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Accueil du site > Actualités > Société > Le sexisme des jouets

Le sexisme des jouets

C’est bientôt Noël et nous allons offrir des jouets à nos enfants, neveux, nièces, petits cousins et cousines etc.

 

Je vous propose donc cette petite réflexion sur le sexisme des jouets. Voyons comment les jouets influencent la socialisation de l’enfant jusque dans son maintien corporel.

 

Tags : Société Femmes




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34 réactions à cet article    


  • 7 votes
    edwig 26 novembre 2011 04:28

    Nous sommes tous profondément conditionnés à un tel niveau de profondeur,qu’on finit même par répondre quand on nous demande "qui êtes vous ? ", notre "prénom et nom".
    quand on nous demande de nous définir, nous parlons d’un être humain, d’un homme d’une natiolanité, d’un métier etc...Hors, tout cela, c’est ce qu’on nous a raconté depuis la naissance, tout un tas de concept auquel on adhère.

    Nous ne sommes pas cela,nous ne sommes pas le contenu de notre mémoire remplie en définitve par tout ce qui s’apparente au système, famille incluse, puisqu’ils sont eux même asservis par le système...
    Chacun d’entre nous est un être unique, qui n’aspire qu’a s’exprimer tel qu’il est et pas tel qu’on lui impose d’être.
    Essayez un instant de réfléchir à qui vous êtes véritablement en dehors de toute socioculture,
    C’est extrêmement interessant.
    C’est d’ailleurs la seule chose qui devrait compté pour nous, dans nos vies.
    Savoir ce que nous sommes véritablement, ou plutôt, ce que nous ne sommes pas...

    Ce lissage imposé par la société humaine depuis toujours est sans doute une des plus grosse racine de la souffrance humaine.


    • 7 votes
      Slim GAIGI Slim GAIGI 26 novembre 2011 08:05

      "Essayez un instant de réfléchir à qui vous êtes véritablement en dehors de toute socioculture,"

      Long débat sur l’inné et l’acquis.

      Mon point de vue est simple : de l’équilibre.
      Nous avons un programme génétique qui donne des tendances à notre corps et notre esprit dès notre naissance. Ce programme nous façonne et agit tout au long de notre vie (réplication cellulaire). Mais ce programme génère un être bénéficiant d’un système nerveux, ou système sensible qui permet l’interaction avec l’environnement.
      Dans le cas humain, la tendance est la socialisation et cela implique une capacité à gérer les grandes interactions complexes de cette tendance, d’où le grossissement de notre cerveau, apte à gérer cette complexité culturelle sociale.
      Bref, nous avons des tendances fortes dès notre naissance (l’inné) et toutefois des marges de manœuvres d’adaptation à l’environnement (l’acquis).
      Certaines tendances innées sont particulièrement fortes et c’est tant mieux pour la survie de l’espèce : la spécialisation sexuelle en est un exemple et je ne pense pas qu’il soit bon de tenter de contrecarrer cette tendance par de l’acquis.

      Bref, on peut se rejoindre sur plusieurs points mais je n’adhère pas à l’idée que nous pourrions faire abstraction soit de notre partie génétique, soit de notre partie culturelle.
      Un humain juste culturel est de la fiction : c’est donc de la pensée sans support matériel fixe, programmé.
      Un humain juste animal, est un contresens, ce serait une bactérie, un être dépourvu de système nerveux (ou "si ma tante en avait ce serait mon oncle !").
      Ca n’a donc pas de sens réel de trouver "qui nous sommes réellement". Nous sommes une matière qui a une histoire ; l’histoire change constamment : la matière change constamment : qui je suis change constamment !
      CQFD.


    • vote
      requete Requete 26 novembre 2011 08:07

      @edwig

      Sans m’aventurer dans ta conclusion, la normativité culturelle est surtout une propension animale qui empêche de faire des choix.

      D’autant plus dommageable chez les humains qui auraient la capacité de faire ces choix bien mieux que par conformisme.

