• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Vaquette

Vaquette

L'IndispensablE Tristan-Edern VAQUETTE - en personne.

Tableau de bord

  • Premier article le 11/06/2013
  • Modérateur depuis le 02/07/2013
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 26 94 330
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires




  • 2 votes
    Vaquette Vaquette 31 juillet 2013 02:41

    Merci pour tes conseils confraternels, juste, moi, je ne porte pas de crête. Si tu avais passé par-dessus la forme brutale du début de mon copier-coller, tu aurais peut-être pu essayer de comprendre ça qui est longuement expliqué. Et puis aussi (qui est longuement expliqué) que c’est délibérément que ma forme en général (depuis mon look jusqu’à manifestement mes copier-coller) met une barrière d’entrée, ça permet que ceux qui n’ont pas envie de faire des efforts mais juste de se retrouver dans ce qu’ils connaissent déjà, facilement (et moi je pense que c’est la plaie de notre époque, ça, la facilité, le manque d’exigence) n’aient pas envie d’entrer. Manifestement, ça marche toujours aussi bien.



  • 1 vote
    Vaquette Vaquette 31 juillet 2013 02:12

    Non. J’avais regardé ça à l’époque (c’était la création de E&R, la première université d’été en banlieue parisienne je crois ouest un peu lointaine ; complètement au hasard, je dirais genre vers 2008). Je peux même vous confier que j’avais été convié là-bas, que j’avais failli y aller par curiosité, parce que quelque chose de nouveau et d’indéfini s’y créait et qu’au dernier moment, j’ai senti le traquenard et rétrospectivement, je suis ravi de ne pas avoir été la caution punk de là-bas (de toute façon, je me connais, j’y aurais mis mon bordel et ça se serait mal passé). Si je ne mélange pas tout, mon spectacle de l’époque était mis en scène par une militante très impliquée du parti (qui jouait souvent aussi à la Main d’Or), d’une certaine façon, à cause de ça, j’ai suivi la création du mouvement assez précisément, c’est pour ça que j’avais regardé la vidéo.
    Cela étant, j’ai fait comme vous en me disant qu’avec mes souvenirs je pourrais peut-être taper des mots clefs plus efficaces mais effectivement, aucune trace de ce discours. C’est étrange tout de même que les gens de E&R n’assument pas de divulguer un événement on ne peut plus public. Il ne vous reste qu’à me faire confiance mais je comprendrais que vu les circonstances ça ne soit pas tout à fait le cas même si je vous réaffirme ici que ce que je raconte dans la vidéo est absolument vrai quant à l’essentiel (après, j’ai pu mélanger des détails, mais l’histoire du condamné à mort grec et la mise au point sous-jacente, elle m’avait marquée et je suis certain de l’intention de Le Pen à ce moment-là). De toute façon, une fois encore, cette preuve, ce sont les gens d’E&R qui l’ont, si je mens, qu’ils ressortent la vidéo (non coupée...)...



  • 1 vote
    Vaquette Vaquette 31 juillet 2013 01:49

    @Flifuche.

    Décidément, tu as une vision très particulière du monde (qui pousse l’idéologie soralienne jusqu’à la caricature). Ainsi, pour toi, la politique, "l’organisation de la société", hop !, par un glissement très… particulier, ça devient le plus naturellement du monde "devenir dictateur" – j’hésite entre trouver ça risible et terrorisant. Tu vois, pour moi, la politique ça peut aussi (et surtout, j’en conviens) être en lieu et place d’une dictature centralisée quelques personnes libres et responsables qui, en coopération, décident d’organiser leur vie à l’échelle par exemple de leur quartier et alors, tu en conviendras j’espère, mon exemple d’un coup n’est plus du tout à côté de la plaque.

