La bienpensance anti-libérale dans toute sa splendeur
Comme le dit Aymeric Caron, Eric Zemmour n'a que le mot "bienpensance" à la bouche. Pour désigner ceux qui ne pensent pas comme lui. Toutefois, la bienpensance est anti-libérale, comme on le constate sur ce plateau d'On n'est pas couché, avec Natasha Polony, Aymeric Caron, Eric Zemmour (sans oublier Ruquier qui s'est dit mille fois socialiste) qui gèrent depuis plus de 5 ans une des émissions les plus regardées du PAF.
Tags : Société Eric Zemmour
45 réactions à cet article
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C’est l’ultra-libéralisme qui est au pouvoir.
Donc, Zemmour a raison de parler de bienpensance à ce propos.
L’ulta-libéralisme détricote petit à petit le modèle social français par le biais de l’UE, l’immigation...
Et cela ne va pas sans un travail idéologique en toile de fond qui consiste à diaboliser les 2 forces politiques qui sont à l’origine du CNR : le gaullisme le communisme ancien PCF.-
Bel exemple de paranoïa l’andalou
ne pas se référer aux anciens systèmes et normes consiste forcément à les diaboliser un peu...et ton "travail idéologique", ça s’appelle la vie.Oui le passé se détricote par le présent, comme ce passé a détricoté son passé auparavant.etc... etc.... -
Non, pas du tout. Je ne suis pas paranoïaque.
Les faits, rien que les faits, mon cher monsieur.
Je m’interroge sur la société dans laquelle je vis et sur son histoire.
Les gaullistes et les communistes n’ont rien détricoté, ils ont adapté leur idéologie à la France, ils ont compris que la système économique français a toujours été hybride.
Depuis la construction de l’Etat français (Moyen Age), il y a toujours eu du dirigisme en économie (Colbert, Necker, et j’en passe). -
Disons qu’une idéologie ne peut jamais être au pouvoir, ce sont toujours des hommes qui sont au pouvoir. Ces hommes au pouvoir s’appuient tantôt sur le libéralisme (démagogie pour bourgeois), tantôt sur le socialisme (démagogie pour prolos), au gré des circonstances, pour accroître leur pouvoir.
Pensez à la fable le loup et l’agneau : il ne sert à rien de philosopher sur les justifications des hommes au pouvoir actuellement. En effet, avec des justifications inverses en apparence, la direction prise reste constamment la même : la fusion de tous les Etats européens dans un vaste empire supranational, empire conçu comme un terrain de guerre économique entre les multinationales.
Cela montre bien que le pouvoir est détenu en réalité par les propriétaires des multinationales, et que les diverses idéologies ne sont pour eux que divers moyens d’arriver à une même fin.
On retrouve en effet le binôme libéralisme / socialisme dès la période révolutionnaire. Ce binôme dure déjà depuis plus de deux siècles, ce qui est extraordinaire pour deux idéologies qui chacune ont tour à tour échouée. S’agirait-il d’utiliser l’agitation populaire pour fédérer les petits détenteurs de capitaux au gros ?C’est que ce binôme libéralisme/socialisme est la DIALECTIQUE politique du système (Les échos = Bernard Arnault, Libéraltion = Rotschild), dont le fruit est la soumission de toutes les nations aux puissances d’argent, qui détiennent le pouvoir politique réel depuis la révolution.
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Disons qu’une idéologie ne peut jamais être au pouvoir, ce sont toujours des hommes qui sont au pouvoir.. Ces hommes au pouvoir s’appuient tantôt sur le libéralisme , tantôt sur le socialisme gré des circonstances, pour accroître leur pouvoir.
Bravo ffi , très bien, tout est dit. Tu m’ étonnes , tu sort du monde de l’ abstraction des idées pour la réal politique ? -
Il y a essentiellement deux manières de faire de l’abstraction :
Soit on tire nos considérations abstraites à partir de phénomènes réels (réalisme).
Soit on tire nos considérations abstraites à partit de principes idéels (idéalisme).
