• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Chitine

Chitine

Tout petit déjà, Chitine démontrait des prédispositions à l’autobiographie.

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 438 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0


Derniers commentaires




  • vote
    Chitine Chitine 4 décembre 2014 11:12

    Je crois qu’il faut se résoudre à l’inexplicable.
    Ce qui n’est pas dire qu’il faut arrêter de se poser des questions et de chercher scientifiquement. Mais qu’il faut rester humble, comme tu le disais plus haut.

    C’est notre prétention folle à tout pouvoir et tout savoir qui irrigue les cultures individualistes et les économies de marchés.



  • vote
    Chitine Chitine 3 décembre 2014 21:46

    Gollum

    Je pense que nous disons différemment à peu près la même chose.

    Pour revenir sur : .

    "Je n’appelle pas cela du matérialisme au sens de Marx par exemple et de loin. Ni le matérialisme de la science moderne."

    Le pantheisme de Spinoza est bien un matérialisme philosophique en ces sens qu’il n’y a pour lui aucune transcendance, tout émane de "Dieu".
    .
    Le matérialisme historique de Marx est quant à lui une approche de l’histoire qui accorde la prépondérance aux rapports sociaux, l’histoire serait essentiellement une émanation de ceux-ci. 
    .
    Donc effectivement la méthode de Marx ne doit pas être assimilé au matérialisme de Spinoza.

    .
    "En tous les cas la vison de Spinoza est très proche de la vision Traditionnelle."

    L’absence de transcendance rend la conception du Dieu de Spinoza justement très différentes des conceptions traditionnelles (à part les courants épicuriens) qui envisagent pour la plupart des lieux au-delà ou parallèles au monde humain.

    On suppose d’ailleurs que Spinoza s’est fait bannir de sa communauté religieuse pour son rejet de la transcendance qui niait du même coup l’origine divine de la loi juive.

    C’est pour cette opposition radicale aux conceptions traditionnelles, dans lesquelles il y a toujours une extériorité qui donne sens à la réalité, qu’il a été considéré comme hétérodoxe. 



  • vote
    Chitine Chitine 3 décembre 2014 16:36

    Je voulais rajouter que le matérialisme ne prétend pas épuiser le sens, il n’est pas contradictoire avec le mysticysme par ex. (même s’il exclue par construction que la communication mystique se fasse entre deux entitées distinctes),
    il entend juste ramener l’homme à sa finitude et à son incapacité naturelle à embrasser tout le sens puisqu’il n’est qu’une partie du tout.
    .
    Le matérialisme ne désenchante rien, tout au contraire il rend le mystère insoluble et éternel. Il ouvre un espace tolérant avec toute forme de conception transcendentale, c’est juste qu’il exclue toute résolution du sens de ce transcendental.



  • 2 votes
    Chitine Chitine 3 décembre 2014 16:27

    Gollum
    "Ils ont aussi très bien vu que la théorie moderne des univers parallèles en nombre infini dans lesquels forcément il y en aura au moins un dans lequel apparaîtra l’homme est une ultime tentative, pitoyable, pour sauver le matérialisme et le hasard…"
    .
    Pourquoi, ils sont en danger ? :)
    .
    Plus constructivement,
    Un materialisme comme celui de Spinoza (monisme) ne fait que concevoir que "Dieu" serait la totalité des choses, car "Dieu" est le concept de la perfection infinie. Ce que l’on reconnait comme "Dieu" ne peut donc être tronqué, partiel.
    .
    La substance serait universellement "Dieu", tout serait "Dieu".
    Un "en dehors" serait une contradicition avec l’idée de sa complétude parfaite et infinie, et, le cas échéant, cet "en dehors" serait donc toujours forcément part de "Dieu".
    .
    Personnellement c’est la conception selon laquelle quelque chose puisse être en dehors de "Dieu" que je ne comprend pas. Car elle fait alors appel à l’idée d’une entité créatrice, soulevant du même coup la question de sa propre origine, d’un avant et d’un après elle, ne faisant que repousser à un autre niveau l’atteinte de la perfection infinie.
    .
    Si cette entité est limité spatialement, elle est finie et imparfaite, et donc contradictoire avec l’idée de perfection infinie.
    Si cette entité est limité temporellement, pareil.
    Et si on considère que cette entité n’a pas "d’avant" ni "d’après" elle, spatiotemporellement, alors c’est qu’elle est "tout le temps partout", la totalité des choses.
    .
    Mais l’imperfection des gens qui ne concilient pas leur conception de la "perfection" avec leur conception de la "nature de Dieu" n’est qu’une imperfection relative puisqu’ils sont de toute manière une facette de "Dieu". :D

    C’est la condition humaine, comme de tout être fini, que de ne pouvoir concevoir qu’incomplètement la perfection infinie.

    .

    Quant aux conceptions paternalistes de "Dieu" (les dieux créateurs, designer...) elles me semblent plus psychologiquement et politiquement fonctionnelles qu’autre chose.



  • 1 vote
    Chitine Chitine 2 décembre 2014 15:52

    "Les patrons" ne sont pas "les patrons du CAC40".

    "Les patrons" ne sont pas les 1%.

    Ils ne sont pas les actionnaires. 

    Ils sont comme les autres sous la pression des contraintes actionnariales et concurrentielles.

    Ils sont comme beaucoup d’autres leurrés par des lobbies qui ne les représentent pas, tels le MEDEF, et qui leur font croire, avec succès, que leurs intérêts naturels sont du côté des actionnaires (stock options).
    .
    Les patrons sont nécessaires à l’économie, pas les actionnaires.
    Ne nous trompons pas de cible.

Voir tous ses commentaires (20 par page)

Les thèmes de l'auteur


Publicité


Publicité


Palmarès

Publicité