@maQiavel "Il y’a effectivement dans cette famille des racistes, des anti-islam, des anti-homos, des anti-trans, des gens qui ont de la répugnance pour les gros et j’en passe."
Il y en a, pas tous, loin de là, contrairement à ce que pense Orwell. Par ailleurs être anti-islam ne relève pas de la haine et on trouve aussi des anti-islam à gauche, significativement moins sans doute mais il y en a. Avoir de la répugnance pour les gros n’est un sentiment ni spécialement de droite ou de gauche il me semble.
"mais il y’a en commun une représentation mentale qui consiste en une sorte d’idéalisation de la « nature » qui serait un impératif à respecter un peu comme les dieux chez les Grecs" Dans la partie païenne de l’extrême-droite oui, sûrement pas chez les chrétiens d’extrême-droite et pas chez ceux qui ne sont ni païens ni chrétiens mais qui se placent à l’extrême-droite par opposition au mondialisme, à l’immigration de masse et à la perte d’identité.
"qui justifie le rejet de personnes considérées comme contre nature " C’est mon sentiment que l’on retrouve cet état d’esprit encore davantage à gauche et à l’extrême-gauche qu’à droite et à l’extrême-droite, et Orwell l’illustre bien, encore une fois la caricature de monstre de haine que se font beaucoup de gens à gauche de bien des gens à droite et d’extrême-droite, des arriérés à éliminer (il y a quelques décennies il le faisait d’ailleurs allègrement) car ils sont en travers de l’avènement de l’homme nouveau cosmopolite et dégenré, de la société multi-culturelle, anti-capitaliste ou que sais-je.
@maQiavel "Mais je n’ai pas lu qu’il a dit que les idées qui lui déplaisent sont systématiquement de la haine, il dit que lui il hait, je cite,
il dit que lui il hait, je cite, « l’extrême droite, les fafs, les natios, les racistes, les antisémites, les islamophobes, les homophobes, les transphobes, les grossophobes »
Peut être pas systématiquement mais pour celles de l’extrême-droite en l’espèce oui c’est le cas, les idées de ses principaux adversaires politiques sont réduites à de la haine, nous sommes assimilés d’emblée à des racistes, des antisémites, qui n’aiment pas les gros, les trans, tout ceux qui ne sont pas eux, bref quasiment des monstres de conte de fée. Que ces diabolisations soient issues d’une tactique politique ou d’une simple paresse intellectuelle, la haine qui en résulte n’est encore une fois pas légitime.
"Mais alors, si la haine n’est pas le sujet, pourquoi vous revenez là-dessus en écrivant
« Haïr tellement les haineux qu’on en vient à haïr la haine, ou l’inverse, c’est en effet tragique » ?"
Vous êtes sérieux ? C’était plus un trait d’humour qu’autre chose, apparemment raté, pas le centre de ma réflexion et de mes réponses à Orwell.
@maQiavel "à savoir que c’est un sentiment humain qu’il ne faut pas moraliser et qu’on ne devrait pas culpabiliser les gens qui ressentent de la haine ?"
Encore une fois je ne lui reproche pas en soi de ressentir de la haine, même si ça lui ferait du bien de lever la pédale, je lui reproche de la fonder sur une incapacité à accepter que les idées qui lui déplaisent soit autre chose que de la haine. Le post d’Heiminskringla parle avant tout de liberté d’expression et aussi de haine oui mais en réponse justement à cette diabolisation et à cette criminalisation de ses idées, sa haine (sans parler de celle des pédophiles mais c’est un autre sujet) est légitime, à force de se faire traiter de facho, de raciste par des gars incapables de débattre, pas celle d’Orwell.