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Vivre est un village

Vivre est un village

Consultant en systèmes d'Information logistique France Mexique Espagne Allemagne de 1969 à 2012 CONVIVIALISTE MILITANT !!! Ivan Illich La convivialité « Si les outils ne sont pas dès maintenant soumis à un contrôle politique, la coopération des bureaucrates du bien-être et des bureaucrates de l’idéologie1  nous fera crever de “bonheur”. La liberté et la dignité de l’être humain continueront à se dégrader, ainsi s’établira un asservissement sans précédent de l’homme à son outil. » Dans ce texte phare, Ivan Illich amplifie et radicalise sa critique de la société industrielle. Dénonçant la servitude née du productivisme, le gigantisme des outils, le culte de la croissance et de la réussite matérielle, il oppose à la « menace d’une apocalypse technocratique » la « vision d’une société conviviale ». Ce n’est que par la redécouverte de l’espace du bien-vivre, qu’Illich appelait la convivialité, que les sociétés s’humaniseront. Ivan Illich (1926-2002) Il a dirigé l’université catholique de Porto Rico avant de fonder, au Mexique, le Centre international de documentation (CIDOC).

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    Vivre est un village Vivre est un village 17 décembre 2023 11:20

    KARIM KATTAN

    Écrivain palestinien, né à Jérusalem. Il a reçu le prix des Cinq continents de la francophonie en 2021 pour son premier roman Le Palais des deux collines (éd. Elyzad, 2021). Son prochain roman, L’Éden à l’aube, doit paraître en 2024.

    Comme si les Palestiniens n’avaient pas leur mot à dire

    https://blogs.mediapart.fr/karim-kattan/blog/151223/comme-si-les-palestiniens-n-avaient-pas-leur-mot-dire
    Rien ne peut justifier près de 20,000 morts, ni une situation que les observateurs internationaux, accoutumés pourtant à l’horreur, qualifient d’« enfer sur terre. » On aurait cru que dire cela, c’est énoncer une évidence. Et pourtant, nous nous retrouvons à devoir en débattre. Ce n’est, pour nous Palestiniens, rien de neuf. Chaque jour de nos vies, nous sommes sommés de démontrer pourquoi nous aurions le droit de vivre libres, en sécurité et avec dignité et sommes disqualifiés d’avoir un avis sur nous-mêmes.

    Il y aurait, dans ce monde, selon l’article et la sagesse commune, des camps, « pro-Palestiniens » et « pro-Israéliens », qui sont tels des supporters d’un match de foot où personne ne meurt et tout le monde a accès à la balle. Tout comme la division ahurissante, mais acceptée, en catégories de « juifs » et d’« Arabes » (comme s’il n’y avait pas des communautés juives arabes), cet élément de langage n’a aucun sens et est même intentionnellement malveillant : car notre liberté ne se fait pas aux dépens des autres — sauf s’ils conçoivent leur droit uniquement comme notre assujettissement.

    Voilà l’évidence. La justice est la justice pour tous. La libération de ce système de domination dont on voit la manifestation la plus abominable aujourd’hui est une libération pour tous. On peut – on doit – exiger la liberté et l’égalité pour tous en Israël-Palestine. Ceux qui veulent faire croire qu’il y a des équipes, des mondes irréconciliables, ne veulent ni liberté, ni justice pour nous : ils veulent seulement nous enfoncer dans le cauchemar sécuritaire et ethno-national et les violences coloniales, pathologiques, qui nous ravagent.

    Nous ne pouvons en sortir que collectivement. Il faut appeler à la fin immédiate du massacre perpétré par Israël. Il faut appeler à un cessez-le-feu, à une libération inconditionnelle et immédiate de tous les otages du Hamas, de tous les prisonniers palestiniens détenus illégalement par Israël, sans quoi nous nous rendons tous complices de ce qui se déroule sous nos yeux. C’est une tache indélébile sur nos âmes à tous. Tergiverser est dangereux. La clarté morale nous oblige. Il est encore temps de décrire précisément et dénoncer avec courage.



