viendra de mustes, muein, serrer, fermer).
Il fallut se taire sur les lois de la Nature dont on ne pouvait plus parler sans danger. C’est pourquoi on fit, de cette même racine, le mot mutisme, d’où muet (mutus latin).
Mais cette lutte créait une solidarité entre les persécutés, ce qui fit dériver le mot mutualité du mot mutisme.
La lutte s’étendant et devenant universelle, on créa des armées, et les défenseurs de Myriam furent appelés Myria (dix mille). Ce sont « les armées d’Israël ».
Mais les adversaires aussi créaient des mots, ou, du moins, donnaient une signification tout autre aux vocables déjà existants. C’est ainsi que, cherchant à couvrir de ridicule tout ce qui venait de la femme et dévoilait des vérités gênantes, on fit de mystique le mot mystification. Et, en face des « initiés » qui gardaient la connaissance des lois de la Nature, apparurent les « mystificateurs » qui leur donnaient une signification renversée.
Les femmes étaient considérées comme ayant échappé au déluge allégorique (l’eau, symbole de l’ignorance et de l’erreur, éteint l’Esprit représenté par le feu). On montrait les Déesses planant au-dessus des eaux ; Myriam, comme Aphrodite, sortait de l’onde amère, était figurée comme « sauvée des eaux ».
La légende représente Marie l’Égyptienne traversant le Nil en marchant sur les eaux. Catulle Mendès, rappelant cette légende, appelle Myriam, dans une indiscrétion de poète, « Madame Dieu ».
L’évolution des idées nous montre, plus tard, Moïse marchant sur les eaux, et nous voyons cette même idée introduite dans la vie de Jésus.
Quand l’homme prend ainsi la place de la Déesse, que devient la Femme ?
Elle est mystifiée, et alors, pendant qu’on donne à l’homme le rôle de la Femme, on donne à la Femme le rôle de l’homme pour la narguer, c’est ainsi qu’on donne à Myriam, le jour de sa fête, le 1er avril, un poisson (le poisson d’avril), symbole de l’homme dans l’eau (les eaux de l’ignorance et de l’erreur).
Si, dans la légende écrite par Philon, on fait de Moïse un enfant « sauvé des eaux », c’est pour rappeler ce symbolisme.
Du reste, tous les grands hommes étaient présentés comme « sauvés des eaux » : tels sont Romulus, Cyrus, Œdipe. Le panier d’osier de Moïse, c’est la corbeille de roseaux dans laquelle le jeune Horus flotte au milieu des fleurs de lotus.
La lettre M, première du nom de Myriam, est une lettre mystique, sacrée dans toutes les langues orientales et occidentales de l’antiquité.
Quand on fit surgir Myriam de l’onde, cette lettre servit de glyphe pour représenter les ondes.
C’est la lettre initiale du mot grec Métis ou sagesse divine, de Mimra, le Verbe ou Logos (d’où le Memrah de Haveh), de Mâyâ, la Mère ; en Egypte Mout, en Grèce Minerve, de Myrrha, la mère du Logos chrétien.
NB : La Reine Daud (« Roi David ») ne fut pas seule à fonder les Mystères de Jérusalem, Institution secrète qui devait se propager jusqu’à nous à travers la Franc-Maçonnerie. Elle eut deux collaboratrices : deux Reines-Mages, ou Magiciennes qui, avec, elle, formèrent le Triptyque sacré que les trois points de l’Ordre ont représenté depuis. L’une est Balkis, reine d’Ethiopie (appelée la reine de Saba), l’autre est une reine de Tyr, que l’on a cachée derrière le nom d’Hiram. Le nom « Hiram » doit se lire de droite à gauche comme lisent les Hébreux et non de gauche à droite suivant l’usage des Européens : Hiram alors devient Myriam ou plutôt Maria. Le heth « H » final en hébreu se prononce A.
La Franc-Maçonnerie moderne ou « Maçonnerie spéculative », née aux XVIIIème siècle, est le produit corrompu ou « Voie substituée » et d’origine anglo-saxonne de cette « tige » ancienne et respectable ou « Maçonnerie Opérative », et l’origine de tout le pseudo-féminisme contemporain.
LIEN-
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@mat-hac
ouai prions pour le salut de leurs âmes -
C’est aussi stupide que de dire qu’il faut prier pour les roux, pries donc pour Yonanda, Gollum, etc...
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Au départ, dans un monde rude et non aseptisé où se joue la survie, il est normal que ce soient les hommes qui dirigent et qui prennent les commandes, puisque plus forts, plus rudes, et plus résistants physiquement, ils sont à même de piloter le destin et la construction des sociétés, des villages, des villes et des cités.
Cependant, par la suite, avec la pacification des sociétés, l’influence du christianisme sur la condition féminine fut une véritable avancée, de multitudes figures féminines Ruth, Judith, Esther,..avec Marie, mère de Jésus, sainte vénérée par l’Église, dans la Bible, les femmes sont les premiers témoins de la Résurrection du Christ.Le Christianisme a apporté une avancée majeure, celle de la place de la femme dans la société, en abolissant la polygamie païenne, en la rendant l’égale de l’homme, par l’union sacrée, l’institutionnalisation du mariage entre UN homme et UNE femme, et l’abolition du statut de soumission de la femme du droit romain après la chute de l’empire (Vème siècle).