L’abstraction est une bonne chose quand elle consiste à opérer avec son intelligence sur des perceptions (comme quand le scientifique déduit de son expérimentation), mais elle est une mauvaise quand elle pousse à fausser ses perceptions pour complaire à son intelligence (comme quand le scientifique interprète ses résultats expérimentaux de manière à sauver sa théorie).
Tu prétends ne jamais faire d’abstraction ? Mais tout idée que tu as, toute parole que tu dis, est quelque chose tirée hors du réel, c’est-à-dire une abstraction... Donc tu mens (en fait tu imites surtout la rhétorique de Machiavel, ce qui prouve une absence de réflexion chez toi)
Maintenant, ce n’est pas parce que tu tires apparemment tes abstractions du réel que celles-ci sont nécessairement vraies. En effet, il est toujours possible de soigneusement sélectionner parmi les faits ceux qui arrangent tes idées préconçues, ce qui est particulièrement aisé en matière historique étant donné la quantité des faits à considérer : cela revient alors à manipuler ses perceptions afin de confirmer ses préjugés.
Cette soigneuse sélection des faits se retrouve dans les théories machiavéliques et marxistes, qui sont donc des théories manipulatoires, de fausses abstractions.
L’art politique, c’est l’art de régler la coexistence des populations. Pour cela il faut connaître les hommes et leurs sociétés non seulement d’un point de vue général, mais encore d’un point de vue particulier. En ce sens, il ne peut y avoir de théorie politique universelle, il y a toujours des considérations pratiques à prendre en compte : on ne peut pas se dire « j’ai la théorie parfaite, et maintenant je peux agir en fermant les yeux » ...
Ce qui complique encore un peu plus la chose, c’est que l’homme ne peut prendre conscience de son fonctionnement que par l’idée, et sur ce point, dans sa connaissance intérieure, l’homme ne peut plus se reposer précisément sur des phénomènes réels. Par conséquent, les abstractions concernant l’âme humaine ne peuvent dériver que d’idées, et il s’ensuit que la philosophie n’est qu’une abstraction idéelle de l’homme sur lui-même. Dans ce cas, l’on jugera de la pertinence d’une abstraction philosophique sur l’honnêteté, la sincérité du philosophe. -
Non bien sur que je fais de l’ abstraction , je voulais juste te taquiner ( cfr mon smiley ).
Sinon , sur l’ impossibilité de tirer des lois de l’ histoire , on ne sera évidemment pas d’ accord mais on pourra en discuter à une autre occasion , il serait dommage de gâcher notre entente sur le fait que les idées ne gouvernent pas , mais que les gouvernants instrumentalisent les idées pour la domination ( ce que je te répétais à mainte reprise sans succès ). -
pour la domination.
Je ne peux pas généraliser de la sorte. Tout dépend de la mentalité de celui qui gouverne, s’il se considère au service de la société, ou s’il considère la société à son service...
C’est indubitablement le cas actuellement, mais c’est contingent. Cela dépend des fins auxquelles ils aspirent, de leur philosophie, de leur éthique.
D’ailleurs on ne peut pas exclure que ceux qui ont le pouvoir ont en vérité une grande haine pour ce qu’ils considèrent comme un rejeton de l’empire Romain, et qu’ils cherchent par conséquent surtout à le détruire... avec une grande réussite pour l’instant.
Donc je me garderais bien en ces matière de généraliser quelques cas particuliers pour en déduire les motivations de tous les pouvoirs politiques en tous lieux et en tout temps. Cela doit se considérer au cas par cas. Aucune loi de politique mathématique ne permettra jamais de déduire les motivations profondes de quelqu’un, cela doit se jauger sur son comportement, sur ces actes et ce n’est jamais chose aisée.
L’homme n’est pas modélisable entièrement par la mathématique, sinon il ne serait qu’un automate, simple corps inerte subissant des lois nécessaires. Or un homme est un être moral, c’est-à-dire qu’il a une âme et donc des fins qu’il s’invente en lui-même, lesquelles guident son action. Par conséquent, il n’agit pas tant sous l’effet de déterminismes qui lui sont externes, que sous l’effet de ses déterminations internes, ses choix.
