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Jean Rigole

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J’adore déterrer les truffes sous les chênes.

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  • 2 votes
    Jean Rigole Jean Rigole 19 octobre 2013 15:46

    Regarde dans un de mes deux messages plus bas.
    J’ai découpé la chose, il y a tellement à dire !
    J’en suis resté à Carl Lewis, désolé, j’ai pas la télé. 



  • 5 votes
    Jean Rigole Jean Rigole 19 octobre 2013 15:40

    « Peuple sûr de lui et dominateur », critique ou compliment ?
     
    Lors de cette conférence de presse du 27 novembre 1967, De Gaulle évoque bien sûr la « guerre des Six Jours » survenue quatre mois auparavant.
     
    Petit rappel chronologique.
    Lors de sa prise de fonction, CdG s’aperçoit rapidement que le rapprochement entre la France et Israël est allé très loin sous la IVe République (armée, fonction publique, classe politique...). Il existait même une véritable osmose entre les états-majors et les services de renseignements à tous les échelons de commandement (l’allusion « liens spéciaux et très étroits  »).
    Par souci d’indépendance nationale, CdG prend la décision d’interrompre l’aide à la construction de la centrale nucléaire. Les instructions descendent lentement et rencontrent partout des obstacle, notamment avec le ministre de l’Énergie atomique Jacques Soustelle qui poursuit la coopération.
     
    Il est souvent dit qu’Israël possède l’arme atomique grâce aux US, ce qui est faux. C’est grâce à la France. Le missile MD-620 est livré à Israël par la compagnie Dassault pour les bombes atomiques, malgré l’arrêt officiel de collaboration entre les deux pays (Marcel Dassault a changé son patronyme de Bloch à Dassault par un décret paru au Journal officiel le 15 février 1949, Dassault étant une déformation du nom de code « char d’assaut » utilisé par son frère dans la résistance).
     
    L’autre élément important a été la fin de la guerre d’Algérie avec les accords d’Évian le 18 mars 1962.
    Par souci des intérêts de la France, CdG a opéré un rapprochement avec le monde arabo-musulman et un rééquilibrage de la politique extérieure au détriment des relation étroites avec le minuscule État d’Israël (l’allusion « à favoriser la détente dans le Moyen-Orient »). Tout en conservant des relations cordiales avec le petit État, CdG a rétabli des relation diplomatiques avec les États arables. Sa politique : tenir une balance égale entre Israéliens et Arabes, dissuadant les uns et les autres de toutes tentatives d’agression.
     
    C’est dans ce contexte qu’est intervenue la guerre préventive d’Israël, qui a duré six jours, faisant voler en éclats l’équilibre et la politique proche-orientale de Charles de Gaulle (l’allusion « on sait que la voix de la France n’a pas été entendue »).
     
    Tous les procès « antisémite », « antisioniste » et cie font doucement rigoler Jean Rigole.
    De Gaulle ne voyait que les intérêts de la France et de ses enfants. Un président patriote comme les Français n’en ont plus jamais eu après lui.
     
    Donc, personnellement et sans hésiter : Compliment ? -1 Critique ? +1



  • 9 votes
    Jean Rigole Jean Rigole 19 octobre 2013 13:57

    « l’a payé par mai 68, pour faire court »
    J’appelle cela un raccourci à la Carl Lewis, Hijack !
    Sur ce coup-là, il faut aussi évaluer :

    • Le conflit avec Jean Monnet sur les États-Unis d’Europe : « le petit financier à la solde des Américains », « un mythe inventé, comme d’autres mythes, par Jean Monnet  »...
    • La conférence de presse du 15 mai 1962 qui a fait scandale chez les européistes, où De Gaulle dénonçait sans les nommer les US comme l’élément fédérateur. Il avait très bien compris qui se trouvait à la manœuvre derrière la construction européenne.
    • Le traité de l’Élysée de 1962 entre la France et l’Allemagne, dynamité par les US lors de la ratification par le Bundestag en 1963 (l’Allemagne a toujours été, et est toujours la tête de pont des Yankees en Europe).
    • Le conflit avec JFK sur l’indépendance de la France par la possession de l’arme nucléaire (les US voulaient déjà nous « toutouiser » en nous fourguant la leur avec le SAV).
    • En 1965, le rapatriement des réserves d’or de la Banque de France stockées à la Fed de New York et Fort Knox par la Marine nationale, passant de 1958 à 1966 de 500 et 4.600 tonnes.
    • En 1966, sortie du commandement intégré de l’OTAN.
    • Le chef de file des pays non-alignés, etc.
    De Gaulle représentait l’éternel empêcheur de tourner en rond pour les US. Vous savez, cette époque où les Américains d’origine anglaise et irlandaise formaient encore la majorité des institutions politiques étasuniennes !


  • 6 votes
    Jean Rigole Jean Rigole 19 octobre 2013 11:50

    Micnet, en complément...

    « Ce n’est pas la gauche, la France ! Ce n’est pas la droite, la France ! Naturellement, les Français, comme de tout temps, ressentent en eux des courants. Il y a l’éternel courant du mouvement qui va aux réformes, qui va aux changements, qui est naturellement nécessaire, et puis, il y a aussi un courant de l’ordre, de la règle, de la tradition, qui, lui aussi, est nécessaire. C’est avec tout cela qu’on fait la France. Prétendre faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d’une fraction, c’est une erreur nationale impardonnable » Interview de De Gaulle par Michel Droit le 15 décembre 1965.

    Depuis... Il y a eu les lois constitutionnelles :
    1993-952 du 27 juillet 1993 (au lendemain du traité de Maastricht) qui a supprimé de l’article 68 de la Constitution de la Ve République l’incrimination de « complot contre la sûreté de l’État  » à l’égard de la responsabilité pénale des membres du gouvernement (ainsi que la notion de « complices  »).
    2007-238 du 23 février 2007 (avant la ratification par les parlementaires à Versailles du traité de Lisbonne qui annulait le « non » au référendum de 2005) qui a supprimé de l’article 68 de la Constitution de la Ve République l’incrimination de « haute trahison » à l’encontre d’un président de la République dans l’exercice de ses fonctions.
     
    Deux lois votées par le représentation nationale dans le dos des Français (les veaux).

    Bretelles, ceintures et parachutes pour les élites politiques françaises !



  • vote
    Jean Rigole Jean Rigole 19 octobre 2013 11:10

    Ce n’est pas la gauche, la France ! Ce n’est pas la droite, la France ! Naturellement, les Français, comme de tout temps, ressentent en eux des courants. Il y a l’éternel courant du mouvement qui va aux réformes, qui va aux changements, qui est naturellement nécessaire, et puis, il y a aussi un courant de l’ordre, de la règle, de la tradition, qui, lui aussi, est nécessaire. C’est avec tout cela qu’on fait la France. Prétendre faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d’une fraction, c’est une erreur nationale impardonnabl

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