    Et d’ailleurs, si ta vision n’était pas celle en amont de Soral, il ne produirait pas ici et ailleurs par centaines des petits soldats décérébrés (sois rassuré, je ne dis pas du tout ça pour toi (ni pour l’Argentin ni…), tu as l’air de savoir a minima utiliser les outils intellectuel) dressés à défendre leur maître, leur gourou. Et tiens !, même, je te parie que tu ne trouveras pratiquement aucune personne qui connaît et apprécie mon travail qui se comporterait de cette façon (aussi pavlovienne, sectaire et hargneuse) et je suis certain que ce n’est pas un hasard, c’est parce que moi, d’abord je ne suis et ne veux être le maître ni le gourou de personne, que je ne veux aucun soldat obéissant se revendiquant de moi ou de ma pensée et que je tente modestement d’instiller tout le contraire dans la tête de ceux qui s’intéressent à mon travail : de l’intelligence, du doute, un refus de l’obéissance imbécile et une volonté d’affirmation de soi dans l’exigence – on est très loin de Soral…

    Ensuite, je te cite : "ce que tu dis sur la personne de Soral ne m’intéresse pas". Eh bien !, tu as grand tort. Non pas que la personne de Soral possède un intérêt remarquable en soit, non, mais parce que l’humain est infiniment plus intéressant que les généralités idéologiques qui servent essentiellement à meubler le temps sur Internet et se donnant un personnage valorisé de "penseur" (rires !) (c’est d’ailleurs pour ça que j’écris en ce moment un roman plutôt que des pensums comme ton idole, il y a dans le genre romanesque une vérité et une acuité que n’aura jamais la pensée seule sans chair – c’était juste une digression, quoique). Mais plus encore que cela, l’humain est toujours en amont du discours idéologique et les seuls qui ont espéré l’inverse ont donné naissance aux pires barbaries de l’Histoire en voulant créer ex-nihilo un homme nouveau conforme, non pas au produit d’une nature, d’un déterminisme social, de traumas, etc., ce qu’il est, non, mais d’un dogme "parfait" – là je n’hésite plus, ce n’est pas risible, c’est juste terrorisant.

    Alors voilà, j’affirme ici que si Soral au fond de lui n’était pas un individu dévoré par la haine et l’envie, ses prises de positions "politiques" (disons du moins conformes avec ta vision de la politique – voir au-dessus) seraient radicalement différentes exactement de la même façon que si j’avais été un petit garçon comme les autres très heureux d’être avec ses petits camarades et sentant au fond de lui qu’il leur ressemble, je ne défendrais pas une vision du monde où la liberté et la déviance sont à ce point centrales. Ce n’était finalement pas une digression au-dessus, tu vois, ça m’intéresserait mille fois plus (juste parce que, objectivement, ce serait plus intéressant) que Soral ait le courage d’essayer d’être écrivain et qu’il nous raconte ce qu’il a au fond des tripes et qui a ainsi donné naissance à sa haine en général et sa haine des Juifs en particulier, et puis aussi sa mythification de la force et du chef, et puis aussi…, etc., il en aurait des choses à nous dire, comme tout humain qui se livre à nu, voilà, je préférerais qu’il nous ponde un roman d’un magnifique pertinence humaine (par pitié !, ne me dites pas "Chute !" (ou alors pour rire)) plutôt qu’il nous sorte le mois prochain la même vidéo que d’habitude pour dénoncer "le Juif" qui comme chacun sait est partout.

    Pour ma part, c’est ce travail que je poursuis et il convient mieux à mon exigence et mon désir de profondeur. Probablement moins à la demande de tous ceux qui ont envie de consommer leur temps de cerveau utile en matant des vidéos sur le web pour conforter leur haine. Mais ce n’est pas très grave.



  • 2 votes
    Vaquette Vaquette 31 juillet 2013 00:48

    Excuse-moi Elfableo, je ne vais pas prendre la peine de te rédiger (ou de faire semblant) un post qui aurait l’air de répondre précisément au tien, tu imagineras sans peine que ça fait 10.227 fois que je réponds ici ou là sur mon look, j’ai donc du mal à me renouveler (et puis je n’ai pas que ça à foutre). En conséquence je te copie-colle une longue réponse qui explique tout ça que j’ai postée dans les coms de l’épisode 12 (sur ce site, ici : http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/une-histoire-de-censure-episode-12-39612 ), ça remettra peut-être en cause tes a priori, disons, esthétiques, qui sait ? :

    Bon, je vais essayer de répondre à tout le monde d’un coup d’un seul.

