Scientifiquement, cela reste une hypothèse à ce jour non démontrée (elle n’a pas fait l’objet de prédictions vérifiées). Je rappelle qu’invoquer le "consensus" n’est pas un élément scientifiquement valide. L’histoire montre de nombreux consensus erronés (géocentrisme, par ex).
Pour le climat, il semble que nous soyons toujours à l’ère du géocentrisme, ceci bien que de nombreuses données indiquent la proéminence des phénomènes du système solaire (vent solaire, orages magnétiques) dans celui-ci.
On ne peut donc pas brandir une "vérité scientifique" sur ces sujets, mais affirmer une volonté politique. Celle-ci consiste en prôner :
- la stagnation du développement des pays pauvres.
- la régression des pays riches.
- par conséquent, la diminution de la population mondiale.
C’est opposé à mes idées qui consistent à prôner la progression de toutes les nations (et cette progression implique un respect de l’environnement. Le CO² étant bénéfique à la végétation, il ne peut être considéré comme un polluant).
Il est d’ailleurs amusant de constater dans le débat ce moment où Madelin tente de contredire Ariès, mais en vient à se contredire lui-même (à propos de la Chine), ce qui prouve qu’ils sont d’accord en fait. La "richesse" leur semble un gâteau fini, ce qui est faux (à moins de considérer l’argent comme la richesse car en effet l’argent est émis en quantité finie).
La solution de Madelin est de pédaler plus vite (pour continuer d’être plus riche).
La solution de Ariès est pédaler moins vite (pour permettre d’enrichir les pauvres).
Ils sont tous deux victimes de l’illusion du libre-échange mondialisé. La croyance d’une possibilité de croissance pour tous à l’exportation sur le monde entier est clairement erronée.
En effet, à l’échelle globale, les exportations et les importations se compensent toujours exactement. Si un pays exporte plus, c’est qu’un pays importe plus.
La vocation de la croissance d’une Nation n’est donc pas d’exporter (ce qui appauvrit les autres nations), mais en priorité d’utiliser le travail de ses citoyens pour se construire et s’aménager elle-même. Ainsi, en créant des richesses en leur sein, dans un marché protégé, il n’y a pas ce problème de "vases communicants" qui est le propre du libre-échange.C’est là que le travail des citoyens devient politique, puisque c’est lui qui crée concrètement l’économie et la société du futur. C’est pour cela que la nation doit pouvoir contrôler le crédit, afin d’être en capacité de décider elle-même de son futur, à partir de ses institutions démocratiques.