Bref globalement, les motivations à ton endroit d’un pouvoir politique sont aussi variées que les motivations de chacun de tes voisins ; cela peut être t’élever, t’aider, t’assister, t’enfoncer, t’asservir, te dominer, te voler ou te détruire,...etc. -
Je voudrais poser une question aux libéraux. Puisque vous pensez que l’Etat ne doit pas intervenir dans l’économie, pourquoi on ne vous entend jamais vous offusquer contre le renflouement des banques par l’Etat ?
Je me rappelle que Madelin qui est un libéral forcené avait soutenu cette intervention de l’Etat.
Dites donc, messieurs, quelle hypocrisie !-
Libéraux hypocrites ? Y aurait pas un pléonasme quelque part ?
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La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l’allons montrer tout à l’heure (1).
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure.
Un Loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi (2) de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
Sire, répond l’Agneau, que Votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je me vas (3) désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d’Elle ;
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
Comment l’aurais-je fait si (4) je n’étais pas né ?
Reprit l’Agneau ; je tette encor ma mère
Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
Je n’en ai point. C’est donc quelqu’un des tiens :
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos Bergers et vos Chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge."
Là-dessus, au fond des forêts
Le loup l’emporte et puis le mange,
Sans autre forme de procès. -
@L’ andalou
Les purs libéraux ( qui sont dans la pureté idéologique ) comme les libertariens aux USA s’ horrifient de ces interventions de l’ Etat et sont mêmes anti -Fed et anti -wall street .Les vrais libéraux cohérent s’ opposent au capitalisme tel qu’ il est aujourd’hui càd à un stade oligopolistique , étatique et anti -libéral . -
@ Machiavel
Justement, on aimerait qu’en France, ils soient comme les libéraux américains qui, eux, pour le coup sont cohérents. -
Il y’ a une question à poser en préalable :
- Quelle est l’ origine du terme "bien pensant" ?Si à l’ origine de ce terme on retrouve Orwell comme je le pense ( ce en quoi je me trompe peut être ) alors la bien pensance c’ est l’ idéologie dominante et l’ idéologie dominante c’ est celle de la classe dominante.Si c’ est bien le cas , Zemmour a raison , le pouvoir est libéral philosophiquement ( donc en faveur de l’extension infinie des droits individuels ).C’ est un fait.Maintenant est ce qu’ il est libéral économiquement dans les fait on peut dire que ce n’ est pas le cas , le capitalisme d’ aujourd’hui est anti-libéral puisque l’ Etat et les grosses entreprise privées avancent main dans la main.-
L’idéal libéral n’existe pas, il y aura toujours une structure, une forme d’organisation qui se mettra en place, que ça soit l’État pourri, le marché mafieux, ou autre chose.
Il est vrai que dans le libéralisme économique pur, il n’y a pas de monopole, avec des lois relativement simples qui régissent les rapports entre personnes, réglés comme la mécanique d’une horloge.
Mais c’est justement ces axiomes simplistes (et faux je pense) qui mènent, en partie, au capitalisme délirant d’aujourd’hui. -
Entièrement d’ accord. D’ ailleurs l’ idée même de "liberté" quand on y rattache rien est absurde , il faut savoir qu’ il existe des langues ou ce terme n’ existe pas ,on est toujours asservit à quelque chose.
Pour ce qui est du libéralisme économique et l’ idéal du marché auto régulé soumis à aucune instance , c’ est une utopie qui ne pourra jamais exister car de toute façon il émergera à un moment donné un monopole qui utilisera la coercition ( généralement en s’ appuyant sur l’ Etat ) qui mettra fin à la soi disant "liberté du marché".D’ ailleurs pas besoin d’ aller si loin , même en amont , pour mettre en place ces conditions du libre échange il faut l’ intervention de l’ Etat ... -
l ideal liberal n existe pas, c est comme l anarchisme ou le socialisme utopique :
retirer l état pour ne garder que les services de sécurité (justice, police, armée) ce qui est le programme des libertariens ouretirer l état en pensant que l homme sera bon et partgeur dans sa nouvelle nature (programme des utopistes)engendrera la meme chose : le monde avant l instauration des républiques, des pouvoirs centraux royaux..... un monde féodal et dangereux. -
Les libéraux sont contre le renflouement des banques par l’Etat. Par ailleurs les libéraux ne se résument pas aux bourgeois, le principal pilier de la philosophie libérale ce sont les petits entrepreneurs et créateurs d’entreprises.
