Tu ne peux pas faire abnégation d’une realité, qui pour le coup s’applique à n’importe quelles de ces filles (qui sont magnifiques, parce qu’il n’y a pas une pute qui ne soit pas en souffrance ou singulière). Si ce n’est pas l’héro c’est le cachet, si ce n’est pas le cachet c’est l’alcool... Non, je ne te demanderai pas le produit de subtitution d’Alice. mais je te demande un minimum d’honnêteté, pas vis à vis de moi ; vis à vis d’elle.
Parce qu’il est certain, que ton regard amoureux la renforce. Parce que le jour où elle n’a plus ce miroir au travers de tes yeux qui la rendent si belle, les choses risquent alors, peut être, sûrement de se compliquer.
A partir du moment où tu appliques une hiérarchie sociale reconnue à travers un métier, tu exprimes de fait une échelle de valeur sur la dignité.
Es tu content de la tienne ? Oui, tu es estampillé Normal Sup, tu peux tout te permettre. N’as-tu pas parfois le sentiment de faire pire que les bourgeois que tu dénonces ?
Et pourtant je te trouve sympathique et j’aime bien t’entendre faute de te lire.
Pour faire court... Je vais tenter. Et il s’agit ici, comme toi, de ne pas juger une pute mais
suite à ce que je viens d’entendre, je m’étonne de plusieurs choses :
- la plupart des toxicomanes sont putes ou les putes sont pour la plupart toxicos.
(tu vois l’astuce ?) ; une caissière de supermarché ne peut pas être toxicos (tu vois la difference ?).
- Il y a un vice que tu sembles sous estimer ; c’est celui de l’argent. Parce que, et tu pourras me l’accorder, pas mal de jeune femme qui se livrent à la prostitution (et au final à la défonce) y arrivent par le biais de ce vice. Et il y a un matin, elle ne se lèvent plus pour du blé mais pour une dose.
Si la prostitué que tu as rencontré n’est pas toxico, c’est une extra terrestre.
Pour finir, un grand toxicoman (le plus grand de Paris) t’aurais dit : Parole de junk !
(il y a pas plus menteur qu’un junk pour ceux qui ne savent pas).
Je signale seulement qu’une partie de la gente féminine (et je dis bien une partie, pas toute) ont des moeurs carrément débridées, vous pouvez vous prendre une mains aux fesses en faisant vos courses au supermarché (une façon comme une autre de proposer la bagatelle). Tom Wolfe s’est interessé à ces nouvelles règles d’approche avec son roman "moi, Charlotte Simmons".
Petite précision sur la perfide d’albion et de sa décision de lacher ses colonies en 56.
L’Angleterre, à cette même époque, reste persuadée d’être la première puissance économique mondiale. Le conflit du canal de Suez (56 donc) et les attaques sur les marchés financiers de la livre sterling par les USA lui claque définitivement le museau. La création de la city (paradis fiscaux) en découle.