      Plus généralement que les rôles qui singent le genre masculin / féminin, c’est sur tous les choix comportementaux, sur toutes nos idées que s’imiscent cette interdiction animale d’interroger nos catégories d’entendement.


    • 9 votes
      RepublicainVox RepublicainVox 26 novembre 2011 10:30

      Je trouve ca bien, ca permet de différencier les hommes des femmes et de former leur imaginaire, sinon il n’y a plus de différence entre homme et femme et ont arrive a une société d’homosexuelle et de transsexuelle, et on abouti a la révision des livres scolaires avec la théorie du genre, ce que je trouve obscène.


    • 2 votes
      nenyazor 26 novembre 2011 11:15

      @RepublicainVox 

      "Je trouve ca bien, ca permet de différencier les hommes des femmes et de former leur imaginaire, sinon il n’y a plus de différence entre homme et femme et ont arrive a une société d’homosexuelle et de transsexuelle, et on abouti a la révision des livres scolaires avec la théorie du genre, ce que je trouve obscène."

      Heureusement que les femmes ont leur imaginaire formé pour qu’elles acceptent de laver les chaussettes des hommes, en effet ! D’ailleurs, c’est bien connu, un homme qui lave ses chaussettes est forcément un homo ou un trans...


    • 2 votes
      RepublicainVox RepublicainVox 26 novembre 2011 19:54

      Non ce n’est pas ce que je dis, je ne parle pas des répartitions des taches ménagères. Là on parle de l’imaginaire, et une petite fille ce n’est pas un petit garçon.


    • 1 vote
      edwig 27 novembre 2011 03:31

      Ne le prenez pas pour vous, mais ce que vous trouvez obscène provient de votre conditionnement,c’est le système bien pensant qui trouve ça obscène, et il vous habite.
      D’ailleurs, pour jeter un pavé dans la marre, à mon sens, le transsexuelle serait une évolution de ce que nous sommes et non une aberration comme la société normative nous l’explique.

      Pour ma part, il n’y a ni homme, ni femme, mais "être" qui possèdent les deux "énergies" équilibrées d’une certaine façon pour chacun, ce qui offre une palette presque infinie de sexes, le sexe pour moi ne se définit pas juste avec ce que nous avons entre les jambes...D’ailleurs dit comme ça, j’ai l’impression de parler du moyen âge.
      Le problème est que le système provoque une fission interne dans l’esprit, il pose une limite précise entre les deux sexes et cela finit immanquablement par nous déstructurer à l’adolescence.
      L’enfant exprime à la perfection sa sexualité, il est libre, naturel et en équilibre sur ses principes féminins et masculins (on exprime sa sexualité de bien des manières hein !)
      Une fois l’adolescence arrivée, le système lui impose un choix !
      Il doit entre dans un moule, ou le bleu ou le rose...hors comme je vous l’ai dit plus haut, nous sommes constitué d’une palette infinie...notre couleur n’existe pas, à nous de la découvrir (c’est le boulot de nos parents ça en réalité, il ne doivent pas nous élever, nous dresser pour nous intégrer dans un système malade, mais apprendre à nous connaître, nous définir en tant qu’être...mais, comment le pourraient ils, ils sont eux même asservit par le système.)

      Nous en sommes tous, sans exceptions, torturés, car quoi que vous en pensiez, vous avez sans doutes refoulez une partie de vous même, d’une de vos "énergies" si j’ose le mot.


    • 3 votes
      Slim GAIGI Slim GAIGI 28 novembre 2011 02:24

      Bon, ben voilà un exemple de raisonnement alambiqué, partant sur des postulats faux ("le sexe pour moi ne se définit pas juste avec ce que nous avons entre les jambes") ou au moins très hasardeux, qui aboutit a des conclusions limites ("Nous en sommes tous, sans exceptions, torturés, car quoi que vous en pensiez, vous avez sans doutes refoulez une partie de vous même, d’une de vos "énergies" si j’ose le mot.").

