Personnellement, j’ai trouvé qu’au début de ce "débat" politique, c’est Sarkozy qui avait un certain avantage sur Hollande. Cela du fait que c’est ce dernier qui a pris la parole en premier et que Sarkozy est tout de suite entré dans le jeu de la contre attaque, même si les premier propos de son interlocuteur n’incitaient pas au jeu offensif dans lequel il est entré. . Cette attitude peut donner aux spectateurs une impression de domination sur l’adversaire, d’autant plus que Hollande était plutôt léger dans ses contre-arguments. Mais cette attitude de Sarko l’a desservit sur la longueur. . Je trouve que dans l’ensemble, Hollande s’en est pas mal sorti compte tenu de sa position pro-européen-socialiste qui est beaucoup plus en contre-sens que celle de Sarkozy. La politique de la droite se mariant plus aisément avec le modèle libéral et mondialiste actuel. Mais l’outil mondialiste qu’est la construction européenne repose sur une telle somme de mensonges que sur ce point, les deux candidats sont tenus à la même langue de bois. Il faut pas trop bousculer l’esprit des français. . . Mais pour en revenir au sujet de cet article, je trouve que c’est intéressant ... . D’abord, le fait que Sarkozy face entré le cas DSK dans le débat en jouant les vertueux outrés était, selon moi, une maladresse. Cela peut amener à penser qu’il se sentait fragiliser à la fin de l’émission. . Ensuite, et bien c’est vrai que les accusations voilées auxquelles il s’est prêté amène à voir l’affaire du Sofitel sous un tout nouvel angle. Surtout les mots Ponce Pilate, lancé par Sarko. . Mais je crois que la comparaison de Hollande à Ponce Pilate était très abusive. Je pense plus simplement que Monsieur de Nagy-Bocsa sait très bien que l’ex époux de Madame Royal était tout à fait au courant des vices de dédé et que c’est simplement là où il voulait en venir. Mais Hollande a su très bien retourné la carte en sous-entendant que son adversaire connaissait les problèmes de moeurs de dédé grâce à l’appareil d’état. Bref, Hollande à fait sous-entendre le complot organisé par l’Elysée et Sarko a préféré passer à autre chose. . Supposer que l’éviction de DSK a été organisé par la gauche, et par Hollande de prime abord, me parait un peu trop fort. Hollande, si il y a un point qui me le rend un tantinet sympathique, c’est qu’il a l’air d’être quelqu’un qui n’a jamais vraiment voulu le pouvoir. . Et puis si un scandale, tel que celui du Sofitel, avait eu lieu 1 ou 2 mois avant les élections, je pense que ça aurait non pas poussé les électeurs à voter pour le président sortant mais à se réfugier dans l’abstention. La contre attaque de la gauche aurait alors été, très certainement, l’accusation de complot, ce qui aurait fait du tort à la droite. Et donc, l’abstention aurait joué dans les deux camps ou bien les voix se serait reporter sur les figurants ChonRouPen en sortant le système électoral du jeu UMPS. Bref, ça aurait été catastrophique.
Aussi, il savait bien, si je me fie aux propos dans sa dernière vidéo mensuel, que Marine Le Pen ne passerait pas le second tour. Par contre il devait espérer que, la toile aidant, elle ferait un meilleur score que son père. Hors elle à seulement récupéré toutes les voix de ce dernier, dont celles qu’avait piqué Sarko en 2007. Et c’est tout. Le constat est amère, pour lui.
"Malgré l’évidence de la Crise et ses causes parfaitement expliquées -
par moi et par d’autres - les deux champions du Système ont raflé la
mise ! 28 et demi et 27%, ça en dit long sur la psychologie femelle du peuple de France. Peuple désormais composé majoritairement de salariés de bureau hermaphrodites, sodomites !"
Une chose que l’on peut comprendre par rapport au tempérament de Alain Soral, c’est que lorsqu’il devient méprisant et injurieux dans ses propos, c’est qu’il en a gros sur la patate. Il s’est beaucoup investi de par ses analyses pour pousser les électeurs aux votes FN et vu sa popularité sur la toile, on peut comprendre que l’effet grisant l’a poussé à croire que son travail et ceux des autres dissidents, pouvaient changer la donne. Je crois simplement que cela relève de l’espoir de quelqu’un qui s’investit dans la lutte. On ne s’investit pas lorsqu’on a aucun espoir.
Pour ma part, j’ai hésité quelques temps avant de décider de m’abstenir, aidé dans ce choix par les positions d’un Etienne Chouard et d’un François Asselineau.
Je ne crois pas qu’il ait passé un quelconque accord avec Marine Le Pen mais qu’il n’arrive pas à faire le constat qu’il n’y a rien à attendre du système. Tout bêtement parce que malgré ses analyses politiques très objectives, il est entré dans ce système il y a un trop gros nombre d’années et il a beau être considéré comme une tumeur pour celui-ci, il ne veut pas en sortir. Soit-dit en passant, c’est déjà très honorable à mes yeux d’être l’objet de cette considération dans notre société actuelle. Il sera intéressant de savoir quelles sont les constats qu’il va faire si jamais le front s’associe avec l’UMP pour des sièges aux législatives. De toute façon, il ne fait aucun doute que dans la continuation de la crise financière mondial qui s’accélère de plus en plus, l’islamisme va de plus en plus servir de moyen de détournement pour cacher les vrais problèmes. Si le FN entre sans sourciller dans ce jeu, Alain Soral sera bien obligé d’en faire des constats. En tout cas, lui, il crée du réseau et il prépare le terrain en cas de faits très graves. C’est peut-être l’intérêt majeur de sa position au vu des évènements à venir.
Par rapport au contenu de l’article qui accompagne cette vidéo, je trouve que le comportement de Clark vis à vis de Marine Le Pen a été plutôt modéré. Elle est sans doute consciente qu’elle doit calmer ses ardeurs par rapport à cette candidate car elle était beaucoup plus agressive dans son entretien avec Jacques Cheminade. Cela doit relever d’une sorte de crainte car la candidate du Front National à la répartie beaucoup plus facile et des arguments qui font mouche.