Bien sûr, c’est une déclaration de guerre. Je vous laisse chercher les exemples dans l’Histoire où des guerres ont été déclenchées pour moins que ça.
Plus grave, la tentative d’embargo mondial que les pays riches tentent d’établir à Hiroshima est une déclaration de guerre à la Russie (embargo = déclaration de guerre).
Une déclaration de guerre faite à un pays doté de l’arme nucléaire est très risquée.
L’Occident serait-il dans un trip "en bout de course" : pile je gagne, face je perds (tout) ?
étrangement, ils
préfèrent l’Occident à la grande Russie
C’est un argument très fort du
camp Occidental, que vous reprenez là. On peut le comprendre : la richesse
a un pouvoir d’attraction irrésistible, on le voit, on le vit tous les jours
avec l’immigration. L’UE a remonté l’Espagne, le Portugal et enrichit la
Pologne (mais a été quittée par la GB).
Donc oui, la Russie n’est pas
un pays riche, en tout cas beaucoup moins que l’UE. Son histoire est aussi
différente, on peut dire en retard sur l’Europe de l’Ouest (mais avec une culture occcidentalo-orientale différente).
Les pays de l’Est ont été
autant victimes de la seconde guerre mondiale que de l’URSS/Russie. Alliés de
Hitler pour partie, l’URSS/Russie s’est servi de ces pays comme bouclier (pacte
de Varsovie) après la victoire de 45 pour prévenir une nouvelle attaque venant
d’Occident (à une époque, à la veille des années 50, où les USA envisageaient
une guerre contre Staline).
Mais cela ne justifie
absolument pas l’impérialisme actuel US/UE en direction de l’Est en ignorant les
enjeux culturels et de sécurité. Penser que la richesse va écraser tout le
reste et emporter l’adhésion est une erreur tragique, dont est issue la guerre.
@Conférençovore C’est le profil de nombreux ouvriers passés de la gauche communiste traîtresse
On m’avait appris à l’école primaire que la gauche communiste sétait battue pendant l’occupation, avec les gaullistes. Ce qui a conduit à une domination gaullo-communiste après guerre.
Et que la partie "traitresse" était plutôt à droite et au centre (avec en partie une résistance d’extrême droite alliée aux gaullistes).
Je ne comprends pas grand chose à votre charabia ("l’opportunité de trahir le peuple de souche prolétaire ?").
Maïden-bis à
Moscou. Bon déjà, imaginer qu’un tel événement soit possible est juste ridicule,
Pas ridicule du tout. Il faut
bien sûr y mettre le prix : des centaines de milliards de dollars.
Les USA ont mis pas mal d’argent
dans le Maïdan, ils mettent actuellement des dizaines de milliards dans la
guerre en Ukraine. La Russie étant un plus gros morceau/enjeu, on peut très
bien imaginer qu’ils mettent des centaines de milliards de dollars pour renverser
le régime de Poutine. Et c’est le cas (voir plus bas).
Le parti pro-occidental en Russie est très faible dans le peuple russe, mais beaucoup plus fort dans l’oligarchie et
les milieux culturels/artistiques. Ces milieux sont assez aisément
corruptibles. Il y a bien sûr l’élite des « silovkis », les
structures étatiques à corrompre : avec des milliards de dollars, ce n’est
pas hors de portée.
La Russie a ses fragilités,
son histoire le prouve. Pour réussir un Maïdan russe, il faut une grave crise
économique en plus des milliards. C’est à ça que travaillent aujourd’hui les Ursula,
Biden et Bruno Lemaire en tentant un embargo mondial sur la Russie à Hiroshima, c’est-à-dire
la guerre.
Comme ces sanctions ont des rétro-effets économiques importants en Occident (le pétrole, le gaz, le blé ...), on peut déjà dire que l’Occident investit des sommes énormes dans sa guerre contre la Russie, qui se chiffrent sans doute en centaines de milliards.
On peut dire que pour virer Poutine et soumettre la Russie, l’Occident met le paquet. C’est avec l’idée de réussir : l’Occident ne dépense pas des centaines de milliards avec l’idée d’échouer. Bien sûr, il y a un risque d’échec (attitude de la Chine ?) mais aussi une chance de succès (Poutine au CPI ou équivalent, la Russie célèbre le "woke" et le "LGBTQ+" sur la Place Rouge : hurrah !).
@Conférençovore (encore que je ne suis pas certain que tu sois de droite)
Merci pour cette brillante analyse psycho-politique de ma modeste personne. Merci docteur. Le diagnostic est établi, manque encore l’ordonnance.
Je vous simplifie la tâche : je suis d’abord un super
franchouille avec béret et baguette (penchants zemmouriens), celui que BHL
traite de « fasciste » dans L’Idéologie Française, ayant la nostalgie
des années 60 quand ma sœur pouvait sortir dans la rue en minijupe sans se faire
agresser.
De gauche ? de droite ? Plus aucun sens aujourd’hui.
J’ai milité 40 ans dans un syndicat de gauche dans l’industrie (CAC 40).
Pas simple comme profil.
Quant à la Russie de Poutine, apprenez à lire (seriez-vous
de cette génération qui ne sait plus lire ?), je l’ai traitée de « violemment
répressive », on ne peut être plus clair.
Comme je l’ai signalé plus haut, je suis sur la position
chinoise concernant l’Ukraine.
Le couple USA/UE poursuit ses rêves de conquête vers l’Est en
se moquant des questions de sécurité de l’Etat russe (OTAN et missiles partout)
et des questions ethniques/linguistiques (éradication de la langue russe en
Ukraine). Cette politique conduit à la guerre (on y est) et c’est cette
politique qu’il faut changer. Les Chinois s’y attellent.