    Je commence par un copier-coller d’une réponse que j’avais faite sur un autre site il y a quelques temps, vous me pardonnerez le ton probablement trop vindicatif (mais l’ambiance n’était pas la même sur le site en question), le fond de ce que j’ai à dire est néanmoins pertinent :

    "@ XXX et à tous les crétins qui me ressortent la tarte à la crème de ma coupe de cheveux puisque c’est la seule chose qu’ils sont en mesure de percevoir de mon discours et/ou de mon travail : un islamiste avec une barbe, un faf avec un blouson Lonsdale casual, un branleur de banlieue avec un survet, des Nike et du bling-bling, etc., il cherche à marquer sa ressemblance, son appartenance à un groupe pour se fondre dans un collectif qui – effectivement – le rassure tant son individualité ne lui semble pas assez forte pour s’imposer. Quiconque est a minima lucide s’apercevra que ma démarche est à l’exact opposé : il est difficilement contestable que mon "look" n’appartient absolument qu’à moi (ne serait-ce que parce que, mon cher XXX, tu es probablement bien trop faignant pour te coiffer comme ça tous les matins et de toute façon trop pleutre et pusillanime pour sortir dans la rue en étant remarquable et conséquemment remarqué) et qu’a contrario d’un uniforme, il a pour ambition très modeste (une fois encore, fort heureusement, je ne pense pas pouvoir être réduit à ma seule apparence anecdotique et de très loin) d’afficher ma singularité et puis aussi de montrer à tous que justement on peut s’affirmer de façon singulière et côtoyer malgré cela "la société" sans grands dégâts ni pour elle ni pour moi. Je vous laisse réfléchir à ça, assènerait Vaquette dans je ne sais plus lequel de ses (merveilleux) spectacles…"

    Alors oui, Nora, mon apparence est un "faux look de faux punk" mais un vrai look de vrai Vaquette, ça tombe bien, c’était mon but. Après, que ma singularité ne vienne pas de nulle part (en l’occurrence du mouvement punk qui a été une "révélation" à 17 ans comme plein de jeunes gens à cet âge) et que j’en ai conscience et l’affirme et l’assume, je trouve que ce diptyque est très signifiant et même sain : savoir d’où on vient, avoir des racines, mais chercher, non pas à les renier, mais à les dépasser, à grandir, à aller voir ailleurs tout en restant fidèle. Ça a donné mon look mais aussi par exemple, musicalement, le premier morceau de mon dernier CD (http://www.crevez-tous.com/mp3/creve_vaquette.html), une façon de dire "je viens du punk" mais aussi "aujourd’hui, on est en 2008 et la musique que j’ai envie d’écouter et de composer se rapproche plus du hip-hop et de l’électro parce que je n’ai pas envie de faire partie de ces gens qui, passés 40 ans, continuent à écouter uniquement les disques qu’ils aimaient à 20 ans", aimer une musique (c’est valable évidemment pour tous les arts et par-delà pour plein d’autres choses, ses idées ou son pays par exemple), ce n’est pas la regarder mourir en l’enfermant dans un bocal mais de la faire vivre et évoluer avec son temps. 

    Quant à savoir (ça, c’est pour Caracole mais je vais revenir à Nora très vite) si ça fait de moi "quelqu’un qui n’est jamais naturel, toujours en représentation, en spectacle", bah !, tu crois qu’un cadre qui porte une cravate est lui ou qu’il représente à cet instant la projection de ce qu’il (et de ce que les autres attendent de lui) estime être sa position sociale ? Et c’est évidemment tout aussi vrai pour les rappeurs à casquette ou les profs à barbe en loden ou… On se construit tous en société (je vous renvoie à "la Volupté de l’honneur" de Pirandello) et en cela comme en tout, le début de la libération d’une aliénation psychologique (une addiction par exemple, un enfermement dans une projection, toutes les névroses en général, etc.) passe par la prise de conscience de cette aliénation. Je pense qu’en mettant en scène, en affirmant à moi-même et aux autres de façon aussi ostensible le rôle social dans lequel me fait entrer mon look, c’est une façon de dire à tous, à commencer par moi, "Ouh ! Ouh ! Faites gaffe ! C’est du jeu !" et de risquer moins qu’un cadre à cravate ou qu’un rappeur à casquette de prendre trop au sérieux cette codification sociale ou en tout cas de ne même pas s’en rendre compte. Sur ça comme sur énormément de choses, je jure que je ne prétends certainement pas montrer un chemin universel que chacun devrait suivre, juste, quant à moi, modestement, je crois cette explication a minima recevable.

