65 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
" Il ne nous appartient pas de prétendre définir à l’avance, ce que devront être les bonnes décisions démocratiques d’un peuple souverain concernant les règles du jeu économique. "
Encore faudrait-il que ce peuple ait des notions d’économie. Ou de ce que vous appelez des règles du jeu. Il faudrait qu’il soit très éduqué, vertueux, altruiste, et non soumis à des lois économiques qui existent déjà ou des intérêts divergents. Un retour à un état d’innocence originelle, à condition que cela ait existé.
On sombre vers l’utopie rousseauiste. Mais on peut rêver.
Sur la liberté bornée par l’égalité, voir de Tocqueville qui indique clairement que la liberté serait toujours empêchée par la liberté absolue. Equilibre entre les deux, souvent difficile à réaliser.
Montesquieu,
que j’ai eu le plaisir de lire autrefois, la plume à la main, m’a
frappé par la justesse de ses préceptes. Il disait en gros, que si
le législateur ne souhaite pas que les gens se livrent à telle
activité néfaste et ruineuse pour une communauté donnée, il est
nécessaire de faire des lois faisant que personne n’aurait intérêt
à se livrer à ces activités.
L’intérêt
plutôt que la coercition est un ressort très puissant. La preuve,
le capitalisme est basé sur ce même intérêt. Comment faire pour
que cet intérêt individuel (mais souvent aussi collectif) soit
borné ? Eh bien, qu’un autre intérêt le contrebalance. Comment y
arriver ? Il faut le vouloir. Question de pouvoir, encore.