On néglige trop souvent l’apport des femmes au développement du Christianisme.
La grande majorité des édifices religieux chrétiens, cathédrales, basiliques, églises, glorifient la femme, (Notre-Dame et les Saintes), visitez les chapelles, une quantité innombrables rendent hommages à des religieuses.(Clotilde, Geneviève, Agnès, Lucie, Marthe, Sophie, la Sainte Vierge,etc...), cathédrale Sainte-Cécile d’Albi.
Le Royaume de France doit quasiment sa naissance à des femmes, Clotilde, qui aura une grande influence sur la conversion de Clovis au Christianisme (lire les chroniqueurs de l’époque, Grégoire de Tours entre autres), et en fera son premier souverain, sous la bannière chrétienne, et Sainte Geneviève, premier maire de Paris au Vème siècle, qui influencera l’Église pour soutenir Clovis.
Le Royaume de Russie doit sa naissance en grande partie à Olga de Kiev, qui développera le christianisme (première chrétienne baptisée du Royaume) par la demande auprès du Pape de missionnaires, pour évangéliser le pays, début de la naissance du Christianisme en Ukraine et en Russie.
Cette émancipation chrétienne offre la possibilité aux femmes de montrer leurs talents dans tous les domaines.De grandes abbayes seront dirigées par des femmes, comme celle de Fontevraud.
Au moyen-âge, on trouve un grand nombre de femmes copistes (recopie de manuscrits et de missives, on relève beaucoup de colophons féminins), et elles pratiquaient la poésie, la médecine, la philosophie, la littérature, la rhétorique, comme Christine de Pisan.
Elles disposent du droit de vote dans les assemblées, dans les actes notariés du Moyen-âge, les femmes sont propriétaires, signent des contrats sans nécessité d’une autorité masculine, possèdent et maintiennent des commerces et travaillent (médecin, apothicaire, teinturière, maîtresse d’école, copiste, miniaturiste,...). On retrouve même des femmes seigneur de domaine !Des femmes auront une grande puissance ou régneront sur le royaume de France, comme Aliénor d’Aquitaine, Blanche de Castille, Anne de Bretagne, Marie de Médicis ou Catherine de Médicis, ou auront une grande influence, comme Jeanne d’Arc, qui dirigera l’armée française contre les anglais et rétablira le roi de France Charles VII sur son trône, ou encore Catherine de Sienne, docteur de l’Église catholique, qui influencera grandement les décisions du Pape.
De même dans toute l’Europe chrétienne, on peut citer Elisabeth Ier, qui dirige l’Angleterre au XVIème siècle et fonde l’Empire britannique durant ses plus de 40 années de règne, Marie-Thèrese d’Autriche archiduchesse d’Autriche, reine de Hongrie, de Bohème et de Croatie, l’impératrice Catherine II de Russie, ou encore Christine de Suède, qui avaient toutes les pleins pouvoirs.En rejetant progressivement l’influence du Christianisme, le statut de la femme ne cessera de s’aggraver par la suite, sous Napoléon en la rabaissant de nouveau au statut de mineur du droit romain, et puis avec l’avènement des doctrines athées issues du marxisme à partir du milieu du XIX Siècle (communisme, léninisme, trotskisme, socialisme, national-socialisme, stalinisme, castrisme, etc...). Ce n’est qu’au XX Siècle qu’elle commencera à recouvrer progressivement ses droits. Elle n’accèdera de nouveau au droit de vote qu’en...1945 !!
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"C’est grâce à la pensée des Lumières... que les femmes ont pu progressivement s’affranchir de leur statut de subordonnée."
Les philosophes des Lumières se considéraient comme tout puissants et seuls détenteurs des savoirs, en plus d’avoir conceptualiser la notion intellectuelle du sous-homme, les femmes sont aussi déshumanisées :
"La recherche des vérités abstraites et spéculatives, [...] tout ce qui tend à généraliser les idées n’est point du ressort des femmes."
Jean-Jacques Rousseau : "Émile ou de l’éducation" (1762)"La fibre féminine est trop délicate pour retenir longtemps une même impression. [...] Les femmes ne doivent pas oublier que leurs connaissances ne peuvent être que superficielles."
Delamétherie : "De l’Homme considéré moralement ; de ses moeurs et de celles des animaux" (1802)"Les hommes en général ont des organes plus capables d’une attention suivie que les femmes."
"La supériorité masculine est une chose entièrement naturelle."
Voltaire : "Dictionnaire philosophique" - Génèse (1764)"La constitution plus débile des femmes,(...) la texture plus lâche et l’irritabilité de leurs fibres leur interdisent (...) les fatigues morales du gouvernement politique."
Lequinio - "Les préjugés détruits" - chapitre XIV (1792)Marie-Antoinette, reine de France est décapitée le 16 octobre 1793, les clubs de femmes sont tous fermés le 30 octobre 1793.
