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@Pyrathome
Les filtres et autres dispositifs pour se prémunir des ondes, les officines qui se proposent de mesurer les ondes chez vous, moyennant finance.... un juteux marché pour ceux qui ont tout intérêt à entretenir l’anxiété chez les personnes fragiles ;o))
Minutes 55-1:01
À propos des incendies, vous citez l’un des rares exemples (celui du dépôt de pain de Petite-Forêt dans le Nord) consécutif au remplacement du compteur. Vous laissez entendre que Enedis aurait dit que c’est un hasard. Pouvez-vous prouver que le sous-traitant d’Enedis a refusé de reconnaître sa responsabilité ?
Des collectifs anti-Linky mettent systématiquement en cause les compteurs Linky lors d’incendies électriques près d’un compteur électrique, même quand celui-ci n’en est pas un. Je pourrais montrer de nombreux exemples.
Lorsqu’il s’agit de compteurs Linky, les incendies sont dus, dans la majorité des cas, à un mauvais serrage des câbles lors du remplacement du compteur… Il est consternant de voir que la formation des installateurs a été faite de manière un peu trop rapide et superficielle.
Lors de l’expérimentation, le remplacement de huit compteurs (sur 300000) avait occasionné un incendie. Aujourd’hui, les poseurs de compteurs sont équipés de tournevis dynamométriques. Grâce à eux, le pourcentage d’incendies causés par le remplacement des compteurs a été réduit.
Sur le danger des ondes, vous extrayez deux phrases de leur contexte (cf. page de l’OMS que vous citez). L’OMS pose la question sur une exposition faible mais prolongée. C’est louable. Mais elle répond en disant :
« Au cours des 30 dernières années, environ 25 000 articles scientifiques ont été publiés sur les effets biologiques et les applications médicales des rayonnements non ionisants. Certains peuvent penser que cet effort de recherche est encore insuffisant, mais les connaissances scientifiques acquises dans ce domaine sont désormais plus complètes que celles que l’on possède sur la plupart des produits chimiques. S’appuyant sur un examen approfondi de la littérature scientifique, l’OMS a conclu que les données actuelles ne confirment en aucun cas l’existence d’effets sanitaires résultant d’une exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité. Toutefois, notre connaissance des effets biologiques de ces champs comporte encore certaines lacunes et la recherche doit se poursuivre pour les combler. »
Vous vous gardez bien de citer le paragraphe
dans son ensemble. Pour vous défendre, vous allez parler du principe de
précaution et des normes qui sont « faites pour les industriels »,
etc… Lorsqu’on mesure, avec Linky, des niveaux d’émission d’ondes
électromagnétiques inférieurs aux seuils légaux d’un facteur 100, voire 1000, on devrait être
rassuré, non ?
Certes le CPL émet des ondes électromagnétiques dans tout le logement. Mais les niveaux d’émission sont extrêmement faibles : les câbles électriques constituent une très mauvaise antenne pour les signaux CPL. Et quoique vous en disiez, l’ANFR et le CSTB ont mesuré des niveaux sans commune mesure avec les normes. Vous mentez d’ailleurs en disant que les mesures n’ont pas été réalisées sur les compteurs utilisant le CPL G3. Si le CSTB n’a pas pu encore mesurer les ondes de ces compteurs dans un logement, ils les a déjà mesurées en laboratoire. Et il n’y a quasiment pas de différence entre les ondes émises par les compteurs en CPL G1 ou G2. Pourquoi en serait-il autrement dans le logement ?
Cela fait des decennies que nous sommes environnés d’ondes électromagnétiques d’origine humaine (radio, télévision, TNT…) sans que cela n’entraîne les calamités que vous annoncez. C’est bien
parce que ces émissions respectent les normes. Et je ne parle pas des ondes électromagnétiques naturelles.
Votre discours suscite la peur des ondes. C’est ainsi que vous rendez des gens malades. L’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, dont les symptômes sont reconnus par l’OMS est fort probablement due à un effet nocebo. De nombreuses études ont montré qu’il n’y avait aucun lien de cause à effet entre les symptômes de l’EHS et les ondes électromagnétiques. L’exemple de Saint Cloud est édifiant à ce sujet.
Minutes 50-55
Montrant un article de Clubic, vous dites que des hackers ont démontré comment « en quelques instants à peine, ils pouvaient entrer en contact avec le compteur Linky ». C’est de la désinformation. Ces hackers américains ont mis en évidence une faille de sécurité sur le serveur de leur fournisseur d’électricité. Contrairement à ce que vous dites, il ne s’agissait pas d’un compteur Linky et ce n’est pas le compteur lui-même qui a été piraté mais le site du fournisseur d’énergie. Et vous ajoutez « … lui faisant faire tout et n’importe quoi », ce qui n’a jamais été démontré par ces mêmes hackers, que je sache !
