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herve_hum 11 décembre 2024 11:33

@micnet

je me réclame d’aucun extrême, d’aucun penseur ou chef, d’aucun parti ni religion.

Je me réclame et me soumet uniquement au principe de causalité lorsque je raisonne dans le champ de la réalité. Autrement dit, aucun humain ou Dieu peut me soumettre à sa pensée ou imaginaire, seul le principe de causalité à ce pouvoir sur ma raison. C’est lui et lui seul qui me dit si je me fourvoie ou si quelqu’un essai de me tromper ou manipuler et de cette manière, il est impossible de me manipuler très longtemps "a l’insu de mon plein gré".

Ainsi, le principe de causalité me dit qu’en vie commune, la liberté de chacun est définie par les lois communes. Donc, selon ces lois, la liberté de chacun est plus ou moins garantie.

Car dans une société, même avec deux individus la composant, soit il est établit des règles ou lois communes pour définir le champ de la liberté et qui contraint chacun à s’y soumettre, soit c’est le plus fort qui impose sa liberté au plus faible.

Ce n’est donc pas les lois communes qui fait ou non un Etat totalitaire, mais le contenu de ces lois.

Un proverbe dit que la liberté commence là où s’arrête celle d’autrui. Mais comment savez vous où l’une commence et l’autre s’arrête ?

De mon point de vue, en société (même avec deux individus) la liberté s’arrête là où se pose la question de celle d’autrui. Autrement dit, tant que la question de la liberté d’autrui n’est pas posé ou la réponse est négative, alors, la liberté doit être garantie. Par contre, si la liberté d’autrui est atteinte, alors, il doit y avoir la recherche d’un consensus, car sans cela, on tombe dans le rapport de domination.

Bref, dans une société, la liberté est relative, si elle est absolue, c’est qu’on est dans un rapport de domination de l’un sur l’autre où donc il n’y a de liberté que pour le dominant et la mise en servitude, esclavage pour l’autre.

Cela conduit à considérer que la liberté relative dans une société qui se veut la plus juste possible quant à garantir la liberté de chacun implique le principe du mérite personnel et qui interdit l’exploitation du mérite d’autrui à son profit. Or, nous vivons dans un système qui repose sur l’exploitation du mérite d’autrui à son profit, donc, qui nie le principe de liberté individuelle des citoyens, mais uniquement "du petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne "(Voltaire)

Et là, tout l’art est de faire prendre des vessies pour des lanternes en affirmant défendre le principe du mérite personnel tout en défendant uniquement celui de son exploitation, car voyez vous, il ne peut pas exister de mérite à exploiter le mérite d’autrui à son profit pour justifier la prédation sur le mérite d’autrui et affirmer défendre la liberté et la justice sociale pour tous, qui est le fondement de la démocratie sur le plan économique.

Etc... Je peux continuer le développement, mais j’ai ma dose pour aujourd’hui ;

Voilà un exemple de ce que me dit le principe de causalité tel que je le connais !




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