Olympe de Gouges, qui a voulu élever la voix en soumettant sa " Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" en arguant que :
"ses consoeurs sont forcées de rougir d’être nées dans un siècle où les hommes semblent se plaire à afficher, auprès des femmes, l’opposé de ces sentiments si épurés, si respectueux, qui faisaient les beaux jours de ces heureux temps, (l’antique et noble chevalerie)."
"On m’a raconté que vous aviez eu une altercation vive à mon sujet ; c’est une imprudence, Monsieur le Comte, que de prendre le parti du sexe opprimé ; jadis, dans ce fameux jadis, c’était une vertu, et aujourd’hui c’est un ridicule. Ces heureux siècles pour les femmes reviendront peut-être ; mais nous n’y serons plus, et ce temps d’abandon sera regardé par nos neveux comme fabuleux."
Olympe de Gouges - "Mémoire de madame de Valmont" (1788)L’égérie féministe se fait rabattre son caquet par les républicains, le 3 novembre 1793 en posant son cou dénudé sous la machine du Dr Guillotin.
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c’est comme dans l’islam en fait, 2 religions siamoises, des soeurs jumelles.
"faut contextualiser", toussa toussa
les muzz ont exactement les même arguments
on remarque très vite que les femmes sont absentes du clergé catholique
tout comme hallah, pas de paix pour son prophète, dans le coran ne s’adresse jamais aux femmes...
tous les apopotres sont des hommes. Jésus ne ressucite aucune femme si je ne m’abuse.
Etirev, si elle n’était pas si revancharde pigerait que ce n’est pas contre les hommes qu’elle en a mais contre les systèmes religieux oppressifs sémitiques pour les meufs
cf la ligne hajnal épicétou
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Il faut se renseigner :
https://fr.mariavaltorta.wiki/wiki/Cat%C3%A9gorie:Personnages#Les_groupes_qui_ont_suivi_J%C3%A9sus
Les Romains ne crucifiaient pas les femmes, ils les violaient, les mettaient dans des lupanars ou les tuaient sans effusion de sang dit la tradition.
https://shs.cairn.info/les-archives-du-feminicide—9791037008299-page-353?site_lang=fr
Madame boit un verre de vin, inacceptable...
Valère Maxime relate à ce propos une anecdote éclairante : « C’est pour un grief beaucoup moins grave qu’Egnatius Mecenius tua sa femme à coup de bâton : parce qu’elle avait bu du vin. Ce meurtre ne donna lieu à aucune accusation, pas même à un blâme. Chacun jugeait que cette femme avait expié par un châtiment exemplaire son manquement aux règles de la sobriété.
Mademoiselle sainte-nitouche couche sans permission...
Dans l’antiquité romaine, l’emmurement était la peine réservée aux virgo vestalis, prêtresses accusées d’incestus, c’est-à-dire ayant rompu leur vœu de chasteté (castitas).
Brigitte ? C’est carrément le délit contre l’état sauf si c’est un travelo... :)
Grâce à la lex Iulia de adultériis coercendis , Auguste fit de l’adultère un délit contre l’État
Etc.
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Puisque on a droit à du Rousseau comme propos censés être misogynes..
je vous propose du Tertullien :
« Si la foi sur terre était encore à la mesure du bénéfice qu’on en attend au ciel, il n’est pas une seule d’entre vous, sœurs bien-aimées, qui, du jour où elle aurait connu le Dieu vivant et pris conscience de sa condition - c’est- à-dire de la condition de la femme -, loin de convoiter dans sa mise plus d’élégance, pour ne pas dire plus de vanité, ne préférât vivre en haillons, n’ambitionnât plutôt la tenue du deuil, se présentant partout comme une Eve pleurante et repentante pour mieux expier et racheter par toute sa mise ce qu’elle tient d’Eve :
la honte de la première faute et le reproche d’avoir perdu le genre humain. Tu enfantes dans les douleurs et les angoisses, femme ; tu subis l’attirance de ton mari et il est ton maître. Et tu ignores qu’Eve, c’est toi ? 2. Elle vit en ce monde la sentence de Dieu sur ton sexe. Elle vit aussi, ta faute, par la force des choses. C’est toi la porte du diable ; c’est toi qui as brisé le sceau de l’Arbre ; c’est toi qui la première as déserté la loi divine ; c’est toi qui as circonvenu celui auquel le diable n’a pas pu s’attaquer ; c’est toi qui es venue à bout si aisément à l’homme, l’image de Dieu. Ton salaire, c’est la mort, qui a valu la mort même au Fils de Dieu. Et tu as la pensée de couvrir
d’ornements tes tuniques de peau (5) ?Les propos de Rousseau ou Voltaire sont quand même nettement plus softs...
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@Gollum
de toute manière Voltaire a eu le grand mérite de critiquer vertement l’église, la putain du christ. -
C’est sûr que les religions qui sont devenues un outil de pouvoir pour contrôler les masses (ou les diviser, ou les faire se massacrer...), n’ont pas été développées par des femmes, ni pour les femmes...