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    Vivre est un village Vivre est un village 17 décembre 2023 10:12
    La solidarité avec la Palestine sur un point de bascule

    Chaque week-end, le mouvement de solidarité avec les Palestiniens organise des manifestations pour appeler au cessez-le-feu. Les défilés sont moins nourris qu’en 2014, mais une nouvelle génération politique, forgée dans une décennie de répression aux relents islamophobes, émerge. https://www.mediapart.fr/journal/politique/161223/la-solidarite-avec-la-palestine-sur-un-point-de-bascule

    Emmanuel Riondé https://blogs.mediapart.fr/emmanuel-rionde

    Pour Rima Hassan, le vent est en train de tourner. « En octobrel’immense majorité des mobilisations liées au conflit dans le monde ont été propalestiniennes, rappelle-t-elle. Aujourd’hui, se définir pro-israélien, c’est perçu comme étant pro-apartheid, pro-colonisation, c’est de plus en plus difficile à tenir. Vu l’ampleur de la violence déployée à Gaza, leur discours s’effrite dans l’espace public. Je pense que nous sommes sur un moment de bascule, y compris pour le mouvement de solidarité. » Une bascule chargée, comme rarement dans l’histoire du conflit, d’inconnue politique. Heureuse de voir débarquer à ses côtés de nouvelles générations de militant·es, dont « la relève » des juifs anticoloniaux de Tsedek, Michèle Sibony l’avoue sans détour : « J’ai une peur bleue du jour d’après. »


    A bientôt. Amitié.



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    Vivre est un village Vivre est un village 17 décembre 2023 09:52
    CONCERTS « TREMPLIN » DU SAMEDI16 décembre 2023 à 16h

    Avec le généreux soutien d’Aline FORIEL-DESTEZET
    Maxime GRIZARD, violoncelle CNSMD de Paris
    Alexis GRIZARD, orgue CNSMD de Paris

    associant à son programme les étudiants des meilleures classes d’orgue, en cycle concertiste ou perfectionnement, Plein Jeu veut apporter soutien et encouragements au démarrage de leur carrière.

    PROGRAMME

    Claude BALBASTRE (1724-1799)
    – QUAND JESUS NAQUIT A NOËL

    JOHANN SEBASTIAN BACH (1685-1750)
    – SARABANDE ET GIGUE, EXTRAITS DE LA 4EME SUITE POUR VILONCELE

    JOHANN SEBASTIAN BACH
    – CHORAL « WACHET AUF RUFT UNS DIE STIMME » BWV 645

    FELIX MENDELSSOHN (1809-1847)
    – OUVERTURE DE PAULUS

    MAX BRUCH (1838-1920)
    – KOL NIDREI VIOLONCELLE ET ORGUE

    JOHANN SEBASTIAN BACH
    – PRELUDE ET FUGUE EN SOL MMAJEURBWV 541

    ERNEST BLOCH (1880-1959)
    – PRIERE VIOLONCELLE ET ORGUE
    JOHANN SEBASTIAN BACH
    – SINFONIA DE LA CANTATE N° 29



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    Vivre est un village Vivre est un village 17 décembre 2023 09:48

    Samedi 16 Décembre :

    CÉDRIC LÉPINE

    https://blogs.mediapart.fr/edition/cinemas-mediterraneens/article/241123/sarlat-2023-la-chimere-dalice-rohrwacher

    Diplômé à l’Université de Reims en histoire, à Paris I Panthéon Sorbonne en archéologie et à Paris VII Denis Diderot en anthropologie. Critique de cinéma pour des revues et des sites Internet (Mediapart, Les Fiches du Cinéma, ALCA), rédacteur correspondant en France de la revue en ligne et en espagnol1 

    "LatAm Cinema" dédiée à l’actualité de l’industrie cinématographique en Amérique latine, collaborateur des festivals "Cinélatino, Rencontres de Toulouse" et de "Viva Mexico" à Paris, spécialiste des cinémas latino-américains


    BILLET DE BLOG 24 NOVEMBRE 2023

    Sarlat 2023 : "La Chimère" d’Alice Rohrwacher

    Après une longue absence, Arthur est de retour dans une petite ville du bord de la mer Tyrrhénienne en Italie, où il retrouve sa bande de pilleurs de tombes étrusques dans laquelle il apporte son don pour sentir le vide sous terre.

    Dans un cinéma qui s’enracine dans des origines profondément anciennes et notamment étrusque comme il était déjà question dans Les Merveilles (Le Meraviglie, 2014), Alice Rohrwacher saisit un monde où le naturalisme bucolique rencontre le merveilleux du surgissement de l’espace sacré qui apparaît ici avec les traces archéologiques. Tout commence avec le surgissement d’un personnage atypique qui réalise son « retour du fils prodigue » dans un palais qui semble avoir échappé au temps où trône une majestueuse Isabelle Rossellini comme héritière du cinéma néoréaliste italien rencontrant le réalisme bucolique sacré d’Alice Rohrwacher. Il en résulte une reconstitution de communautés en marge de la société qui tentent de faire famille autrement, en dehors d’activités économiques reconnues par la loi dans un monde suspendu dans le temps tandis que la crise écologique, via cette présence menaçante d’une usine, impose son épée de Damoclès sur toute une communauté qui ne peut dès lors plus feindre l’innocence en suivant notamment diverses chimères.



