J’ai un ami ingénieur physicien qui a eu deux enfant : une fille et un garçon.
La fille, il l’a éduquée de façon classique, en la poussant à l’étude.
Le garçon, il a décidé de le laisser faire ce qu’il voulait, car entre temps, il avait lu Rousseau.
La fille avait l’air un peu résignée mais était quand même très fière de ses résultats scolaires.
Le garçon était resplendissant de santé. Il passait tout son temps libre à courir sur la plage et à pêcher. Son père me disait "il sait déjà intuitivement que l´énergie se conserve car l’autre jour il m’a demandé pourquoi l’eau du bain refroidit." Je lui ai dit "oui mais il a raté tous ses examens." Le père m’a répondu "ce n’est pas parce qu’il ne sait pas, c’est parce qu’il ne sait pas lire les questions !!"
J’ai revu cette famille il y a peu. La fille est institutrice et est devenue une personne épanouie. Le garçon à 40 ans est toujours à charge de ses parents. Quand il un peu d’argent, il le dépense aux jeux de hasard ; quand il n’en n’a pas, il fait des petits boulots de merde.
Cette histoire est purement anecdotique et on ne peut pas en tirer de conclusions générales. Un enfant n’est pas l’autre et peut-être que les deux méthodes auraient marché s’il avait appliqué la méthode traditionnelle à son fils et la méthode libertaire à sa fille.
On se retrouve parent sans vraiment connaître le métier, et bien souvent sans en avoir la vocation. On a donc tendance à reproduire les méthodes d’éducation qui nous ont été appliquées par nos propres parent, avec une correction par ci par là.
Finalement, l’essentiel est que l’enfant se sente soutenu et aimé. Et il ne faut surtout pas suivre à la lettre les conseils de tous ces théoriciens de l’éducation.
C’est très bon les protéines en poudre, les vaches en sont folles.
Il me semble que nous avons évolué pour mieux résister à des carences temporaires qu’à des excès continuels. Mais ce n’est que mon avis personnel.
Et puis il y a cette déplorable américanistion des esprits : si une chose est bonne, il en faut plus ("more" est un mot-clé de la pensée publicitaire).
Les Perses ont toujours considéré, et à juste titre, les Bédouins comme des sauvages et des arriérés.
Cette renaissance de la vielle religion avestique devait arriver un jour.
Les ayatollah sont des traîtres à la culture perse et les peuples de l’Iran finiront un jour par se demander pourquoi ils devraient se prosterner dans la direction de l’idole des Bédouins.