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@Valyria Tanit
n’ont pas été développées par des femmes, ni pour les femmes...
pas développés par les femmes, c’est sûr. Pour les femmes, je suis moins sûr, mais c’est possible, bien que je vois mal une religion réussir dans attirer de la femelle d’une façon ou d’une autre...
nia qu’a voir en islam, les femmes sont tout autant motrices pour le voile que les hommes...
chépa
a méditer
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Il ne faudrait pas induire que c’est la bible judéo-chrétienne qui a inventé la dot, c’était la réalité répandue dans le monde antique. Les sociétés, à peu d’exception près, étaient faites pour les hommes, pas pour les femmes, au point qu’on peut se demander si ce n’est pas anthropologique. Même chez les chasseurs cueilleurs, le matriarcat n’apparaît pas comme une évidence générale.Au chapitre trois, le vidéaste va un peu vite en besogne sur la condition féminine comparée selon les sociétés de l’antiquité, emporté par son procès contre le christianisme.En Grèce préchrétienne, elle variait pas mal selon les cités (qui se sont agglomérées avec le temps pour faire cette civilisation hellénistique). A Athènes, comme dans nombre de cités, le rôle des femmes se réduisait aux tâches domestiques, elles n’avaient pas de droit de vote ni de participation à la vie politique. Mais à Sparte, la cité guerrière, les femmes avaient au contraire des droits comparables aux hommes, un peu comme les walkyries chez les vikings, ou les amazones des sauromates/scythes (ou aujourd’hui les combattantes kurdes du PKK). Il semble qu’en Crète, société pré-hellénistique, voire racine de la civilisation, les femmes avaient un réel pouvoir domestique, politique comme religieux (déesse aux serpents, femmes nombreuses en scènes publiques sur les fresques minoennes).Chez les Romains, le droit préchrétien était déjà codifié à partir du paterfamilias, qui avait la tutelle sur sa femme, ses enfants, ses esclaves et son « domus ». Il semble qu’ils aient tiré justement la version la plus patriarcale de la Grèce antique.Pour l’Egypte, joker, je ne connais pas, il semble en effet que les femmes avaient des droits réels en domestique comme en société.Les Dravidiens de l’Indus, avant les invasions aryennes, étaient industrieux et commerçants réputés jusqu’en Chine et au bout de la péninsule arabique : divers artefacts indiquent une égalité de droits entre les hommes et les femmes.Ce que le christianisme a détérioré, c’est l’activité sexuelle, généralisant la femme fautive, la peur avec, jusqu’à la brûler au bûcher, même si ce n’est pas une invention propre à cette religion. Alors que dans nombre de sociétés, la crainte est le bébé non prévu, pas l’activité sexuelle qui est un bienfait, ou du moins dans l’ordre des choses. Ce qui a au contraire renforcé la femme, dans le christianisme, était l’idée qu’avec l’âme éternelle et divine, les humains étaient inappropriables, pas des biens meubles, puisqu’appartenant à dieu. C’est l’imposition du mariage chrétien par consentement mutuel, avec témoins autres que les parents (le Tametsi : « voulez-vous pour époux/épouse…. »). Par ailleurs, la controverse de Valladolid est à l’origine de la fin de l’esclavage (dans le temps long). Le christianisme ne prescrit pas non plus la circoncision, ni l’excision, sans doute encore l’idée d’un corps inaltérable, support de l’âme divine.Il y a un paradoxe. L’abrahamisme a détruit l’évidence commune aux autres religions que le féminin et le masculin sont des principes naturels créateurs. Avec la réduction à un seul dieu, masculin, unique principe (auto)créateur. La première femme, Eve, est une ravissante idiote, née de façon abracadabrantesque, rebelote avec Marie, que son mari n’a même pas pénétrée… En polythéisme, foultitude de déesses sont dotées d’une large étendue de fonctions et/ou de superpouvoirs. Pourtant, les sociétés chrétiennes et post-chrétiennes sont les plus avancées en condition féminine. Pas la peine de décrire en pays musulman. Dans ceux d’Amérique du Sud, à dominante largement chrétienne, les jeunes femmes se promènent sans problème en public en crop-top, et il ne doit pas être simple de trouver une jolie fille pour se marier qui soit vierge. Par contre, que la destruction des identités sexuelles naisse en pays post chrétiens n’a rien d’une surprise dans la mesure où l’abrahamisme a détruit conceptuellement les essences de la féminité et de la masculinité.-
@TchakTchak
Les sociétés, à peu d’exception près, étaient faites pour les hommes
non, elles étaient faites pour la perpétuation de l’espace, c’est tout...
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@TchakTchak
Les sociétés, à peu d’exception près, étaient faites pour les hommes, pas pour les femmes, au point qu’on peut se demander si ce n’est pas anthropologique.
Il y a des exceptions notables comme chez les Crétois, comme vous l’avez noté, mais aussi les Étrusques, et aussi les Celtes.. (et l’Egypte sur le continent africain)
Du reste on peut se demander si la relativement bonne condition féminine en France notamment, avec l’expansion de l’amour courtois entre autres, ne provient pas plutôt de cet arrière fond anthropologique celtique ancien et encore enraciné, plutôt que du christianisme lui-même..
