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Commentaire de ffi

sur Alain Soral - Entretien mélomane


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ffi 11 avril 2013 14:37

Il paraît ici en effet pour un ex-conformiste qui fut déstabilisé par l’aspect révolutionnaire du capitalisme, y compris en musique et en devint nostalgique : il aurait souhaité que le temps s’arrêta.

Personnellement, je n’ai jamais été conformiste en la matière, je n’ai jamais compris la mode du hard-core car j’ai toujours aimé ce qui est beau. En fait, je goute peu le sentiment d’excitation, le seul sentiment que peut donner le rock.
C’est pour cela que je présume que Soral est souvent si excité.
Une bonne musique doit pouvoir exprimer toute la palette des sentiments.
 
Tout ce que cite Soral est pour moi de la mauvaise musique. Je suis plutôt musique classique / traditionnelle (Baroque - la danse baroque est d’une élégance folle) / certains reggae-rock steady / les beaux standards cubains et du cap vert (morna), le tango, c’est-à-dire que j’aime les compositions multi-instrumentales faites de bons rythmes, de belles mélodies, de beau sons, lesquels s’imbriquent à la perfection, où, écoute après écoute, on peut y retrouver à l’infini de nouvelles nuances.
 
Or le rock n’a souvent des rythmes stéréotypés et des mélodies très pauvres, en général à l’unisson. On écoute un morceau trois fois, et on le connaît déjà par cœur... C’est donc de la musique que l’on écoute plutôt par un phénomène d’habitude, similaire à la toxicomanie (on se reprend sa dose).

Donc on peut dire que Soral n’a pas de connaissance musicale. Son amour de la musique est plutôt le reflet de ses interactions sociales passées qu’il entretient par nostalgie (son coté conformiste de la culture post deuxième guerre mondiale frustré par 68, sans comprendre que 68 était le but des modes pré-68ardes). Il est un conformiste frustré.
 
D’ailleurs il ne donne pas une définition de ce qu’est la bonne musique.

Si je me permettais une analogie œnologique, je dirais que le rock, c’est de la piquette qui arrache la gueule, bon pour se le mettre à l’envers, que le jazz, c’est un mélange pharmacologique, bon pour se mettre en confusion intellectuelle, mais que la bonne musique, c’est un petit vin avec un bouquet très raffiné, qui exprime milles nuances, qu’il faut boire en accompagnement du met adéquat. Bref, le rock ou le jazz, c’est pour abrutir les sens.
La bonne musique, c’est pour les éveiller.


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