      Si la sexualité ne se définit pas exclusivement par ce qu’on a entre les jambes (pénis ou vagin) ça joue à l’évidence tellement plus que la culture. Nier cette réalité est soit malhonnête, soit stupide, car encore une fois, si notre sexualité n’était que vaguement culturelle, on aurait eu des modes sexuelles qui auraient parcouru les humains et tantôt on se serait reproduits énormément, tantôt plus du tout. Bref du porte nawak.
      Donc tenter de tordre la grille de lecture sur la sexualité en postulant que l’on pourrait imaginer un monde où chacun pourrait choisir sa sexualité quasiment quand il le voudrait et comme il le voudrait en s’affranchissant des règles de la nature est finalement un raisonnement pervers et morbide.
      Pervers parce que ça nous plaise ou non nous sommes le fruit d’un processus multi millénaire qui a assuré notre survie plutôt pas trop mal et morbide parce que si on contrecarrait notre nature en lui opposant une force culturelle opposée, en réussissant ce (mauvais) coup, nous diminuerions les chances de survie de l’humanité en perturbant nos attirances sexuelles naturelles.
      Qui a intérêt à faire de nous des objets parfaitement culturels, déconnectés de leur corporalité ?

      Bref, pour finir, le coup de la souffrance prétendue de ne plus être ce que l’on aurait été enfant (un peu fille pour les garçons et un peu garçon pour les filles) c’est bien dans la lignée de ce que je trouve de malsain et contestable dans la psychanalyse freudienne : tu ne sais pas que tu veux en fait tuer ton père, faire l’amour avec ta mère, et maintenant redevenir un peu la petite fille que tu étais (pour un homme) et vice versa...
      Je n’ai aucune nostalgie et encore moins de souffrance ("torturé" n’importe quoi) pour une hypothétique énergie féminine que j’aurais eu enfant. Et bien entendu en faisant ça je refoulerais...
      Vivement qu’on passe à autre chose comme concept psychanalytique de plus cohérent et fondé.

      En attendant, moi qui ne suis pas encore parent, j’encourage tous les parents à accompagner leurs enfants dans la découverte du champ de leur genre, sans tyrannie simplement. Les penseurs du nouveau genre (ni homme, ni femme, ni homo, ni trans, ni incarné...) arrêtez le délire et revenez sur terre, ça fera vraiment, vraiment des vacances à tout le monde et ça tournera mieux.


    • 11 votes
      Slim GAIGI Slim GAIGI 26 novembre 2011 07:46

      Oui et après ?
      Quel est le réel problème d’accompagner l’idée de sexualisation d’individus sexués ?
      Ok point trop n’en faut et là on pourra critiquer l’abus mercantiliste qui accentue tout ce qui peut profiter au gain. Mais au-delà de ça, le projet c’est quoi ? ne jamais valider qu’un petit garçon est un homme en devenir et qu’une petite fille est une femme en devenir, très probablement mère un jour ?
      Si le projet c’est de laisser croire que le genre est quelque chose de culturel principalement voire uniquement, c’est du complet délire donc très dangereux.
      Nous sommes des animaux sexués, mâles et femelles. Nous sommes le fruit d’une branche des mammifères qui existe parce qu’il a inclus en lui, dans son génome, cette propension, cet instinct de base qu’est la spécialisation sexuelle et le désir de l’autre sexe.
      Que la culture vienne parfois troubler le jeu, ça fait partie de la vie et c’est comme ça, ça ne me dérange pas.
      A extrapoler les aboutissants de la thèse soutenue par la jeune sociologue, mais je ne veux pas lui prêter trop d’intentions, il faudrait laisser l’enfant dans un vide culturel quant à sa sexualisation ? Limiter l’ultra spécialisation prétendue sexuelle, oui je comprends : il faut de l’équilibre en toute chose, pas d’extrémisme. Mais ce courant de pensée qui souffle en ce moment sur l’occident et qui voudrait que l’on fasse semblant de croire que notre enfant n’a de sexe que quand il l’aura décidé est de la folie.