De toute façon, avec le christianisme, on peut trouver une chose et son contraire (toujours ce double langage propre aux sectes), de la misogynie avec Paul et Tertullien, avec toujours la référence au péché d’Ève, et du respect sous prétexte de la non prise en considération de la différence sexuelle, faisant de chaque être humain un enfant de Dieu..
Mais le chrétien, quand il vénère la femme, vénère la Vierge et/ou la Mère, jamais l’amante, or on voit mal un respect total de la femme sans la dimension sexuelle..
Mais comme le sexe c’est maaaaalll sauf quand il est bien encadré et à d’autres fins que sa dimension hédoniste (pourtant essentielle), c’est à dire à des fins de reproduction pure (et là on va droit vers l’éloge de la Maternité) ça devient compliqué..
Bref, le respect de la femme est assez hypocrite, on l’ampute volontairement d’une dimension considérée comme pécheresse pour exalter la maternité et la virginité..
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@yoananda2
On sait bien que ce sont les femmes qui font des bébés, mais ce n’est pas le sujet. -
@Gollum
De toute façon, avec le christianisme, on peut trouver une chose et son contraire
C’est que je voulais montrer : difficile de dire que le christianisme a soit libéré, soit soumis les femmes. En fait les deux. Cela dépend des contextes, des époques, des endroits.Au moins aussi compliqué si on parle de la bible : laquelle, l’AT ou le NT ? Celle juive ou l’assemblage chrétien ?La vidéo aurait pu débroussailler un peu le sujet présentant une balance : la libération que la religion a apporté, l’aliénation qu’elle a imposé.Et c’est aussi un sujet à résultats contre-intuitifs. Des religions chargées de femmes qui font aussi la vie du panthéon qui ont produit des sociétés ou seuls les hommes décident. Bref, pas simple.SI on ne considère que les religions abrahamiques : celle juive a poussé à la libération des femmes dans les sociétés où elle était présente, en dépit de son Tanakh. Le christianisme a apporté de la régression en société théocratique et de la libération en société de lois civiles. L’Islam a apporté de la régression. En considérant que l’abrahamisme, religion hors nature, ne sait pas définir et caractériser ce que sont le féminin et le masculin. -
@TchakTchak
Il n’y a pas de bible judéo-chrétienne, il y a l’Ancien Testament (alias Pentateuque, alias Torah) qui est judéo, le Nouveau Testament qui est chrétien et rejeté par les judéeos, et la religion catholique qui est hellénophone-gallo-romaine christianisée.
Le mariage dotal (qui vient de dotation, donation) n’est ni juif, ni romain, il est gaulois, celte, il suppose que la femme possède un patrimoine en propre, donc une pleine capacité juridique, ce qui n’est pas du tout le cas dans le mariage sémitique qui est polygame avec achat de la femme à son père, donc un paiement et pas une donation, et possibilité de répudiation.
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Edit : " qui est qui est helléno-gallo-romaine christianisée"
Foutu correcteur orthographique. -
@Et Hop !
le Nouveau Testament qui est chrétien
heu non, il est juif. Ou si tu veux, le christianisme est un judaïsme qui a réussit ... ça revient au même.
Mais ça ne change pas le fait que le NT est 100% juif, les personnages, les rédacteurs, les diffuseurs sont tous juifs.
Imagine sinon que l’islam s’impose en france, et qu’on dise que le coran est français parce qu’on l’a traduit ... ben non, le coran est arabe, et le nouveau testament est juif.
Des juifs qui ont choisis de s’appeler chrétiens, oui, c’était une secte juive comme un autre à l’époque, les pharisiens, toussa toussa.
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@Et Hop !
Vous pouvez amender ce qu’écrit yoananda en répondant que Jésus a proposé une nouvelle théologie, celle du Christ que ses adeptes revendiquent en reprenant son nom, mais pas contester que l’AT soit le Tanakh juif. C’est donc une religion à minima judéo-chrétienne. Si le clergé chrétien n’avait retenu que le NT, il n’y aurait pas eu d’ambivalence. Ce qui permet à un BHL de fanfaronner que le peuple juif accompagne secrètement les nations (sans préciser que c’est pour préparer leur soumission à la gloire d’Israël) : c’est écrit et prévu dans Zacharie 14.Sinon, oui, il y a toutes sortes de dots et de régime matrimoniaux. Jusqu’en 1965, en France, la femme qui se mariait apportait au ménage une dot qui restait son capital, mais qui était administré par son mari, puisque les femmes n’avaient pas le droit à un compte en banque et ne pouvaient travailler qu’avec autorisation du mari. Pour les Celtes les femmes sont en effet réputées avoir eu plus de libertés que celles romaines, vous en savez sans doute plus que moi concernant leur dot.En lisant votre autre commentaire, oui, j’ai parlé du Tametsi chrétien qui a été une forte avancée vers le droit des femmes à disposer d’elles-mêmes en société masculine (patriarcale...).Même le mariage, lui-même, n’a pas même apparence selon les contextes. Nombre de fois où des Indiens m’ont dit que le mariage amoureux n’est pas sérieux, trop fragile. Le mariage est une affaire entre deux familles qui mutualisent leurs histoires, leurs biens, provisionnent et consolident le couple formé et perpétue leur capital matériel et immatériel. Le mariage arrangé a ses propres pièges, on le sait, celui amoureux aussi, qui aboutit une fois sur deux au divorce.En tribu, la femme est libre de se marier avec qui elle veut, pourvu que ce soit quelqu’un d’une autre tribu chez qui elle s’installe. Le lignage patrilinéaire est gardien du tertre et de sa tribu, le lignage matrilinéaire (oncles et tantes côtés maman) est le carnet d’adresses des portes d’accès aux autres tribus amplifiant les échanges possibles de toutes natures et la confiance inter-tribus. Les rapports sont familiers avec les oncles et tantes patrilinéaires, déférents avec ceux matrilinéaires. -
@TchakTchak
C’est donc une religion à minima judéo-chrétienne.
