Disons qu’en tant que compositeur de gastronomie musicale, j’aime bien laisser divaguer mes pensées à la perception des polyrythmie et polyphonies dans la musique, comme j’aime longuement gouter les infinies nuances d’un bon vin : la légère sensation d’une œuvre de qualité me suffit, je n’ai pas besoin d’avaler avec gloutonnerie du mac-do-coca à longueur de journée, car je sais que ce genre de met n’étant pas équilibré, il ne saurait me satisfaire, et me plongerait donc dans un délire addictif.
Entre sniffer de l’essence et humer le parfum subtil d’une fleur, je préfère le second.
Indéniablement, la mauvaise musique abrutit les sens, la bonne les éveille.
Mais je vois que vous semblez un peu nerveux, un peu brute sur le coup.
Manqueriez-vous d’entendre de la bonne musique parfois ?