      • 5 votes
        QaviQeQuarQo davideduardo 26 novembre 2011 08:09

        tout a fait d accord


        Cela rejoint les nouveaux programmes de biologie des college qui explique que l on ne nait pas homme ou femme mais qu on le devient.
        Cette derrive se retrouve aussi dans les modeles hommes ou femmes qui defilent pour la haute couture, qui ressemblent a des adolescents ou la difference physique entre le feminin et le masculin est infime, les deux etant maigre avec des visages angelique, contrairement aux modeles dans les société latine ou africaine ou la femme a encore des hanche et une poitrine volumineuse et l homme est assez musclé.
        J avoue ne pas trop comprendre le but de cette derive.

        La sociologue dit "les gouts se construisent , ils ne sont pas innés"

        pourtant si vous allez voir des gosses en afrique qui ont rarement des jouets : les gracons jouent avec des batons feignant des combats a l épée ou au pistolet alors que les filles imitent leur mere cuisiner en faisant un ragout de cailloux.

        Et aucune société marchande ne les a forcé.

      • vote
        requete Requete 26 novembre 2011 08:16

        @slim

        Je suis d’accord avec toi sur le phénomène de mode, donc normatif, consistant à croire qu’il suffit de décider pour être ceci ou cela. mais le genre aussi est une mode débile qui dure.

        Machos, tapette, minette... Des comportements risibles, et contrairement à ce que tu dis sont chacun beaucoup plus normatif et polissé que le naturel interrogeant naturellement grâce à sa capacité cognitive naturelle et son savoir particulier anti-normatif, ses catégories d’entendement.

        Mais, bon, tu le dis toi-même tu ne réponds pas vraiment à cette vidéo.

         


      • vote
        requete Requete 26 novembre 2011 08:32

        @davideduardo

        La mode est un domaine normatif bien pire que le genre, plus précis et plus normé.

        Quand à l’imitation du pere ou de la mère, évidemment qu’elle est imposée par l’entourage, elle est d’ailleurs différente selon les lieus et les époques.

        Les délires des parents n’ont pas besoin de jouets pour se projeter sur ceux qu’ils considèrent comme une part de eux-même, leur continuité... Pathétique et un peu gerbant, mais puisque les singes sont interdits et les chiens limités !!!


      • vote
        requete Requete 26 novembre 2011 08:24

        Merci robin pour l’article.

        Pas bien grave de toutes façons, les parents projettent leurs fantasmes, les enfants aussi...

        Du moment qu’à l’âge adulte un humain est capable de contester en premier lieu ses catégories d’entendement, ce n’est pas ça qui peut l’en empêcher.... Au contraire.

        Dans un autre genre, les poupées en inde sont toutes blanches, blondes aux yeux bleus...

        Les enfants sont déjà emprisonnés dans des société incompréhensible, alors pourquoi pas l’horizon de l’imitation absurde en attendant de savoir raisonner suffisamment pour s’en rendre compte ...


        • 5 votes
          La Boule La Boule 26 novembre 2011 22:42

          Sont cons ou quoi ? Ils ont pas d’enfants ces gens ?


          Les garçons dans leur majorité aiment les voitures, les motos, les camions et les filles aiment les poupées à cause de leur instinct....ils aiment pas cela parce qu’on les conditionnent , ils aiment ça parce que il y a des différences entre hommes et femmes.

          C’est triste d’entendre des conneries parilles , moi j’ai des enfants , je ne leur ait jamais imposé quoi que ce soit et depuis tout petit ils sont attirés vers les camions pour le garçon et les poupées pour les filles.

          • 1 vote
            requete Requete 29 novembre 2011 15:02

            L’homme préhistorique avait une préférence pour les camions de marque berliez.


