@ Libellule 2,
Je ne compare pas les 2 car il n’ont rien à voir ...
- Harki : tout simplement traître aux siens ... à son pays, collabore avec le colon ... pas pour amour du colon, mais peur de sa puissance.
- Tirailleur sénégalais, marocain ou autres : Les tirailleurs sont un corps de militaires appartenant à l’armée coloniale.
Les 2 sont ridicules ... mais les harkis sont méprisables ... en plus d’être haïssables.
J’ai bien étudié la guerre d’Algérie ... pour plusieurs raisons. Le FLN, bien qu’il y ait des pourris parmi eux ... c’était tout de même l’armée de libération ... les vrais résistants !
Quand j’étudiais l’affaire ... j’avais même interviewé des personnes concernées ... des harkis reconnaissent qu’ils n’aiment vraiment pas la France,même s’ils y vivent et se comportent et s’habillent comme il y a un siècle en Algérie ... les gens du FLN, il y en a eu d’admirables ... respectés même par le Général De Gaulle, qui les saluais militairement.
Il semble que bcp gens parlent de la révolution algérienne uniquement en se basant sur ce que les médias disent ...
Bref, un traître est un traître ... un soldat est un soldat !
Citation de Cicéron qui s’applique aussi à l’Algérie de l’époque :
« Une nation peut survivre à ses imbéciles, et même à ses ambitieux. Mais elle ne peut survivre à la trahison de l’intérieur.
Un ennemi aux portes est moins redoutable, parce qu’il est connu et il porte ses bannières ouvertement.
Mais le traître se déplace parmi ceux dans l’enceinte, librement.
Ses chuchotements astucieux bruissant par toutes les ruelles, entendues dans les couloirs mêmes du gouvernement.
Parce
que le traître n’apparaît pas traître, il parle dans des accents
familiers à ses victimes, et il porte leur visage et leurs vêtements, et
il fait appel à la bassesse qui se situe profondément aux cœurs de tous
les hommes.
Il décompose l’âme d’une nation, il travaille
secrètement et en inconnu pendant la nuit pour miner les piliers de la
cité, il infecte le corps politique de sorte qu’il ne puisse plus lui
résister.
Un meurtrier est moins à craindre que le traître. »
Ciceron.