"Il n’est jamais aisé d’être du camp de ceux qui refusent d’être d’un coté ou de l’autre du schéma manichéen."
Absolument, vous savez, j’ai été contre la guerre en Irak, je ne crois pas à la théorie officielle du 11 septembre, mais je me refuse de sombrer d’autres théories toutes faits, je suis de ceux qui critiquent le salafisme à la française, mais je suis contre l’islamophobie, je ne crois pas à la théorie de l’évolution etc...
Mes avis sont en fait très (très) nuancé, mais pour dire qu’à chaque fois j’essaie d’étudier la question. Je peux, en outre me tromper, et c’est là que le débat est intéressant. Les musulmans ont l’habitude dire (mais ne l’appliquent pas trop !) :
"Que Dieu fasse miséricorde à celui qui me montre erreurs (ou pêchés)"
J’adore cette phrase.
Ca m’amène à votre seconde idée :
"La géopolitique nous enseignant d’étudier le monde réel, et non pas le monde idéal, nous ne pouvons nous contenter de qualifier tout syrien critique du régime comme agent automatique de tel ou tel potentat atlantiste."
Exactement, je ne pouvais mieux l’exprimer ! Revenons aux faits !
Oui, je pense qu’il y a un gros problème de parler de la Syrie (ou tout autre sujet) sans maîtrisez le sujet mais en venant avec des grands principes qui, s’ils sont valables, demandent forcément une adaptation au cas présent.
La Lybie, par exemple, j’ai lu un peu près tout ce qui a été dit, et franchement, si j’ai mon avis, que j’ai exposé très briévement ici, je ne me permettrais pas d’avoir un avis tranché, parce que je considère qu’il y a certaines informations qui manquent.
Quant à la résistance des Assads, j’en parlerais dans ma prochaine vidéo :)
Je fais court parce que voir un texte ponctué de "ça ne te gêne pas qu’on assassine des policiers" et " tu veux livrer le pays à ton ennemi", c’est... je ne sais pas.