Dans les faits, les libéraux sont en réalité de dangereux doctrinaires qui veulent faire en sorte que le fric soit le but ultime de l’existence. Ces malades de fric ne font rien d’autre que de pourrir la vie des gens.
Voici les questions qui me viennent à l’esprit en voyant cette prestation.
Mais pourquoi a-t-elle donc tant de difficultés à se trouver belle en son miroir ? Elle est pourtant dotée d’un physique avantageux. Ceci dit, le miroir est honnête tant qu’on ne le regarde qu’avec modération. A mon avis, il importe de pointer une assiduité excessive dans le rapport au miroir lorsque cela ci se produit. De ce fait, elle l’aura en définitive regardé avec la précision la plus millimétrique qui soit et aura fini par se trouver une multitude de défauts d’apparence, tant et si bien que cela la fait travailler du chapeau, comme on dit. o)
Et si, à force d’hésiter entre contestation romantique, politique, et religieuse, il était tout simplement question d’un élan psychédélique mais façon new age...
Car à force de ne pas voir la beauté qui est présente, pour ne porter son attention que sur celle qui pourrait faire défaut, l’oeuvre est certes d’une indubitable force contestataire, mais tend vers la proclamation du rien car il n’y aura jamais rien d’assez bien. De ce fait, il ne peut exister que des chimères. Et il n’y a alors rien de mieux à faire que de fumer du pneu pour se laisser aller à une poésie de la fumée qui fera à n’en pas douter des émules. o)
Ceci dit, vive le théatre contemporain. C’est chouette, plein de joie et d’entrain, et cela met de bonne humeur lorsque cela n’est pas trop "conceptuel". o)
Houlà, je ne comprends pas ce qui se passe, mais les fondamentalistes religieux sont à la mode.
Entre les ultra religieux qui balancent de la bondieuserie à n’en pas finir, et les libéraux, les mêmes propensions à la croyance aveugle sont à l’oeuvre et je ne vois pas trop la différence. o)
Le problème avec "Personne", c’est qu’il est question d’une expression théatrale qui semble se chercher entre le militantisme radical et la théologie de la libération. Terrain glissant s’il en est car il estompe les frontières entre le fait de militer et celui de prêcher. C’est la porte ouverte aux "illuminations" qui barrent vers l’extrême. Pour ma part, je redoute un peu quelque chose comme un "nouveau moyen âge", caractérisé par l’essor d’élans à proprement féodaux, qui sont présents aussi bien chez des religieux radicaux que chez des "mystiques" du marché qui croient à la main invisible et à l’infaillibilité des agences de notation. Il s’agit de "mouvements de foi" qui s’affrontent. Si l’on adopte un point de vue extérieur, on peut bien avoir l’impression qu’il est question d’une confrontation qui part à fond dans l’irrationnel. Cela ne me plait pas trop car je n’apprécie pas plus l’obscurantisme des religieux radicaux que celui des libéraux qui sont bel et bien dans un cas comme dans l’autre des illuminés.
Pour ma part, j’attends plutôt de l’art un horizon de beauté qui invite à prendre du recul, mais bon, il faudra faire avec ce que propose l’époque, et le recul critique viendra du regard de l’observateur s’il est avisé. o)