          • vote
            DrScott 28 décembre 2011 06:00

            Ma fille de un an joue aux petites voitures ; dois-je l’emmener dès maintenant chez le pédopsychiatre ou faut-il lui laisser le temps de rentrer "naturellement" dans le droit chemin ? Je ne sais que faire.


          • 1 vote
            Cocomax 26 novembre 2011 23:39

            Effectivement il y a bien du sexisme, personne peut le nier :
            c’est sexiste envers les garçons surtout, en quoi faire la guerre est quelque chose de valorisant ?

            Pourquoi une femme qui fait le choix d’élever ses enfants est considérée comme de la merde dans notre société marchande ?

            Cette vidéo est à l’image de notre système, un système où le monde du travail est présenté faussement comme une libération. Et cette sociologue est une idiote utile du système.


            • vote
              requete Requete 28 novembre 2011 06:46

              @cocomax

              Comment tu juges "idiote utile" ?

              "idiot" je comprend, comme la majorité des gens , tu appelles "idiot" ce qui ne vas pas dans ton sens, mais "utile" ?

              Comment dire quel projet sert un propos , et surtout quelle effectivité de ce service ?.

              À moins que "idiot utile" ne soit qu’une expression pompeuse qui veut dire "diabolique" "caca".

               


            • vote
              Cocomax 30 novembre 2011 23:30

              definition d’idiot utile :
              L’expression « idiot utile » s’applique à des personnes qui, de bonne intention et de bonne foi, promeuvent aveuglément une politique ou, plus généralement, une idée.

              Pourquoi je la considère comme une idiote utile qui sert le sytème présent ?

              Aspect idiot :
              A première vue, son "combat" semble légitime. Elle souhaiterait quelque part l’égalité des sexes, c’est probablement une féministe. Elle ne supporte pas l’idée que des jouets liées à la maternité soient distribués aux petites filles.
              Je ne la considère pas comme une idiote parce qu’elle ne va pas dans mon sens mais parce qu’elle ne va pas dans le sens de la vie. C’est normal et naturel qu’une mère s’occupe de son nourisson, ce n’est pas le rôle du père et encore moins le rôle de nourrice, prestataire de service etc.
              Ce n’est pas en incitant les femmes à se comporter comme des hommes qu’elles vont gagner en liberté. Les hommes et femmes doivent être traités sur un même pied d’égalité mais ils sont avant tout complémentaires.

              Aspect utile :
              Mais contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, l’arrivée des femmes dans le monde du travail n’a rien à voir avec les mouvements féministes. C’est le système capitaliste qui a incité les femmes à rejoindre le monde du travail pour en faire des consommatrices et doubler le profit des industriels. C’est le système marchand qui a forcé les femmes à travailler en tentant de nous faire croire qu’il s’agit de revendications féministes.

              Voilà pourquoi je la considère comme une idiote utile. Idiote parce qu’elle mène un faux combat en partant dans la mauvaise direction. Utile parce qu’elle s’est faite manipule à son insu par des hommes qui veulent faire croire que les femmes seront libres une fois qu’elles auront accès aux mêmes postes que les hommes.

              Pourtant une femme qui fait le choix d’élever ses enfants est bien plus libre que celle qui décide de servir le système capitaliste à travers un travail aliénant qui ne profite qu’aux patrons.


            • vote
              requete Requete 1er décembre 2011 20:20

              @cocomax

              Et les fabricants d’aspirateurs en plastique sont donc des faux patrons ?

              Les fabricants de jouets guerriers pour garçons vont suffisamment "dans le sens de la vie" pour toi ?

              en 2011, c’est pareil qu’en 1950 ?

              Et les petits garçons qui jouent avec des figurines feront de meilleurs ouvriers ? De moins bon ?

              J’espère que tu te rends compte de l’absurdité de ta récitation.

              Les mobiles temporels parfaitement discutables.

