@micnet
Merci de votre réponse.
Quand je parle des libéraux,
je précise parle des classiques, Adam Smith, John Locke etc. pour que ce soit
clair !
-Elles
exercent de fait une contrainte ou plutôt une influence même indirecte sur
l’individu sauf que cette contrainte ne vient pas de
l’état mais des traditions justement
R /Les libéraux ont théorisé
l’individu libre et autodéterminé, c’est sur cela que s’appuie la notion de
responsabilité. Si vous dites que l’environnement exerce des contraintes et
détermine les individus, vous n’êtes déjà plus un libéral.
Pour les libéraux l’homme
étant autodéterminé, il doit pouvoir choisir librement de s’insérer dans une
tradition ou pas. C’est toute la dimension progressiste du libéralisme !
-La première considère
que l’individu naît libre sans avoir de comptes à rendre autre qu’à lui-même
tandis que la
seconde estime qu’un individu ne naît pas libre, il le devient !
R /La seconde (le
libéralisme conservateur tel que vous l’appelez ) s’ éloigne déjà du
libéralisme classique …
Vous êtes des anti- libéraux
sans le savoir. 
-les
libéraux-conservateurs sont fondamentalement opposés à ce que vous appelez les
’progressistes d’aujourd’hui’ concernant les questions sociétales, notamment le
sujet de ce fil sur l’avortement mais également sur le mariage homosexuel.
Exemple : aux USA ce sont dans les états les plus conservateurs que la loi
ne s’est (pour l’instant du moins) pas encore imposée
Un vrai libéral ne peut s’opposer à la liberté d’autrui
surtout si elle ne nuit pas à la liberté des autres même si il a des opinions conservatrices.
S’opposer à l’extension des droits individuels au nom de la tradition est profondément
antilibéral car c’est la placer au
dessus de la liberté individuelle.
Ces soi disant libéraux qui s’opposent à l’extension
des droits individuels sont en réalité des antilibéraux car le libéralisme ne
prescrit aucun comportement particulier au niveau individuel, il se borne à
interdire l’usage de la contrainte.
-l’individu qui
aura évolué dans une société attachée aux valeurs traditionnelles sera plus
amené de lui-même à avoir ce souci du bien commun
R / Oui mais vous ne pouvez pas faire de la liberté
individuelle la valeur fondamentale de la société pour ensuite dire que l’individu
n’est libre de ne choisir que la tradition. 
A partir du moment où on énonce qu’ il est libre de la choisir, il l’est aussi de
ne pas la choisir …
C’est la raison pour laquelle le libéralisme
libertaire était déjà contenu dans le libéralisme classique malgré certains avaient des
opinions conservatrices !!!
-Non pas l’unification
de l’humanité ! Le mondialisme est avant tout un projet politique et non seulement économique. C’est le contraire même de la pensée libérale
qui rejette toute forme d’unification.
R / Concernant le mondialisme, je passe, je sens que ca va nous emmener
trop loin je rebondirais peut être là-dessus plus tard !
-Si j’ai choisi cet exemple du Japon, c’est juste pour vous montrer qu’une
société, bien que non étatiste, peut parfaitement être altruiste du fait de ses
valeurs traditionnelles
R /Sur le Japon non étatiste, je passe aussi parce que
je ne suis pas d’ accord mais supposons que votre postulat soit bon.
Il est évident qu’une société libérale peut être
altruiste. Il est aussi évident qu’elle peut ne pas l’être, cela dépends des
choix individuels.
Et c’est la différence fondamentale avec les sociétés traditionnelles :
elles ne sont pas altruiste car
le libre choix de l’individu ne compte pas, elles sont solidaires parce que
la communauté forcera ses membres à l’être.
-Gaulle sur la fonction publique. Un oubli ?
Non pas un oubli mais je dois sélectionner. On peut
critiquer la fonction publique sans pour autant être un libéral (c’est mon cas) !
Il y’ a beaucoup de confusion chez certains « libéraux »
qui estiment que l’étatisme, c’est du socialisme. Absolument pas, en tous cas
pas dans la forme actuelle.
Ce qui arrive là, c’est tout un processus lié à la pénétration de l’État dans l’économie
et l’apparition de fonctionnaires bureaucrates puissant, qui travaillent d’
ailleurs main dans la main avec les oligopoles privées (tantôt ils sont fonctionnaire
tantôt ils travaillent dans le privé) et donc en retour
par la pénétration de cercles d’influences privés au sein de l’ Etat.
C’est un capitalisme de connivence antilibéral,
mais ce dernier est lui-même une conséquence de la pensée libérale économique (à
développer + tard).