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le principal pilier de la philosophie libérale ce sont les petits entrepreneurs et créateurs d’entreprises.
Vous êtes sur de ça ?Vous parlez bien de philosophie libérale n’ est ce pas ( çàd limitation du pouvoir souverain , responsabilité individuelle , extension infinie des droits individuel ) ? Parce que moi je connais pas mal de petits entrepreneurs qui sont plutôt réactionnaire ( ceux que je connais le sont majoritairement ). -
Pour penser le "principal pilier de la philosophie libérale", il faut commencer par ouvrir un dictionnaire.
Vous savez, ce gros bouquin avec plein de pages sans images et des mots tordus, en veux-tu en voilà... -
Le libéralisme a surtout été une mode à l’époque où les puissances financières (enrichie par le commerce transatlantique des esclaves), lorgnant sur le pouvoir politique, voulaient faire lâcher prise aux pouvoirs politiques en Europe.
Maintenant que la puissance financière est maître des décisions politiques, le libéralisme n’a plus tellement d’intérêt pour elle. Le libéralisme paraît donc pour ce qu’il est vraiment, une théorie pas trop cohérente, à visée essentiellement subversive. -
@pégase
réac" est un terme utilisé à tord et à travers, si je dit que je suis contre le mariage homo, suis je réac pour autant ?
Si on revient aux origines de la signification de ces termes les libéraux sont les progressistes qui placent l’individu au dessus de tout y compris de la société elle-même qui n’existe que pour l’ individu.
Le réactionnaire lui considère qu’il existe des entités au dessus de l’individu (la communauté de destin, les traditions etc.).
En t’opposant au mariage homo, tu es contre l’extension du droit de deux individus du même sexe de se lier en étant reconnu par la collectivité (pour accéder aux droits d’héritage etc) ce qui fait de toi un réactionnaire et un anti libéral même si tu es pour la liberté d’entreprendre.
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Je crois que le problème de base avec Jean Robin c’est la définition du terme libéral, ce qu’Eric Gueguen a très bien compris vu le lien qu’il a mit cependant Jean Robin n’a pas nécessairement tord car le terme libéral est utilisé dans des sens différent.
Dans le sens tel que Jean Robin l’emploie, le libéralisme ne fait pas référence à la philosophie libérale mais désigne une personne en faveur du libéralisme économique.
On peut considérer que cette acception du terme libéral n’est pas pertinente (c’est mon cas) puisque le libéralisme économique n’est que l’émanation de la philosophie libérale.
La philosophie libérale postule que chaque être humain possède des droits naturels qu’aucun pouvoir n’a le droit de violer. Le libre choix de l’individu est au centre et aucun pouvoir, aucun système social, aucune communauté de destin n’a le droit de limiter (d’ ailleurs les premiers libéraux s’opposaient à des ordres autoritaire théologico- militairre et inscrivaient leur combat d’émancipation individuelle dans ce contexte).
Les traditions contraignaient ce principe de libre choix, elles devaient donc être brisées, tout ordre social était considéré comme oppressif. L’Etat ne devait être cantonné qu’à la défense de la liberté individuelle.
Puisque la société devait être atomisée et déliée, la seule structure capable de rassembler les hommes devait être l’économie (non la religion) et c’est à ce niveau que le libéralisme économique fait son intrusion dans la philosophie libérale.
C’ est pourquoi de mon point de vue séparé le libéralisme en différent pan est une erreur, tout découle de la même logique et un vrai libéral s’inscrit dans cette logique.
En vérité, une personne qui est en faveur du libéralisme économique mais contre l’extension des droits individuels n’est pas libérale, et inversement une personne qui est en faveur de l’extension des droits individuel mais contre le libéralisme économique ne l’est pas non plus.
