Pourquoi les pays d’occidents se sont-il dotés d’une fausse monnaie ?
Parce que certains en profitent pour s’attribuer des faux droits, en acquérant des choses qu’ils ne pourraient acquérir dans un fonctionnement correct.
La concurrence des monnaies existe : c’est la concurrence du papier monnaie-crédit : ne sommes-nous pas assaillis sans cesse par des offres alléchantes de crédit ?
La fausse-monnaie des banques privées est couverte par les banques centrales, laissées les mains libres par les Etats. Les Etats ne doivent plus tolérer ces fausses monnaies.
C’est la raison pour laquelle les Etats doivent reprendre le contrôle de l’émission monétaire.
Mais le problème reste : sachant que les politiciens dépendent largement des sommes allouées par les faux-monnayeurs pour concourir aux élections, ils peuvent difficilement clamer vouloir restaurer le contrôle monétaire par l’état.
La triche alimente la triche.
Quant à la position de Simonot, elle est classique des libertariens. Ils ne perçoivent pas l’intérêt d’une autorité politique, qu’ils jugent toujours arbitraire et corrompue, et qu’ils souhaitent donc toujours affaiblir au maximum.
C’est une erreur de calcul, car sitôt l’autorité politique s’éclipse, déjà une multitude d’apprentis tyrans se pointent à l’horizon, et alors s’installe la loi de la jungle. Le phénomène est largement documenté, comme à la fin de l’empire Romain, où encore à la fin de la dynastie carolingienne, dont l’écroulement laisse place à la féodalité.