Cela dit, la démocratie directe ne peut être d’extrême-droite, vu que c’est le peuple qui vote... Ce qui est intéressant, c’est que ce sont les franges politiques non représentées au parlement qui plaide pour la démocratie directe.
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Personnellement, ce qui m’étonne, c’est de toujours avoir à accoler un adjectif au terme démocratie - représentative, directe, participative...
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En fait, soyons rigoureux : le terme de démocratie ne peut pas désigner le système actuel. Si le peuple vote, il ne gouverne pas. Il faudrait plutôt désigner le système actuel de démolecture...
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On se retrouve donc avec une sorte de monarchie, dotée d’un monarque en cdd de 5 ans.
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Cette précarité au travail du souverain, le pousse ou au clientélisme, ou à la démagogie, et, en fait à l’irresponsabilité car il gouverne au nom de tous.
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Le meilleur système de gouvernement restera toujours la monarchie héréditaire, car le monarque est alors responsable devant sa descendance, qui lui tient charnellement à coeur, de toutes ses décisions. Il doit absolument lui transmettre l’autorité sur un pays le plus prospère possible. Et c’est là que peut émerger une véritable notion de bien commun.
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Le système actuel, en faisant choisir par le peuple un monarque irresponsable et corruptible, consiste à organiser un éternel combat pour s’emparer de l’autorité (Art 4 de la constitution : les partis concourent au suffrage), sur le modèle de l’économie de marché, entre des corporations politiques spécialisées (les partis). Il souffre d’un tropisme naturel vers le marketing et la mauvaise foi. Il ne permet pas l’émergence d’un gouvernement de "vérité".
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Ce système est dans l’intérêt des puissances d’argent qui, seules, ont les moyens d’influencer les choix des électeurs par des trésors de manipulation, de corruption et de désinformation.
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C’est une monarchie hypocrite, ou le monarque irresponsable ne peut gouverner qu’en substituant le soucis du bien commun par les intérêts particuliers qui l’ont fait.
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Aucun Roi, en considérant l’avenir de sa progéniture, n’aurait considéré correct de favoriser les délocalisations, ni d’ouvrir les frontière à tout vent, ni de céder la souveraineté monétaire du pays, ...
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Au contraire, nos professionnels de la politiques, n’ayant aucune responsabilité vis-à-vis du bien commun, ne font que vendre la pays par morceaux, ceci, bien-sûr dans le soucis de leur propre progéniture.
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Le gouvernement du système actuel c’est "après moi le déluge".
Le gouvernement du système monarchique, c’est "après moi, mon fils".
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Sûr que dans le second cas, le gouvernement est bien plus soucieux de l’état du pays...