@dadyBoo C’est vrai, si l’objectif est de critiquer le futur, pas de place pour les bisous
L’uchronie peut, elle, se permettre des folies d’optimistes.
Admettons que le catholicisme ait tenu bon face au matérialisme libéral entre le XVIII et le XIXème (houla, je risque d’en faire bondir certains ). Les massacres de population à l’ouest de la Loire, les déportations massives des paysans vers les banlieues crasseuses ou les guerres industrielles auraient-elles eu lieu avec la même intensité ? Pire, auraient-elles eu lieu tout court ?
C’est plus sympa de faire une critique du présent en extrapolant le passé. Ne dit-on pas que les morts gouvernent les vivants ?
@matthius Un jeu rentable est malheureusement un jeu qui capte l’attention et rend accro, le modèle "free to play" en est le plus parfait exemple.
La SF s’est souvent vautrée dans la dystopie et l’oppression à tout va, rare d’y trouver des perles joyeuses. L’horreur a toujours eu du succès quel qu’en soit le support, depuis les comics trash des années 50, suivirent les slashers au cinoche, puis les films à bidoche décomplexés actuels, le jeux vidéo ne fait que suivre la tendance (la mode zombie est enterrée, d’autres viendront...).
Par contre, c’est le succès des jeux de tir ultra réalistes auprès des occidentaux me laisse perplexe...Les joueurs asiatiques semblent nettement plus raffinés.
@files_walQer Idem, l’aspect série donc par essence addictive par un scénar queue de poisson m’a toujours révulsé. Que ce soit ricain n’arrange rien, on connait leur vision du monde, ce serait plus intéressant d’avoir celle des Chinois ou des Russes, pour peu que leur prod parvienne chez nous (à cause de l’accord Bloom-Byrnes peut être ?).
Toujours distinguer la forme du fond.
Prenons l’immense succès des jeux Grand Theft Auto : sur la forme, c’est une prouesse technique, dans le fond, c’est un hymne libéral (dans tout ce qu’il a de plus dégueulasse) par tous les pores dont la substantifique moëlle est le simple goût enfantin pour la transgression. Ca rejoint l’étude de Wedingo sur cette série télé, "ne pense pas aux conséquences de tes actes" en gros, reste un enfant.
L’industrie du loisir ne peut décidément flatter que les instincts les plus *erdiques.