              En revanche en parlant de ta définition d’idiot utile, tout se passe comme si quelqu’un avait intérêt de laisser les gens se satisfaire de la première explication qui leur vient à l’esprit...

              Enfin merci quand même d’avoir fait l’effort de résumer aussi bien le genre de ramassis argumentatif qui caracterise la pré-humanité


            • vote
              Cocomax 2 décembre 2011 00:41

              @Requete :"Les fabricants de jouets guerriers pour garçons vont suffisamment "dans le sens de la vie" pour toi ?"

              Je pense que tu n’as pas compris ce que j’ai dit. Pourtant c’était la première phrase et idée de mon message initial :
              "c’est sexiste envers les garçons surtout, en quoi faire la guerre est quelque chose de valorisant ?"
              Enfin on lit ce qu’on a envie de lire hein


            • 7 votes
              Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 27 novembre 2011 07:39

              Les garçons sont attirés par des jouets de garçons parce que ce sont des garçons. Et les filles sont attirées par des jouets de filles parce que ce sont des filles. Les garçons ont un zizi aventureux et les filles ont un instinct maternel. C’est pas la vilaine méchante société qui veut conditionner les enfants, c’est simplement que les garçons ne sont pas des filles. La sociologue est une conne coincée du cul ( ça s’entend à sa voix de cruche ) qui assume mal sa féminité. Cette débile croit que la sexualité est un phénomène social, parce qu’elle ne connaît pas son corps et ses instincts. 


              Éduquer un garçon vers la virilité et une fille vers la grâce féminine, c’est très bien, et ne pas le faire serait monstrueux. 

              • 1 vote
                nenyazor 27 novembre 2011 12:44

                J’admire vos arguments ! Ils sont tellement convaincants...
                On pourrait rajouter que les imbéciles disent des imbécilités parce que ce sont des imbéciles aussi...

                Je pensais que l’être humain était un peu spécial parce qu’il avait la raison pour se détacher un peu de sa part animale, mais en fait non. Laissons nous aller à nos instincts comme gaspard le propose ! 


              • 4 votes
                Deebs Deebs 27 novembre 2011 13:41

                Vous irez expliquer à l’ensemble des mammifères et la majorité des etres vivants, qu’ils conditionnent leurs petits de manière sexiste.
                Les comportement généraux des humains sont le fruit d’une longue histoire, culturelle, mais aussi de transmissions génétiques intimement liées à la survie de l’espèce.

                Je ne suis pas certains qui l’on puisse débattre sereinement, intelligemment, et objectivement en partant sur un concept idéologique manichéen (le bien, le mal).

                Certains trouvent que voir les femmes, boire de plus en plus, fumer, conduire comme des brutes, baiser avec n’importe qui, quasiment sous les yeux de leurs enfants, certains trouve que c’est l’évolution, un progrès. Chacun sa vision des choses, certes. Allez faire un tour dans les maternelles, et voyez les comportements actuels de nos enfants, garçons ou filles. Ceux qui travaillent dans ces metiers savent de quoi je parle.

                Dans ce type d’argumentation, on notera toujours, qu’il y a peu d’évocation de l’influence sur les petit garçons, mais qu’il s’agit en filigrane d’une victimisation douteuse du genre féminin.
                Dommage, car il y a en effet matière à débat sur les spécificités du genre humain, et l’influence de la culturels. Mais passons plus de temps à vouloir assener des vérités pour faire le malin sur un site plutot que de simplement nous poser des questions non partisanes ? Sans doute.


              • vote
                DrScott 28 décembre 2011 05:53

                Et la différence de salaire moyen entre les hommes et les femmes est-elle due à ce "zizi aventureux" dont vous êtes doté ou est-ce seulement dû au fait que toute femme est potentiellement ou de manière avérée selon vos critères une "conne coincée du cul [...] avec une voix de cruche [et] qui assume mal sa féminité" ?

                Moi je dis que "la vilaine méchante société" a sa part de responsabilité.