Tout ça c’ est de la théorie , dans les faits , des hommes de pouvoirs ,comme c’ est toujours le cas ,ont instrumentalisé ces idées pour leur propre domination ,ce qui fait dire Michéa par exemple que si Adam Smith se rendait à Wall Streets il serait aussi horrifié que Marx s’ il s’ était rendu en union soviétique ( on peut dire la même chose des apôtres Pierre et Paul s’ ils se rendaient au Vatican ).
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Et que dire du fait de se prétendre "patriote libéral" ?
Le patriote fait droit à la communauté à laquelle il appartient avant même de s’enquérir de ses droits propres, il sait d’où il vient, il sait que cette "patrie" l’a précédé et lui notifie ses devoirs.
Le libéral, quant à lui, est individualiste par nature, ne tolère aucune entrave, fût-ce la moindre frontière dans son désir de commercer.
Comment donc rendre l’un et l’autre compatibles ? Comment ne pas voir que l’un et l’autre se télescopent inévitablement à un moment ou un autre ? Comment, lorsqu’ils sont en balance, ne pas en déduire que davantage de patriotisme nuit fatalement au libéralisme, et inversement ?Autant de questions auxquelles Jean Robin n’a jamais apporté le moindre semblant de réponse... Parce qu’il se dit "éclectique", il pense pouvoir faire son marché dans les différentes idéologies et en concilier deux qui lui semblent sympathiques et prometteuses sans s’enquérir de la moindre logique !
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@Eric Gueguen
J’ai plussé votre commentaire, mais en le faisant je me suis rendu compte que je n’étais pas d’accord avec vous.
Les choses sont plus complexe, il n’est pas incompatible d’être libéral et patriote. En fait le libéralisme ne s’oppose pas fondamentalement aux collectivités ou aux communautés de destin, à condition que l’appartenance à ces structures sociales soit entièrement volontaire et que ces structures sociales et communautés n’exercent aucune contrainte ni sur leurs membres, ni sur les autres individus.
Donc les libéraux partent de l’idée de libre choix de l’individu comme donnée inviolable, mais ce libre choix implique aussi le droit de choisir de faire partie d’une communauté de destin et de subordonner ses intérêts personnels aux intérêts collectif ou au bien commun comme vous dites.
Je ne sais pas si vous connaissez la panarchie ? C’est une théorie politique libérale prônant la coexistence de tous les systèmes politiques, où chacun s’affilie librement au gouvernement de son choix (même holiste) ou ne s’affilie à aucun gouvernement.
C’ est assez intéressant de constater qu’ un libéral peut partir de l’ individualisme ( le libre choix de l’ individus ) pour finir dans une communauté holiste ( s’ il fait librement le choix de subordonner son individualité à une communauté ).
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si je puis me permettre Gueguen, il n’y a pas que Robin qui n’a pas essayer de résoudre ce problème philosophique, et des philosophes tout aussi important que lui s’y sont heurté dans le passé, vu que c’est un peu la quadrature du cercle.
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@machiavel1983
la communauté de destin, c’est pas juste le fait qu’il n’existe pas de monde parallèle, et qu’on est tous dans le même navire ?Ou bien c’est une façon bien-pensante (euphémisée) de dire par la négative qu’il y a des gens avec qui on ne veut justement pas avoir de communauté de destin ? -
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1. De toutes façon elle est mondiale (même si la démocratie doit être diffuse à diverses échelles)
2. Elle a besoin d’avoir des ennemis pour se constituer et doit être au moins bipolaire, si ce n’est multipolaire ?1 et 2 étant presque le contraire, je n’ai pas compris ton "tout à fait" -
1. Non , je ne suis pas d’ accord.
2. Oui multipolaire , ce qui n’ est pas contradictoire avec 1. -
1. On est tous dans le même organisme ( le navire ) , mais nous sommes dans des sous organismes différent.
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@ REQUETE :
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"si je puis me permettre Gueguen, il n’y a pas que Robin qui n’a pas essayer de résoudre ce problème philosophique, et des philosophes tout aussi important que lui s’y sont heurté dans le passé, vu que c’est un peu la quadrature du cercle."