oui a minima, parce que l’histoire du petit juif d’amour n’existe pas sans l’AT, elle sert à boucler la boucle de la génèse. Jésus, le gourou apocalyptique, est annoncé dans l’AT (d’après le NT), et est censé réaliser les prophéties.
Le christianisme est un judaïsme, comme l’islam. Mais évidement, "il faut tuer le père", il faut faire en sorte de cacher ce petit secret honteux auprès des fidèles.
Ce qui permet à un BHL de fanfaronner que le peuple juif accompagne secrètement les nations
précisément. La moitié de la population terrestre est judéo-croyante, donc évidement que pour les juifs c’est une question de destinée manifeste. Les autres peuvent bien brailler dans leurs religions respectives, eux, savent.
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@yoananda2
Jésus était juif, ses apôtres étaient juifs, l’Ancien Testament était fait exclusivement pour les Hébreux, et le christianisme pour les autres nations. L’ancien Testament contenait par écrit leur histoire, leur mythologie, leur cosmogonie, leur dieu national jaloux et vengeur, leur langue, leur calendrier, leurs règles de cuisine, de costume, d’hygiène, leur géographie, leur iconoclasme, leur absence d’immortalité des âme, leur économie collective du salut, leur régime politique théocratique, leur système matrimonial polygame, leur culte, leur droit civil et pénal, leur poésie, leur casuistique, leurs proverbes, en résumé toute leur culture nationale qu’on peut appeler sémitique particulière.
Jésus a extrait l’esprit de l’Alliance exclusive de Dieu avec la nation des Hébreux, il a extrait l’esprit de la loi donnée à Moïse, dans le but de l’étendre à toutes les autres nations, pour permettre à cet esprit de s’incarner, ou de se réincarner, dans les autres nations, dans leurs traditions religieuses, historiques, militaire, linguistiques, vestimentaires, matrimoniales, culinaires, philosophiques, politiques, géographiques, littéraires de calendrier, d’organisation politique et sociale,.. Jésus a enlevé ce qu’il y avait ne national juif ou d’etnique juif dans le judaïsme sacerdotal.
Le catholicisme n’a conservé de l’Ancien Testament, et notamment de ses milliers de lois, que ce que Jésus a explicitement repris, principalement le décalogue qu’il cite, et quelques rares autres passages qu’il commente, ou reconditionne en leur donnant un sens métaphorique comme la circoncision ou les pratiques de purification. Tout ce qu’un chrétien doit savoir et observer se trouve dans l’enseignemenr de Jésus, donc dans le Nouveau Testament. La christianisation ne consistait pas à imposer aux Gentis de s’habiller, de cuisiner, de parler, de se marier, de vivre comme les anciens Hébreux, mais à garder vivantes leurs traditions païennes en les christianisant. Avec son pantalon qui est gaulois, sa charcuterie qui est gauloise, ses arts figuratifes qui sont grecs, son droit et son architecture qui sont romains, son culte des reliques, ses collèges de vierges consacrées qui sont greco-latins, ses sources sacrées, son clergé, le Catholicisme est une religion gréco-gallo-romaine christianisée, pas du tout une religion de tradition juive réformée.
Par exemple, puisque c’est le sujet de l’article, le mariage de la Bible est le mariage des peuples sémites, c’est le même que les Arabes, il est polygame, avec achat de la femme à son père, possibilité de répudiation, la femme a un statut civile de mineure comme un enfant, elle n’a pas de capacité juridique, elle n’a pas de patrimoine.
Le mariage catholique n’est ni le mariage sémitique, ni le mariage romain (avec exposition des enfants, possibilité d’adoption d’enfants et de concubines), c’est le mariage celte ou gaulois avec son régime dotal, c’est-à-dire monogame, indissoluble, avec consentement réciproque des époux, et capacité juridique de la femme qui peut être à la tête d’un énorme patrimoine immobilier reçu en héritage et l’administrer elle-même. Nombreux exemples du bas en haut de la société depuis la paysanne propriétaire ou marchande en son nom, jusqu’à Eléonore d’Aquitaine.
Depuis le haut Moyen-Âge, il y a des milliers de femmes restées célèbres dans le monde catholique comme Galla Placida, Dhuoda de Gascogne (+845), Marie de France, Héloïse, Clarmonde de Quiqueran, Tiphaine Raguenel, Christine de Pizan, Jeanne de Belleville (+1359), Marie de Romieu,... Helisenne de Crenne, Françoise-Marie Jacquelin (1621-1645), sans parler des saintes aussi nombreuses que les hommes, Sainte Geneviève, Sainte Jeanne d’Arc, Jeanne Mance, de la fée Morgane, de Dahut d’Ys, il n’y en a aucune dans les mondes juifs et musulmans.
