→Mort de Nahel : sur 7 minutes
d’interview, Marine Le Pen n’a pas un mot pour ses proches (28 juin 2023)
« Ce qu’elle propose pour éviter que de tels drames
ne se reproduisent ? Absolument rien. Rien à redire sur le décret 435-1 de mars
2017 qui semble être à l’origine de la hausse de 26% de l’usage des armes à feu
par les policiers. Au contraire, elle prône la présomption de légitime défense
pour les policiers. Une mesure défendue par les syndicats de police les plus
radicalisés qui augmenterait encore leur sentiment d’impunité, et
mécaniquement, les violences policières. »
« Un seul objectif : la défense coûte que coûte des
policiers, alors qu’une vidéo dément clairement leur version. »
Une autre image de la police pour ne pas désespérer.
→ Denis Jacob, secrétaire général du syndicat
Alternative police-CFDT, est l’invité d’Eric Delvaux. L’occasion d’évoquer les
réponses à apporter face aux violences qui secouent le pays. (10 mn)
"s’il y a une
réponse sécuritaire à apporter immédiatement pour répondre aux attentes de
notre population", il estime
que "sur le long terme, ce n’est pas la réponse sécuritaire qui va
régler les problèmes de fond que nous connaissons maintenant depuis des
décennies, notamment dans les quartiers dits sensibles." Selon le
secrétaire général du syndicat Alternative police-CFDT, "si on
continue à considérer que le débat doit porter uniquement sur le débat
sécuritaire, on ne sortira pas du marasme dans lequel on est et on ne réglera
pas les problèmes de fond."...." A la fin des années 90 on a retiré
les commissariats de quartier abandonnant certaines zones laissés aux mains des
traficants en tous genre..."
Un
point particulier à avoir en tête. La dérive de quelques syndicalistes policiers.
Quelques
syndicalistes policiers comme ceux d’Alliance ( d’autres sont à l’opposé) s’y
aventurent en quête d’avantages bien spéculatifs sans assumer qu’en réalité, espérant
en entraîner d’autres, ce faisant, ils renient leur mission de police
républicaine tout en nous proposant sans le dire clairement l’aventure d’un pouvoir politique sous la
dépendance de ce type de police.
Qu’on en revienne à l’histoire. Cette dérive est dès l’origine
au cœur des dynamiques des mouvements politiques d’extrême- droite. Et cela s’est
résolu finalement dans des tragédies.
Une
interview très enrichissante grâce à un paradoxe qui se répète maintenant souvent
avec la Nupes, LFI et aujourd’hui JLM.
Il
n’est pas faux de dire que le plus souvent, c’est ce dernier qui a droit au « meilleur
traitement » quoiqu’appartenir à la NUPES vous expose dorénavant à ces
risques.
Aujourd’hui
pour changer de la routine coutumière des petites phrases et déclarations solennelles
censées nous informer, une parole d’homme d’état lucide, énergique et responsable sur
le rôle et la responsabilité du politique. Clair, net, précis, sans fard ni concession, centré
sur l’apaisement et le traitement des causes profondes du malaise.
Une
interview comme la sommation permanente de répondre à des mises en cause
supposées ou bien réelles d’adversaires en mal de
récupérations politiciennes, interview fondée sur
des insinuations systématiques et comment on en profite pour faire des propositions fondées
sur une analyse précise et des propositions concrètes.
Au
fond ici, un document de travail pour la formation de journalistes, des
formations à la citoyenneté et en général à la compréhension des médias.
Vous
vous ressourcez ici en très bonne compagnie. C’est avec ce type d’indignités qui
en disent long que vous essayez de justifier votre opportunisme si mal caché. Vous
connaissez le sort des opportunistes pariant
trop sur la naïveté d’autrui, ils finissent tricards partout. Bonne continuation.