Vous
remettez en question le principe de l’effacement - que, semble-t-il, vous
n’avez pas bien compris -, mais vous ne donnez aucune alternative. Lorsque la
demande est supérieure à l’offre, deux solutions s’offrent aux opérateurs si
l’on ne veut pas être en rupture d’approvisionnement et subir des coupures
brutales : soit acheter de l’électricité à l’étranger, soit procéder à un
effacement de la consommation. Que vaut-il mieux faire ?
L’effacement ne consiste pas à couper brutalement l’électricité comme vous voulez nous le faire croire. C’est justement pour éviter cela que le principe de l’effacement va se développer de plus en plus.
L’effacement
consiste, pour les particuliers, à ne faire consommer que des équipements prioritaires (grâce à des
délesteurs, par exemple) en cas de déséquilibre de l’offre et la demande. On peut, par exemple, accepter de perdre un ou deux
degrés de température durant quelques heures. Ceci se fait sur une base volontaire
(vous n’êtes pas obligé d’y souscrire), associé à une incitation financière (le
prix de l’électricité varie au cours de la journée). Dans l’industrie, des
expérimentations sont en cours. En cas d’effacement, des groupes électrogènes
peuvent être mis en service.
Et c’est bien grâce aux compteurs communicants que les effacements pourront être réalisés correctement.
À la minute 52:28, vous prêtez à Enedis des intentions qui ne sont pas les leurs. Dans un document qui a pour titre « Avec Linky, nous pouvons… », il est écrit « couper à distance l’électricité aux gens qui ne peuvent pas payer leur facture, déconnecter à distance sans votre accord pour les besoins du réseau, revendre à des sociétés commerciales les innombrables données captées sur votre vie ». Tout cela est faux.
Bien sûr, Linky permet les coupures à distance… mais dans la plupart des cas, pour de bonnes raisons : déménagements, par exemple. Cela garanti une plus forte réactivité et le fait de ne pas obliger un agent à se déplacer comme autrefois. Quel rapport avec les services sociaux qui interviennent déjà avant toute coupure pour impayés ? Pourquoi cesseraient-ils d’intervenir ? Ça n’a rien à voir avec le déploiement du compteur.
Vous dites que l’effacement sur la base du volontariat est une belle promesse. Vous préférez sans doute des coupures brutales dues à un déséquilibre entre offre et demande. Car c’est ce qui arrivera si le principe d’effacement n’est pas mis en place. Et pas besoin du Linky pour couper l’électricité à grande échelle. Ce sera fait bien plus en amont. Est-ce cela que vous voulez ? Moi pas ! Merci de nous expliquer ce que vous préconisez lorsqu’il y a surconsommation.
« Les promesses pourront être balayées une fois les compteurs installés ». Comment pourraient-elles l’être sans l’aval du gouvernement, CNIL (pour les données), etc… ? Mais c’est vrai, vous ne faites confiance à personne.
Les problèmes de dysfonctionnements d’appareils électriques ont été identifiés. Certes, Enedis a mis du temps à les prendre en compte. Selon Que Choisir, les lampes tactiles sont désormais remboursées par Enedis sur preuve d’achat (malheureusement car on n’a pas nécessairement conservé les tickets de caisse). Enedis doit prendre aussi en charge les problèmes liés à la domotique. Et la coupure – parfois brutale -, de l’électricité au moment du changement de compteur peut avoir occasionné des dégâts comme aurait pu le faire n’importe quelle autre coupures (due à des intempéries, par exemple).
Minutes 45-51
Même si théoriquement, il est possible à un compteur de connaître les appareils électriques qui sont en cours de fonctionnement sur une installation électrique, de nombreux développements devraient être réalisés avant que ce principe puisse être généralisé. Pour commencer, il faudrait réaliser une base de données sur le compteur de chaque installation électrique afin d’associer équipements et signatures. Vous imaginez le travail ! Et ce n’est pas la courbe de charge, transmise une fois par jour avec autorisation explicite du consommateur, et avec un pas de temps de 30 minutes, qui va permettre à des tiers de savoir quels appareils vous utilisez.
« Formidable outil d’investigation pour les services de police et de gendarmerie » comme écrit dans Canard PC. Ben oui, mais moins efficace que le tracking des téléphones portables et les écoutes téléphoniques, quand même… Cela ne me choque pas que, sur autorisation judiciaire, la police ou la gendarmerie puisse avoir accès aux données Linky. Nous ne sommes pas dans un pays totalitaire.