=> Bon, je commence par relever "des philosophes tout aussi importants que lui" : étant donné que Robin n’a rien d’un philosophe (c’est un chef d’entreprise), il ne me semble pas convenable de le comparer à ce qui ne peut lui être comparé.
En outre, la "quadrature du cercle" est de se prétendre ET libéral, ET patriote, ce que ne font pas les philosophes susmentionnés, conscients qu’ils sont, EUX, que l’on ne peut monter deux chevaux fougueux en même temps. Quoi de libéral chez Péguy ? Quoi de patriote chez Von Mises ? Les deux termes sont inconciliables, c’est ce que je me tue à dire, mais rares sont les gens à s’en revendiquer conjointement.
Je poursuis plus bas, en répondant à Machiavel... -
@ Machiavel1983 :
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Les choses sont très complexes, vous avez raison de le souligner, mais bien plus complexes encore que vous ne semblez le présumer...
Ce qui est en jeu, c’est la lutte contre toute forme de déterminisme qui est, en soi, un boulet aux pieds de l’argile humaine. Or, il y a deux formes de déterminisme : l’un naturel, l’autre social.
Toute la Modernité s’est constituée en opposition à la nature, prétendant mettre fin aux déterminismes engendrées par celles-ci (le "combat" n’est pas terminé, la théorie du genre va dans ce sens). Les libéraux, de ce fait, sont des Modernes qui s’assument et refusent toute idée de déterminisme. Les socialistes, eux, sont des Modernes timorés, qui renouent avec une forme de déterminisme, le déterminisme social, ce, entre autres, afin de trouver d’éternelles excuses à ceux qui passent leur temps à cumuler des erreurs dans leur vie (violence symbolique de la société à leur encontre, et blablabla...) pour en faire des victimes d’un système.
Les deux formes de déterminisme existent, bien évidemment : nous souffrons aujourd’hui de nier le déterminisme naturel et de ne considérer le déterminisme culturel que dans l’optique de donner plus de droits encore aux individus. Le patriotisme est l’assomption d’un déterminisme social, ou culturel : le fait d’appartenir à une communauté culturelle qui nous a précédés, qui nous survivra et qui, de ce fait, aura toujours plus de poids que nos actions individuelles, même si - et c’est à souhaiter ! - notre talent propre peut contribuer à l’essor communautaire ! D’où l’intérêt de défendre les libertés et de ne pas les voir entravées par l’égalitarisme de gauche.
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Je ne parle pas de la panarchie, je trouve ça grotesque : encore une manière totalement formelle de faire son marché dans des principes qui ont chacun une logique qui leur est propre, chacun leurs bons et mauvais effets.
À moi de vous conseiller un concept à creuser : celui d’hétérarchie... -
@Gueguen
Sur le déterminisme naturel et social je suis totalement d’ accord avec vous, et je sais très bien que les libéraux refusent toute idée de déterminisme (ou plutôt l’individu est pour eux auto déterminé).
Je ne suis pas libéral , mais j’ essayais de vous dire que en partant de leur point de vue , on peut être libéral et patriote même si comme vous et moi le pensons il font erreur en mettant le libre choix de l’ individu au centre ( s’ il ne le faisaient pas , ils ne seraient pas libéraux
).
Sinon la panarchie est une utopie gentillette, je vous trouve bien sévère.
Concernant l’ hétérarchie j’ai lu votre lien mais je n’ ai pas compris, je vais creuser.
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@éric gueguen
En fait, j’étais un peu hors sujet, je parlais de la quadrature entre la liberté individuelle et le bien commun qu’aucun grand penseur en philosophie politique, n’a réussi à résoudre de façon satisfaisante.Même si chacun était sûrement très satisfait de son propre travail.Le patriotisme est un tribalisme comme un autre, pour savoir si il est compatible avec le libéralisme, faudrait d’abord savoir quel libéralisme. Il peut y avoir un libéralisme à l’intérieur d’une tribu, et un libéralisme différent entre les tribus.Mais je suis plutôt d’accord avec toi Eric Gueguen, on ne peut pas courir deux lièvres.Et globalement, les penseurs patriotes et libéraux se haïssent plutôt.(P.S : sur Robin je plaisantais, je crois que même Robin l’aurait compris, c’est dire ... que je ne manie pas bien l’humour) -
Tiens, à partir du lien sur hétérarchie, je vois que ça parle de Edward Osborne Wilson ...
