"Ce n’est pas parce que le pays ne s’est pas industrialisé sous Chavez et
qu’il est resté dépendant de sa rente pétrolière que Chavez n’a rien
fait ou n’ avait pas l’air volonté de changer cela."
Pour moi, il y a aussi un problème d’impéritie à tous les niveaux. Et ce n’est pas propre au Venezuela pour ce qui est de l’Amérique du Sud. En prenant son temps pour voyager, on constate beaucoup de nonchalance et d’apathie.
"Je l’ai dit dans ma vidéo si vous l’avez au moins visionnée..."
Non, je l’ai écoutée, et je n’ai pas forcément été attentif tout le temps, il se peut aussi que votre formulation ne m’a pas permis de comprendre que vous mettiez en cause l’inaptitude des Vénézuéliens.
C’est toujours facile d’accuser les Etats-Unis, mais le problème majeur du Venezuela, c’est son incapacité de sortir de la dépendance du pétrole. On peut être un pays pétrolier et industrialisé, mais il faut, pour cela, que le peuple soit apte à l’industrialisation, et Chavez, en près de quinze ans, n’a rien entrepris qui aille dans son sens. Peut-être parce qu’il ne s’illusionnait pas sur les réelles capacités de ses Vénézuéliens.
"La responsabilité de l’opposition est quand même
importante dans la situation en refusant régulièrement la voie
électorale et en préférant la voie insurrectionnelle."
C’est vous qui le dites. Je ne dis que ce soit faux, mais enfin, il m’étonnerait que l’opposition dise qu’elle préfère la voie insurrectionnelle et que, pour cette raison, elle boycotte les élections.
Elle doit donc se justifier avec d’autres motifs, d’autres explications, mais je ne vais même pas chercher lesquels, parce que je n’ai aucun moyen de les vérifier.
Donc, dans une situation comme celle-ci, et d’autres qui sont tout aussi confuses, je choisis de ne croire personne, ce qui m’évite de me faire enfler par un camp ou par l’autre.