    Je reviens à toi Nora, comme promis, parce que de que tu dis est très intéressant. Quand j’ai découvert adolescent Thiéfaine puis les Bérurier noir, j’ai trouvé ça du plus haut ridicule et je me suis foutu de la gueule (avec une certaine morgue : petit, j’étais encore pire que je ne le suis) respectivement de la copine et du copain qui m’avait fait écouter ça. Et puis, un peu de temps est passé, heureusement pour moi pas trop, et j’ai passé par-dessus mes préjugés et mes certitudes (strictement) réactionnaires et je suis devenu "fan" des deux. À l’opposé, il y a quelques années, j’ai écouté comme "tout le monde" j’imagine un titre de Didier Super et j’ai tout de suite trouvé ça bien. Et puis, en dix minutes, deux heures ou trois mois j’en avais fait le tour parce qu’il n’y a absolument aucune profondeur chez ce monsieur (je ne digresse pas sinon je vais faire 207 pages, mais c’est à mes yeux le problème principal du web : la surexposition qu’il donne à des choses immédiatement compréhensibles (parce qu’on est là pour passer 20 secondes sur un site, pas pour creuser un sujet) et qui plaisent "à tout le monde" parce qu’un buzz, c’est un truc que tout le monde envoie à ses copains qui l’envoient à leur tour sinon la chaîne promotionnelle se brise)).

    Il y a longtemps, j’ai écrit dans une chanson "Je ne crois pas (…) que ce qui est facile puisse avoir de la valeur". Ça ne veut pas dire que tout ce qui est difficile est valeureux, juste, quelque chose qui se comprend et nous plaît immédiatement est la plupart du temps très superficiel et qu’à l’inverse, en art comme en toute chose, grandir nécessite des efforts et du temps. Une fois encore, ta réaction épidermique puis ton extrêmement sain et valeureux désir de remettre en cause tes préjugés à mon égard n’est bien sûr pas la preuve que j’ai un talent fou, juste, ce n’est peut-être pas un si mauvais signe que ça, ma façon de rebuter au premier abord la plupart des gens qui veulent se faire une idée de mon travail en dix secondes comme il le ferait pour Didier Super.

    Après, je ne vais pas te raconter des conneries en t’expliquant que j’ai construit délibérément une façade horripilante (pour reprendre tes mots) afin que seuls les plus méritants parmi les spectateurs puissent avoir accès à mon ImmensE talent, ce serait ridicule, cela étant, avec le recul, je suis certain que tout ceci ne s’est pas construit par hasard, je veux dire qu’il y a forcément un lien entre l’exigence que je mets dans mon travail, cette conscience que j’ai que ce qui est facile n’a pas de valeur, le fait aussi que les artistes que j’aime sont pratiquement toujours perçus comme difficiles (soit parce qu’ils sont radicaux, soit parce qu’ils sont formellement "intellos", soit les deux ensemble (mes préférés…)) et le fait que mon personnage se soit peu à peu construit en rebutant au premier abord la plupart. Tu me diras sur le long terme, j’en connais pas mal qui ont eu du mal au début et qui aujourd’hui connaissent et apprécient profondément mon travail. On verra…



  • 4 votes
    Vaquette Vaquette 31 juillet 2013 00:14

    Ami-camarade l’Argentin,
    Ton texte est édifiant et je ne peux que te renvoyer à ce que je dis plus haut : je ne revendique pas cette partie de mes propos et je pense que chacun peut comprendre que lorsqu’on s’exprime à l’oral et presque au débotté, il est quasiment impossible d’avoir la même rigueur que lorsqu’on publie un texte auquel on a pris la peine de réfléchir. Alors voilà, je prends acte des infos que tu donnes ci-dessus et le plus clairement du monde j’exprime ici sans la moindre ironie le regret d’avoir mis dans le même panier les régimes syriens ou iraniens et celui de Chavez.
    Si je voulais botter en touche, je pourrais ajouter (ce serait une mauvaise excuse, je le concède, mais ce serait néanmoins vrai) que c’est pas moi, m’sieur, c’est Soral qu’a commencé ! Si on entendait plus souvent des gens qui font Attention, certains déifient de la même façon Chavez et Bachar el-Assad, mais ça n’a rien a voir, méfiance !, quelqu’un d’insuffisamment informé sur le sujet comme moi ferait moins facilement la confusion.
    Trois heures de colle quand même ?, pffff !, vous êtes pas cool m’sieur...

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité


Palmarès

Publicité