l’histoire des parentèles, de l’altruisme (raisonné, soit-disant)...Ce qui ramène à ma tête de turc préféré : Richard Dawkins.Encore un gars tellement convaincu qu’il n’y a pas de dessein intelligent que ses synapses sont paralysées de terreur dans les 2/3 de son cerveau.Comme le petit Bronner anti conspirationniste d’ailleurs. -
@ Machiavel1983 :
Nous sommes d’accord.
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@ REQUETE :
Vous avez raison, et je dirais même que la conciliation entre les capacités individuelles et les nécessités communautaires font l’identité même de la notion de politique.
Mon but, personnellement, est de m’employer, par-dessus tout, à ajouter ma pierre à l’édifice dans ce domaine.
Il faudrait parvenir à insuffler aux individus l’idée de communauté en tant que matrice, et, de manière concomitante, à lier à l’idée de communauté celle d’individus comme seules planches de salut. Vaste programme ! -
les liberaux n ont jamais été pour le renflouement des banques par l’Etat
vous confondez les libéraux avec des mutants, qui ont avoir avec le social mercantilisme, ou les niches accordées aux grands marchands répondent a la lourdeur du dispositif fiscal et social.
cette haine du libéralisme remonte a loin dans notre pays a tel point que le mot libéral n existe qu en langue francaise.
le sens de l histoire est d abattre ce carcan etatiste et foutre marx et ses théories au fond des chiottes.
"L’ulta-libéralisme détricote petit à petit le modèle social français "
mais oui mais oui, 57% de dépenses publiques et la fiscalité la plus lourde du monde occidental ,sur les riches,les classes moyennes, les entreprises,les ménages..
5 millions de fonctionnaires, des droits sociaux en pagaille...
alors arretez de couiner , personne ne peut vous croire !
avec vous tant qu on sera pas communiste on sera encore libéraux.-
j ai oublié le code du travail qui pèse des kilos, 400 000 normes record mondial, 365000 communes, des innombrables echelons
c est la fameuse republique soviétique réussie
gorbatchev disait dailleurs que la france etait le dernier pays communiste,mais qui a réussit -
Personnellement , j’ en arrive peu à peu à la conclusion qu’ un vrai socialiste , un vrai libéral , un vrai keynésien etc ne pourrons jamais vivre ensemble. Les uns et les autres se neutralisent mutuellement et finalement le système est un compromis entre toutes les tendances , ce qu’ aucune de ces tendances n’ apprécie et provoque une frustration générale.
Peut on obliger un libéral à se soumettre à un ordre social alors que son idéal est la liberté individuelle ? Peut on obliger une personne qui a une conception holiste de la société à vivre dans une société atomisé et déliée ?Je vais être utopiste , mais peut être que la solution est de créer des zones spéciales qui seraient des micro -sociétés dans lesquels seraient représenté chaque système politique et socio économique , un peu sur le modèle de la panarchie ( avec des zones communistes , libérale , Keynésienne , social libertaire , anarcho-chrétienne etc ).Et bien sur dans chaque zones , le système politique voulu par les habitant ( démocratie , gouvernement représentatif , aristocratie non élective , fascisme etc.) le tout coordonné au niveau national par un Roi ( clin d’ oeil à ffi) dont le rôle serait de garantir la liberté de chaque individus de résider dans la zone de son choix , de garantir un contrat social entre les différentes zones et également de représenter la nation au niveau international.
C’ est utopiste mais il faut admettre qu’ en l’ état actuel des choses , il y’ a des gens qui ne peuvent pas vivre ensemble.Il faut admettre l’ échec de la laïcité républicaine et de l’ impossibilité de construire une nouvelle structure sacré ou de revenir à celle qui ont existé pour rassembler la collectivité. Je n’ en sais rien , c’ est juste une idée comme ça ...
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