@Et Hop !
Vous pouvez amender ce qu’écrit yoananda en répondant que Jésus a proposé une nouvelle théologie, celle du Christ que ses adeptes revendiquent en reprenant son nom, mais pas contester que l’AT soit le Tanakh juif. C’est donc une religion à minima judéo-chrétienne. Si le clergé chrétien n’avait retenu que le NT, il n’y aurait pas eu d’ambivalence. Ce qui permet à un BHL de fanfaronner que le peuple juif accompagne secrètement les nations (sans préciser que c’est pour préparer leur soumission à la gloire d’Israël) : c’est écrit et prévu dans Zacharie 14.
Sinon, oui, il y a toutes sortes de dots et de régime matrimoniaux. Jusqu’en 1965, en France, la femme qui se mariait apportait au ménage une dot qui restait son capital, mais qui était administré par son mari, puisque les femmes n’avaient pas le droit à un compte en banque et ne pouvaient travailler qu’avec autorisation du mari. Pour les Celtes les femmes sont en effet réputées avoir eu plus de libertés que celles romaines, vous en savez sans doute plus que moi concernant leur dot.
En lisant votre autre commentaire, oui, j’ai parlé du Tametsi chrétien qui a été une forte avancée vers le droit des femmes à disposer d’elles-mêmes en société masculine (patriarcale...).
Même le mariage, lui-même, n’a pas même apparence selon les contextes. Nombre de fois où des Indiens m’ont dit que le mariage amoureux n’est pas sérieux, trop fragile. Le mariage est une affaire entre deux familles qui mutualisent leurs histoires, leurs biens, provisionnent et consolident le couple formé et perpétue leur capital matériel et immatériel. Le mariage arrangé a ses propres pièges, on le sait, celui amoureux aussi, qui aboutit une fois sur deux au divorce.
En tribu, la femme est libre de se marier avec qui elle veut, pourvu que ce soit quelqu’un d’une autre tribu chez qui elle s’installe. Le lignage patrilinéaire est gardien du tertre et de sa tribu, le lignage matrilinéaire (oncles et tantes côtés maman) est le carnet d’adresses des portes d’accès aux autres tribus amplifiant les échanges possibles de toutes natures et la confiance inter-tribus. Les rapports sont familiers avec les oncles et tantes patrilinéaires, déférents avec ceux matrilinéaires.