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Laconicus

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Derniers commentaires




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    Laconicus Laconicus 17 juin 2020 22:11

    "Donc votre recette n’est donc"   smiley



  • 1 vote
    Laconicus Laconicus 17 juin 2020 22:09

    @Ozi
    "Je ne parle que du psychisme"

    RACISTE PSYCHIQUE, alors !  smiley



  • 1 vote
    Laconicus Laconicus 17 juin 2020 22:08

    @Ozi
    "c’est beau, mais c’est faux"
    Ce que j’ai écrit est vrai, même si c’est différent de ce que vous décrivez et que vous appelez "contemplation" (terme qui peut avoir des sens bien différents selon les auteurs et les traditions). 

    "la contemplation privilégie le sens de la vue tout en abaissant considérablement la dominance des autres sens, de la même manière qu’un aveugle développe ses autres sens pour compenser la perte de la vue."

    Donc votre recette n’est donc pas praticable pour les aveugles et les mal-voyants ? C’est triste. Heureusement pour eux, il existe d’autres voies d’éveil, comme celle que je décris et dont ils ne sont pas exclus. 

    "C’est même pour cela que la contemplation est faite pour les Occidentaux."

    D’où tenez-vous cette certitude ? Vous avez vérifié cette formule sur combien d’Occidentaux et d’Orientaux ? Et les Africains, les Australiens, les Mexicains, les Russes, vous les placez dans la catégorie des Occidentaux contemplatifs ou dans celles des Orientaux méditatifs ? Ce que je décris, pour ma part, est praticable par tous les êtres humains. 




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    Laconicus Laconicus 17 juin 2020 09:52

    @gaijin
    do ré mi...



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    Laconicus Laconicus 17 juin 2020 09:25

    @Ozi

    "La recette est simple, elle ne demande aucune connaissance au préalable, aucune exaltation intellectuelle, aucune richesse matérielle.. Simplement l’unique chose que nous offre la vie, c’est à dire un certain laps de temps et une simple volonté d’expérimenter."


    Dans la pratique de l’immédiateté, c’est différent. Je vais reprendre votre recette en soulignant les différences (je devrais dire "en graissant" les différences).

    Il n’y a qu’une seule phase. Je me pose dans un endroit, qu’il soit beau ou laid, et j’accueille avec une intense lucidité tout ce qui s’offre à ma perception. Sans privilégier ni négliger aucun sens, je veille à ne pas me concentrer sur quoi que ce soit car se concentrer sur quelque chose, c’est exclure tout le reste. Très rapidement, arrive un flot de pensées et d’émotions incessantes : "Mais qu’est-ce que je fais là, j’ai froid, j’ai chaud, j’attends un appel, est-ce-que j’ai bien fermé la porte de la maison, qu’est-ce que je vais faire et manger ce soir, etc.". Ce flot intérieur fait partie de l’expérience tout autant que les couleurs, les parfums et les sons du paysage extérieur. En observant ces pensées et ces émotions, je me rends compte qu’il ne s’agit pas d’événements venant troubler un ego qui pourrait les mettre à distance et s’en départir, mais des éléments proprement constitutifs de cet ego ; de même que le vent, la végétation et la lumière ne sont pas des événements qui surviennent dans le paysage mais le paysage lui-même. Si je pousse l’expérience jusqu’à une certaine intensité, je comprends qu’il n’y a pas plus « d’observateur » en soi que de « paysage » en soi. Cela ne signifie pas qu’il n’y a « rien ». Au contraire : la réalité n’a jamais été aussi intensément réelle qu’à cet instant où je ne cherche pas à l’atteindre par le langage et la mémoire. Qu’est-ce qui existe réellement en ce moment précis et qui n’a besoin ni du nom ni du souvenir pour exister ? La réponse est : l’observation de l’univers par lui-même. Acte pur et singulier, infiniment présent, qui se renouvelle de nanoseconde en nanoseconde. C’est « ça » que Je suis, en dehors du temps.

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