                Je suis maman d’une petite fille à qui j’apprends qu’elle est l’égale d’un garçon ; qu’elle peut grimper aux arbres, conduire une voiture à pédales, jouer à la poupée, peindre, lire, jouer d’un instrument de musique, etc. Ses jeux ne se cantonnent pas à faire tourner sa robe, mettre un serre-tête et minauder devant la glace, un poupon dans les bras. Faire d’elle une femme responsable, autonome et douée de sens critique me semble bien plus pertinent que de "l’éduquer [...] vers la grâce féminine". Et si c’était un garçon, j’en ferais autant.


              • 4 votes
                Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 27 novembre 2011 16:15

                nenyazor "Je pensais que l’être humain était un peu spécial parce qu’il avait la raison pour se détacher un peu de sa part animale, mais en fait non. Laissons nous aller à nos instincts comme Gaspard le propose ! " 


                Je crois en effet que nous touchons là le coeur du raisonnement malsain qui nécrose votre cerveau.

                La culture authentiquement humaniste n’a jamais consisté à nier l’animal en nous, mais à le civiliser. L’éducation n’a pas pour but d’aller contre l’instinct, mais de lui donner un épanouissement humain. Ce qui signifie par exemple que l’instinct maternel qui est dans le corps des petites filles ne doit pas être nié mais cultivé afin de prendre une forme plus fine et spirituelle que ce qu’on trouve chez la guenon ou la vache. Quelle horreur selon vous que les petites filles aiment bercer avec tendresse une poupée ! Moi je trouve cela charmant, c’est un bel instinct que celui là et qu’il faut laisser s’épanouir librement, et même qu’il faut encourager en lui donnant une dimension proprement humaine.

                C’est folie que de vouloir contrer sa nature et son corps (et cela aboutit justement à des résultats pervers et monstrueux comme le fait de se sentir homme dans un corps de femme ou inversement). C’est sagesse que de poursuivre le mouvement de la nature, pour lui donner un épanouissement humain. 

                Sinon, pourquoi ne pas contraindre les enfants à manger par l’anus et déféquer par la bouche pour les obliger à "se détacher de la nature" ? 

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                  Deebs Deebs 27 novembre 2011 18:57

                  @ Gaspard

                  Je te rejoins et trouve que c’est plutôt joliment dit smiley


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                  requete Requete 28 novembre 2011 06:56

                  @deeb :

                  Rejoindre ceux qui parle joliment et simplement, en voilà un d’instinct.

                  Je ne sais pas si il faut le civiliser ou le contrarier.

                  Moi, je le trouve gerbant, mais gaspard le trouvera joli peut-être.

                  Tu as raison gaspard, ne pas donner un aspirateur miniature à une petite fille, ça revient à vouloir manger par l’anus....

                   


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                  Deebs Deebs 28 novembre 2011 09:51

                  @Requete

                  Deja c’est Deebs, avec un s, merci smiley
                  Je te précise que, "je te rejoins", est une expression visant à signifier que ma pensée est assez proche de la sienne. Je ne me fais pas une opinion en lisant quelques lignes, surtout sur un sujet complexe comme celui là. Chose que tu fais semblant d’omettre.
                  Ensuite, je ne vois pas ou il préconise de donner des aspirateurs aux petites filles. Tu y tiens à ton aspirateur...
                  Bref, tu n’argumentes pas. Inintéressant donc.Tans pis.


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                  requete Requete 29 novembre 2011 14:46

                  @deebs

                  Pourtant suivre le joliment dit est bien un instinct.

                  S’y arrêter aussi.

                  Je prends acte que c’est donc l’intelligeamment dit, et par ailleurs joliment dit, que tu suis chez gaspard de la nuit.

                  La séparation entre le nié et le cultivé, le bercement accedant à l’humanité, et les nécrosés malsains qui ont la folie de ne pas comprendre cette réalité de cette manière ...


