@Cassia l’appartenance à la franc-maçonnerie sur un temps n’est pas disqualifiante en soit si l’on prend en considération l’évolution du personnage par rapport à ce mouvement lorsqu’il se rend compte du but véritable de la franc-maçonnerie (la domination de la bourgeoisie par la manière la plus anti-démocratique qu’il soit). Je ne connais pas les liens de Robespierre à la franc-maçonnerie ni l’évolution de sa pensée sur ce mouvement mais en me basant sur Simon Bolivar, qui naquit dans une famille riche, élevé par son précepteur sur les bases de "l’Emile ou de l’éducation" de Rousseau, fasciné donc par "les lumières" et qui fut initié à la franc maçonnerie dans sa jeunesse et pourtant quelques années après voilà ses mots : " Cette
vieille association,
qui compte dans ses loges quelques hommes de mérite, assez de
fanatiques, beaucoup de trompeurs et encore plus d’imbéciles trompés,
tous ces maçons qui ressemblent à de grands enfants jouant avec des
signes, des simagrées, des mots hébraïques, des rubans et des
cordons" .
De plus en 1828 il promulgue un décret
interdisant sur le territoire "Les associations
et les confréries secrètes". Les loges maçonniques qui s’étaient
transformées en foyers d’opposition par l’aristocratie locale
attachée à ses privilèges, sont fermées. Beaucoup critiquent Bolivar (et tente de discréditer Chavez sur ce point) en prétendant qu’il était franc-maçon. Alors qu’en réalité, il fini par devenir un ennemi de la franc maçonnerie.
J’ai du respect pour Robespierre et il me semble au vu de son parcours, qu’il n’est pas mort en tant que franc-maçon mais plutôt en tant qu’ennemi de la bourgeoisie donc de la franc-maçonnerie.