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    Vivre est un village Vivre est un village 17 décembre 2023 09:43

    Vendredi 15 Décembre :

    JUSTE UN SOUVENIR AvecMyriam BOYERet la participation de Philippe VINCENT

     

    En disant les mots de Cocteau, Vian, Mouloudji, Queneau, Trenet… Myriam Boyer traverse les chansons qui jalonnent l’existence. Elle les joue en un grand monologue passionné, une déclaration d’amour au théâtre et à la vie. Juste un souvenir, c’est une chanson sans musique, les paroles d’un rêve qui ne veut pas finir. Pour partager le temps d’un soir un éternel présent.

    En disant les mots de Cocteau, Vian, Mouloudji, Queneau, Trenet… Myriam Boyer traverse les chansons qui jalonnent l’existence. Elle les joue en un grand monologue passionné, une déclaration d’amour au théâtre et à la vie. Juste un souvenir, c’est une chanson sans musique, les paroles d’un rêve qui ne veut pas finir. Pour partager le temps d’un soir un éternel présent. JUSTE UN SOUVENIR MYRIAM BOYER TEXTES DE JEAN COCTEAU - BORIS VIAN - LOUIS ARAGON MARCEL MOULOUDJI - RAYMOND QUENEAU - CHARLES TRENET... DANS LISTE DES CHANSONS DITES SUR SCÈNE
     Oreste Rossi, « Un souvenir »
     Michel Vaucaire, « Comme au théâtre » ; « La complainte des souvenirs »
     Boris Vian, « J’ai rêvé d’un piano »
     Francis Carco, « Chanson tendre »
     Jane Bos, « Dans la fumée »
     Charles Cachant (dit Charlys), « Où sont tous mes amants »
     Marcel Mouloudji, « Que le temps passe vite » ; « Le mal de Paris »
     Raymond Queneau, « Si tu t’imagines »
     Martial Carré, « La chose - les ratés de la bagatelle »
     Marc Robine, « Les rues de Paris »
     André Decaye, « Où est-il donc ? »
     Charles Trenet, « Coin de rue »
     Lucienne Boyer, « Ah ! c’qu’on s’aimait »
     Jacques Prévert, « Deux escargots s’en vont à l’enterrement »
     Jean Renoir, « La Complainte de la Butte »
     André Varel, « Est-ce ma faute ? »
     Louis Aragon, « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? »
     Edmond Bouchaud, « La Coco »
     Jean Cocteau, « La Dame de Monte-Carlo »
     Georges Chelon, « Allons enfants »
     Raymond Asso, « Tout fout l’camp » ENTRETIEN 3 « JE N’AI PAS PEUR DE L’ÉMOTION » ENTRETIEN AVEC MYRIAM BOYER
     Juste un souvenir, c’est une compilation de souvenirs ? Avec ce spectacle, je me fais plaisir. On n’ose plus mais… Je me suis fait un cadeau ! Quand j’étais gamine, dans le quartier de la Mulatière à Lyon, mon père m’emmenait dans les bistrots où se rendaient les mariniers. Il me faisait monter sur la table et je me mettais à chanter. Pas pour faire la manche, mais pour s’amuser. Les gens s’arrêtaient et me regardaient. Je faisais pleurer les clodos, les couples dansaient… Il y régnait une vraie misère mais c’était vivant. Je chantais les chansons de la radio de l’époque, à commencer par Edith Piaf. Donc sans le savoir, toute ma vie, je portais en moi ces textes extraordinaires. J’en ai d’ailleurs fait un film : La Mère Christain (1998).
     Comment transposer au théâtre des paroles de chanson ? On n’accède pas à l’intégralité d’un texte quand on le chante. Quand on en tire que les paroles, on découvre son intemporalité. La musique, parfois, ancre trop un texte dans son époque. Ces grands écrivains que sont Vian, Cocteau, etc, écrivaient de petites chansons toutes simples mais universelles ! On ressent l’amusement qu’ils ont eu à les composer. C’est flagrant dans La Dame de MonteCarlo. On redécouvre la qualité littéraire de ces textes. Pour une comédienne, l’exercice est merveilleux. Cela a beau être des chansons, je les interprète. Pas comme une chanteuse, mais comme une comédienne ! J’ai le plaisir de partager ce que j’aime. C’est une façon pour moi de me raconter. J’arrive sur scène pour apporter aux gens un bouquet de chansons.

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