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@Et Hop !
baratin. Le christianisme est un judaïsme cosmopolite. -
@yoananda2
Le dieu abrahamiste est unique, exclusiviste, ne tolère pas d’autre dieu si ce n’est satan qui incarne tout ce que pourrait le contrarier. Ce dieu créé par les juifs ayant enfanté finalement trois religions, celles-ci ne peuvent que se fuir, quand il y avait encore assez d’espaces sur terre, sinon se combattre, y compris en jouant de fausses alliances circonstancielles.Derrière ce commun, il y a des différences significatives entre ces trois religions. Ce que vous cherchez à nier car vous réagissez encore avec votre amertume en amoureux ayant été trompé par le petit Jésus d’amour. Et comme vous l’avez souligné, plus de la moitié de l’humanité est adepte à l’une des trois versions du dieu abrahamique. Un peu de realpolitik : cette moitié de l’humanité ne va pas faire apostasie demain.Il sera difficilement supportable pour un individu vivant en société chrétienne ou post chrétienne, même athée, de vivre en société "dar al Islam", ce qui est en cours pour les pays d’Europe occidentale. Pour les juifs, comme il n’y a pas de prosélytisme, cela ne se passe donc pas par le contrôle social, comme l’islam, mais par le contrôle mental : vous faire croire, par exemple, que vivre en société chrétienne aujourd’hui, c’est pareil qu’en société musulmane. Ce que vous êtes en train de m’expliquer. -
@TchakTchak
Il sera difficilement supportable pour un individu vivant en société chrétienne ou post chrétienne, même athée, de vivre en société "dar al Islam", ce qui est en cours pour les pays d’Europe occidentale.
De mon point de vue, c’est même pire que ça car j’ai au contraire l’impression que les occidentaux, et tout particulièrement les français, ont intégré (même inconsciemment) le fait que la société s’islamise et que c’est inévitable. Donc le français de base supportera au contraire très bien ce changement civilisationnel.
Depuis le Covid, j’ai acquis la certitude que ce pays était résigné à tout et qu’il ne bougera pas le petit doigt pour défendre son identité.
Contrairement à ce que proclament nos 2 amis, le christianisme est totalement différent de l’islam sur ce point : le christianisme impliquant la séparation du temporel avec le spirituel (contrairement à son "frère cadet"), il a fini progressivement par céder aux "valeurs" de la société matérialiste et comme la nature a horreur du vide, ce manque spirituel qui en découle chez les occidentaux se comble grâce (ou plutôt à cause) du prosélytisme islamique qui lui ne se dilue pas.
En tout cas je pense qu’on est clairement à un tournant : soit les français réagiront dans les 5 ans qui viennent (par ex en votant pour "certaines idées" en 2027, ce qu’ils n’ont encore jamais osé faire jusqu’à maintenant. Ou alors ils réagiront plus violemment et ça mènera à la guerre civile mais je ne crois gère à ce scénario), soit la société va s’islamiser pour de bon, certes lentement mais sûrement. -
@micnet
le christianisme impliquant la séparation du temporel avec le spirituel (contrairement à son "frère cadet"), il a fini progressivement par céder aux "valeurs" de la société matérialiste et comme la nature a horreur du vide, ce manque spirituel qui en découle chez les occidentaux se comble grâce (ou plutôt à cause) du prosélytisme islamique qui lui ne se dilue pas.
Déjà cette soi-disant séparation je n’y crois guère, y a toujours eu connivence entre le trône et l’autel même s’il y a eu des frictions..
Enfin je pense qu’il s’agit d’un avachissement généralisé dû au confort trop prégnant, et aussi, pour la France, une trop grande prégnance des idées chrétiennes du genre : si on te pique ton manteau, donne ta tunique, ta CB et ton RIB par dessus le marché... (évangiles réactualisés à la sauce moderne), bref, la politique chrétienne de se laisser marcher sur les pieds...
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@TchakTchak
Ce que vous êtes en train de m’expliquer.
ha bon j’explique ça moi ? première nouvelle !!! j’explique des trucs avec lesquels je ne suis même pas d’accord. Je dois sûrement être schyzo alors, je vais devoir consulter.
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@micnet
Depuis le Covid, j’ai acquis la certitude que ce pays était résigné à tout et qu’il ne bougera pas le petit doigt pour défendre son identité.
hum... ben alors si tu as cette certitude, pourquoi tu veux tant débattre politique, toussa toussa, puisque c’est déjà plié.
Contrairement à ce que proclament nos 2 amis, le christianisme est totalement différent de l’islam sur ce point
merdalor, j’ai dit ça moi ? ça doit être mon clone maléfique ! hahaha
En tout cas je pense qu’on est clairement à un tournant : soit les français réagiront dans les 5 ans qui viennent (par ex en votant pour "certaines idées" en 2027, ce qu’ils n’ont encore jamais osé faire jusqu’à maintenant. Ou alors ils réagiront plus violemment et ça mènera à la guerre civile mais je ne crois gère à ce scénario), soit la société va s’islamiser pour de bon, certes lentement mais sûrement.
ben alors c’est plié ou pas ? faudrait savoir.
