Tu me fais penser à ces génies qui manifestent haut et fort leur courroux car ils ont vu des pubs "osées" sur leur site préféré, et que c’est "scandaleux", et que "des enfants pourraient tomber dessus", bla bla bla bla, et qui disparaissent silencieusement une fois qu’on leur a expliqué qu’il s’agit de pubs personnalisées par Google, qu’ils sont les seuls à les voir, et que ces hypocrites ne les voient que parce qu’ils visitent eux-mêmes des sites "osés".
Ça me fait penser à ces commentaires qui reprochent à Asselineau d’être "imbu de sa personne", "hautain", etc.
Admettons que ce soit vrai. Je fais simplement remarquer que, si après quasiment 10 ans d’articles, d’interviews, de conférences et de "prophéties" qui se sont révélées exactes, la seule chose que l’on trouve à lui reprocher, c’est d’être "imbu de sa personne" et "hautain", c’est plutôt bon signe, non ?
La question suivante est étrange, faut-il comprendre que Mélenchon irait prestement et volontiers débattre avec Asselineau si les sympathisants de ce dernier se montraient moins "méchants" envers lui ?
Personnellement, j’adorerais voir un débat entre Asselineau et Le Pen, et à plus forte raison car ses cyber-militants, plus ou moins bénévoles, insultent Asselineau et mentent à son sujet depuis des années. Ce serait donc encore plus drôle à observer. Mais ce débat n’aura pas lieu non plus. Je vous laisse deviner pourquoi. Peut-être est-ce plus facile à comprendre lorsqu’il s’agit du FN ?
Sinon, pour répondre par autre chose qu’une question, je dirais que je suis tout à fait d’accord. Je pense que Mélenchon a beaucoup, beaucoup mieux à faire que d’aller débattre avec Asselineau. Je pense même qu’il préférerait chuter dans son escalier et se faire 14 fractures que d’aller débattre avec lui.
Etonnant le nombre de personnes qui ironisent sur l’anectode en pensant, en toute sincérité, qu’Asselineau doit se faire des idées.
Marrant qu’une scène aussi furtive et apparemment anodine puisse en dire aussi long à la fois sur Mélenchon et sur ses partisans. A savoir, que le premier incarne l’imposture et qu’il le sait très bien, d’où sa réaction, tandis que les seconds, eux, ne l’ont toujours pas compris, d’où leur réaction.