À propos de la Ligue des Droits de l’Homme, vous présentez son communiqué du 19 avril 2016 (Linky ; un compteur communicant qui en dit beaucoup sur notre vie privée). Celui-ci a été publié à une époque ou la LDH se posait des (bonnes) questions… Et vous récusez son communiqué du 7 octobre 2016 (Linky moins bavard que soupçonné ? Enedis devrait mieux communiquer !) dans lequel la LDH déclare avoir reçu les réponses à ses questions et avoir été rassurée par la CNIL. Je ne vois pas en quoi ce communiqué serait alambiqué. Je constate surtout que vous contestez l’autorité de la CNIL comme, je suppose, vous contestez celles de l’ANSES, de l’ANFR, de l’OMS...
Piratage des compteurs. Bien sûr, tout système est piratable selon les moyens que se donnent les hackers. Mais se baser sur la démonstration de hackers qui ont piraté un compteur communicant du commerce, mal protégé, pour généraliser et laisser entendre que le compteur Linky est aisé à pirater, est malhonnête. C’est comme si vous disiez que parce que certains modèles de voitures peuvent être facilement volés, toutes le sont. Les transactions bancaires sont aujourd’hui relativement bien protégées alors qu’elles transitent pourtant sur Internet. Le niveau de protection des communications Linky est équivalent à celui des transactions bancaires et, de plus, ses données ne transiteront pas sur Internet.
@Bruno86
Vous écrivez : « Vous faites confiance à la CNIL pour réguler, vous ? moi non... » Et vous, vous faites confiance à Agoravox en vous inscrivant sur leur site ?
« Vous faites allusion à l’attitude imprudente de certains (portables, cartes, réseaux sociaux...) mais tout le monde n’est pas nécessairement exhibitionniste ». Pace que vous trouvez qu’avoir un téléphone portable ou une carte bancaire, c’est être exhibitionniste ? A quoi sert un téléphone portable s’il est éteint ? À appeler, vous allez me dire. Certes, vous pouvez l’utiliser pour une faible part de ses potentialités. Mais dès lors que vous appelez, vous êtes localisé par le système. Linky lui, ne vous localise pas. On peut aussi ne rien acheter sur Internet, ne pas retirer d’argent liquide dans les guichets automatiques, faire ses achats avec des chèques bancaires. Je suppose que c’est ce que vous faites. Les chèques étant de moins en moins acceptés, comment faites-vous ? Manifestez-vous votre mécontentement comme vous le faites ici ?
« ...à l’heure des fabrications low-cost et de l’obsolescence programmée… » Vous généralisez un peu vite. Si l’obsolescence programmée est une réalité dans certains domaines - des fabricants n’ont pas intérêt à ce que nos équipements durent trop longtemps -, elles est bien moins réelle dans ceux qui font l’objet d’appels d’offre et/ou qui sont contrôlés par des organismes gouvernementaux : transport en commun, aéronautique, énergie…
"Enedis a tout intérêt à fourguer du matériel nouvelle gamme régulièrement aux clients captifs que nous sommes !!! ». Où est le problème si des études montrent que la technologie apporte un bénéfice d’intérêt général, comme avec l’arrivée des compteurs communicants ? Bien sûr, toute étude est contestable. Mais encore faut-il avoir des éléments solides pour contester. L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes – qui ne se fera probablement pas -, est un bon exemple de remise en question d’une étude préalable. Après, il y a aussi des ratés : le chantier de l’EPR (comme celui de Super Phoenix) n’aurait jamais du voir le jour.
« Petite différence entre M. Gaines
(industriel) et M. Crichton (cinéaste) ; seul le premier peut être
condamné pour parjure ». Vous donnez trop d’importance à l’audition de M.
Gaines. Il donne son avis. Il ne ment pas comme l’on fait les industriels du tabac. Il ne peut être accusé de parjure. D’ailleurs, je
doute qu’il ait prêté serment. Je maintiens que, contrairement à ce que dit M.
Lhomme dans sa vidéo, et en m’appuyant sur le cas Crichton, on peut être
audité par le sénat américain et dire des âneries. Notez que je ne remets pas pour autant en question l’avis de M. Gaines sur le fond.
« Pourquoi ne pas comparer avec les pays
voisins ? ». Lesquels ? Le déploiement des compteurs
communicants est terminé en Italie ; en cours en Espagne et au
Royaume-Uni, comme chez nous ; en cours aussi en Allemagne pour les foyers
consommant plus de 6000 kWh par an (en France cela représenterait 38% des
foyers)….
« Pourquoi le débat est-il occulté et les opposants discrédités ? (cas ahurissant de l’UFC) ». Je suppose que vous évoquez le cas d’un théoricien du complot, spécialiste des chemtrails et du projet HAARP...
« Les préfets sont-ils dans leur rôle en attaquant les villes en justice ? ». Dès lors que des municipalité réfutent une loi, je crois savoir qu’ils sont dans leur rôle.
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