Moi je vais te dire ce qui va se passer : yorarien.
et puis on tiendra le même discours en 2034 "oulalala c’est le vote de la dernière chance hein" ...
non, c’est déjà plié (depuis un bon moment). La raison est simple : la démographie.
il n’y aura pas de réaction face à l’islam, tu as vu ce qui se passe en angleterre ? tu as vu une révolution anti-islam après les viols de masse de petites blanches ? ou bien tu as vu au contraire une réaction assez molle pour que le gouvernement puisse en profiter pour devenir plus répressif encore envers les blancs qui refusent de crever sans rien dire ?
explique moi pourquoi ça serait différent en France, pays de fonctionnaire et de vieux cocos, et de fachos fachés mais castrés ?
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@Gollum
si on te pique ton manteau, donne ta tunique, ta CB et ton RIB par dessus le marché...
et propose le cul de ta femme ! aujourd’hui on en es là !! on a des gus fiers d’être cuck ...
notre époque est un à niveau de dégénérescence qui est à peine croyable
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@yoananda2
ben alors si tu as cette certitude, pourquoi tu veux tant débattre politique, toussa toussa, puisque c’est déjà plié.
Parce que je ne suis pas un mec infaillible et que j’ai encore l’espoir d’avoir tort sur ce sujet
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@micnet
Parce que je ne suis pas un mec infaillible et que j’ai encore l’espoir d’avoir tort sur ce sujet
alors je te rassure, je suis infaillible, et c’est plié, je confirme.
voila !
t’es rassuré ?
le "mieux" qui pourrait se passer, c’est que Bardela Lepen soit élu, ce qui serait pire (et n’enrayerait en rien la dynamique d’islamisation). Donc voila...
C’est pas avec des tanches pareilles que le pays va "réagir", et les français veulent disparaitre... cécomça !
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@micnet
De mon point de vue, c’est même pire que ça car j’ai au contraire l’impression que les occidentaux, et tout particulièrement les français, ont intégré (même inconsciemment) le fait que la société s’islamise et que c’est inévitable
Donc il faut maintenant protéger la démocratie contre les dictatures étrangères et les ennemis intérieurs et contrôler pour ce faire Internet et les réseaux sociaux qui la menace constamment. On a besoin de l’immigration puisque les patrons n’arrivent pas à recruter et qu’il faudra payer les retraités de dans 50 ans. Il faut être tolérant avec l’islam, pour ne pas être fachot contre la République de la libertégalitéfraternité, ni un nationaliste synonyme de guerre, même si on peut joyeusement taper sur le cadavre chrétien contre les religions obscurantistes, c’est une tradition française depuis plus de 200 ans.
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@Gollum
Déjà cette soi-disant séparation je n’y crois guère, y a toujours eu connivence entre le trône et l’autel même s’il y a eu des frictions..
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@TchakTchak
Il y a le lobby muslim, qui prend ses aises dans le pays. Je dois en oublier...
le lobby de la bragette, les LGBT aussi.
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@TchakTchak
Le système n’est plus là pour mettre en oeuvre les aspirations françaises
ben justement, moi je pense qu’il y a trop d’aspirations "françaises" divergentes, donc que ce n’est de toute manière plus possible de les "mettre en oeuvre". Le seul dénominateur commun c’est le business.
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@TchakTchak
Peut-être qu’il faut vous mettre à jour alors.
Ben oui y a différents lobbys c’est pas un scoop ça...
Sur la soi-disant séparation du spirituel et du politique fantasmée par micnet faut se rappeler l’affaire du chevalier de la Barre sous Louis XV...
Y a pas un pet de différence entre cette façon de faire et l’islam... Je passe aussi sur les tribunaux ecclésiastiques au Moyen-Âge, qui pour un oui ou un non, vous valait d’être confronté à la Très Sainte Inquisition, affublé de procès en hérésie (d’où la prudence d’un Copernic publiant sur son lit de mort son ouvrage)..
Je passe aussi sur les crêpages de chignon entre papes et rois.. (Notamment Philippe le Bel)
Tu parles d’une séparation entre le politique et le spirituel..
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@Gollum
« Tu parles d’une séparation entre le politique et le spirituel.«
La laïcité, soit la séparation effective entre le spirituel et le temporel, est un concept purement occidental. C’est factuel.
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@micnet
Ce n’est pas une séparation entre le spirituel et le temporel, il s’agit juste d’une mise à l’écart, définitive, du spirituel (et pour cause, ingérence indécente au niveau politique comme de la gestion des âmes) et de sa tolérance au niveau individuel comme collectif (tolérance des cultes)..
C’est factuel.
En bref en accordant la liberté de pensée on accorde par là même la liberté de croire, mais cette liberté n’a pas à empiéter sur le politique. Et donc il ne reste plus que le politique.
Et l’évangile n’y est pour rien du tout, il s’agissait juste d’en finir avec la théocratie.
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