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                  Deebs Deebs 29 novembre 2011 16:39

                  @ Prendre deux éléments, y placer un donc au milieu, ne fait pas un raisonnement. Et dans ton cas il s’agit en l’occurrence d’une réduction intellectuelle.

                  Si tu veux expliquer que la culture, les gens, et les instincts nous influencent, tu perds ton temps, car ni Gaspard, ni moi, ni la plupart des "posteurs" ne le nient. Je suis ravi pour toi que tu aies inventé le fil à couper le beurre. Cela semble te gêner que les hommes et les femmes aient des différences autres que physiologiques, qu’ils subissent des influences diverses, mais qu’ils ont en commun des instincts, qui ne proviennent pourtant pas du néant.

                  Si ta pensée naquit de l’essence divine, je te promets d’allumer un cierge, pieusement devant une statue te représentant, chaque soir, en me flagellant de n’etre qu’un humain soumis aux influences culturelles, aux instincts, et de ne pas avoir l’essence divine en moi, afin de me créér tout seul, à partir du vide.

                  Tu souhaiterais que les enfants soient détachés de tout ça. Je veux bien t’écouter, mais quelle est la meilleure manière d’élever un enfant à ton sens ? Pour l’instant j’ai la sensation que ce serait d’en faire des légumes, à te lire. Mais comme ce n’est probablement le cas, alors, je suis tout ouï. Sincèrement.


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                  requete Requete 2 décembre 2011 14:00

                  @deebs

                  L’abandonner dans un supermarché (si c’est un garçon, sinon dans une mercerie)

                   


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                  DrScott 28 décembre 2011 05:21

                  Je suis une femme et je ne renie pas mon instinct maternel. En revanche, voir à l’époque de Noël comme chaque année se multiplier les catalogues de jouets proposant pour les petites filles un aspirateur en plastique, le traditionnel kit à fabriquer des bijoux ou la poupée à coiffer m’exaspère au plus au point. Sauf erreur de ma part, la génétique ne justifie en rien que nos filles se voient proposer pour "se construire" du fard à paupière ou des dinettes en plastique.

                  Leur offrir de nouvelles perspectives n’est en rien aller contre nature et cantonner à l’inverse les petits garçons à l’établi de bricolage et aux petites voitures est stupide et arriéré selon moi.

                  Le fait que vous trouviez charmant de voir une petite fille bercer son poupon me rassure quelque peu sur votre "part féminine" et je suppose qu’il ne vous serait pas insupportable de voir votre petit garçon en faire autant.

                  Certes les hommes ne sont pas techniquement capables de porter un enfant et de le mettre au monde, mais les études ont montré qu’un bébé qui vient au monde est physiologiquement programmé pour recevoir aussi bien l’affection sa mère que celle de son père, n’en déplaise à la tradition.

                  La réalité et que les enfants traversent tous, quel que soit leur sexe, une période relativement longue durant laquelle ils ont envie d’imiter les adultes. Garçons et filles peuvent alors librement manifester leur souhait de nettoyer, s’occuper d’une poupée, bricoler, etc. sans que cela ne les prédispose aucunement à "se sentir homme dans un corps de femme ou inversement" (mais d’où sortez-vous cela ???)

                  Seuls les adultes les obligent à adapter leur comportement aux codes qu’ils ont admis comme étant les bons.

                  Mais devinez quoi : si on gardait un petit garçon et une petite fille sous cloche pendant un temps, et qu’on leur proposait par la suite des jouets de couleurs différentes, le petit garçon ne se jetterait pas comme la misère sur le monde sur le premier jouet bleu et la petite fille regarderait les jouets jaune, rouge, vert avec autant d’intérêt que le rose.

                  Et pour une fois, on n’irait pas contre nature.


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                  Le Bordelleur Le Bordelleur 27 novembre 2011 17:11

                  En tout cas, ce reportage est la preuve que les études sociologiques sont sexuées.



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