J’ai pas de gourou moi contrairement à vous la religieuse illuminé.
"Ainsi voyait-on le premier stigmatiser le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, pour sa tendance à conférer à Robespierre et Saint-Just (manque Marat) les avancées essentielles de la révolution de 1789, pendant que la seconde voyait dans les bonnets phrygiens du 18 mars 2012 à la Bastille la promesse d’une Terreur révolutionnaire à venir. Etonnante conjonction a priori mais qui ne devrait surprendre personne en vérité. D’un côté les bien-pensants estimant que contre une oppression monarchique ultra-violente et plus que millénaire confinant autant de générations de "gueux" à la misère, la révolution de 1789 aurait dû se faire avec des roses (à l’image de la "grande" révolutionciaesque des roses de 2003 en Géorgie ?). De l’autre, la représentante d’une minorité ne digérant toujours pas le signal donné par les sans-culottes de Paris qui indiqua au monde entier que l’exploitation forcenée de l’humanité au profit d’une frange parasite et imbue de ses privilèges ne se ferait désormais plus sans quelque risque pour cette dernière. Et de brandir - que ce soit Onfray ou Parisot - les dizaines de milliers de victimes de la Terreur évidemment robespierristes que coûta un tel signal. Comme si les révolutionnaires de 1789 avaient inventé la violence d’une société où, avant la guillotine, on faisait subir aux régicides l’écartèlement des membres et le jet de plomb fondu dans les plaies devant un peuple rappelé de cette manière à ses obligations de labeur et de disette (outre la prière du soir pour se persuader que son malheur aurait de toute façon une fin dans le royaume de Dieu). "