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poetiste

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  • 3 votes
    poetiste 17 juin 2011 10:55

    Signe des temps.

     

    Il faut se débarrasser de ces bouilleurs nucléaires, marmites à vapeur pour faire tourner les turbines. La source de chaleur est mal contrôlée malgré toutes les sophistications du système pour la contenir. Un évènement extérieur imprévu et : « boum ! », catastrophe, mort des petites gens alentour, contamination irrémédiable sur de siècles.

    Le consommateur faisant le producteur, quelle meilleure arme a ce consommateur que de ne plus consommer ?

    Il y a tellement de gens de par le monde qui aspirent à la consommation et tellement de gros pleins de sous qui attisent pour en tirer du profit que nous ne sommes pas près de voir la sagesse poindre sur notre petite planète bleue, devenue trop petite pour nos appétits.

    Le ressortissant d’un pays pauvre crie famine et le consommateur d’un pays riche meurt de trop bouffer, tous deux victimes de la spéculation mondiale non contrôlée.

    La terre devient progressivement le terrain de jeux d’une mafia sans foi ni lois. La piraterie va envahir tous les secteurs. Mains mises sur les terres pour exploiter les produits de base de l’alimentation. Entreprises financières multinationales occultes placent des capitaux mêlés de l’argent de la drogue, tout cela sans régulation aucune.

    Les grands prédateurs s’entourent de compétences parmi le peuple pour mieux exploiter le peuple. Il y a donc une adhésion à ce système mortifère parmi les petites gens, une collaboration avec cet aspect d’une violence inconsciente, quasiment un tropisme.

    Chassez le naturel, les instincts, les tropismes, les égoïsmes, ils reviennent au galop, toujours plus nombreux. Le monde est ingérable.

    On va voir revenir de petites communautés vivant en autarcie mais avec de moins en moins de défenses contre les envahisseurs qui n’auront de cesse que de tout soumettre voire de tout réduire à néant sur leur passage.

    Attila se sert de la guerre virtuelle financière pour dévaster la terre et il y parvient. Mais Attila a oublié une chose : c’est que la terre est devenue explosive et qu’il est dessus. Attila n’a pas évolué. Attila construit des centrales nucléaires sur des failles, il est suicidaire, son âpreté au gain l’aveugle, sa responsabilité lui échappe.

    La démographie galopante fait que la piraterie va encore s’exacerber dans les décennies à venir. « J’ai vu le regard haineux d’un automobiliste, la guerre est proche », dit Le Clézio.

    « Prions Dieu que tous nous veuille absoudre », disait François Villon.

    La dangerosité n’est-elle pas en premier lieu inhérente à l’homme et pour un projet à long terme de notre petite planète ne nous manquerait-il pas un bon paquet d’indignation ?

    Sortir du nucléaire sans sortir de nos habitudes consommatrices, ce n’est pas honnête. Si personne ne veut appuyer sur la pédale de freins pour soi-même, laissons le bolide foncer droit dans le mur.

    La conscience a beaucoup de retard par rapport à la science soumise au gré de la guerre économique. Fukushima est un dommage collatéral de cette guerre et il s’en suivra d’autres.

    C’est l’égoïsme des prédateurs imbéciles et égocentriques qui explose là-bas.

    Manifester dans la rue, c’est un moyen d’expression, pas un réel moyen d’action. Pour agir dans l’intérêt de tous, il convient d’abord de s’ébrouer de tout ce qui nous endort depuis l’ère industrielle et le commerce y afférent.

    Le Français moyen d’aujourd’hui dispose de cent fois plus d’énergie que le roi Louis 14 n’en disposait. Les multinationales anonymes en disposent de millions de fois plus et ce sont elles qui mènent le bal, ou Satan, mais ça tend à être exactement la même chose.

    L’enfer, c’est les autres ! Shame on you traders, à la solde de cette ultime machination. Vous êtes les séides des artisans de l’apocalypse. Stop à l’énergie qui tue.

     

     

     

     



  • 15 votes
    poetiste 16 juin 2011 14:47

    Ah ! Enfin un gars qui parle assez fort pour que nous l’entendions, un gars qui s’indigne réellement ; qui vit sur place et sait de quoi il en retourne.
    L’ambiance dans tout le Japon n’est pas au beau fixe. J’ai vu des Japonais souriants, sans inquiétude, avant Fukushima. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, ils sourient toujours parce que un Japonais a cette élégance de ne pas montrer sa souffrance.
    Mon fils qui habite depuis 14 ans en ce pays me rapporte aussi ce qui a changé de la prise de conscience des japonais et de leurs craintes.
    Comme Alex, on devrait tous gueuler comme ça jusqu’à ce que les centrales nucléaires soient fermées.



  • 2 votes
    poetiste 14 juin 2011 22:25

    Tout à fait d’accord Erca

    L’identité par la croyance est aléatoire mais prise pour absolu parce qu’elle est inspirée par l’instinct grégaire. Cet instinct qui parle toujours le premier,se conforte par le nombre.
    L’autre( celui de l’autre croyance), est ami ou ennemi potentiel . On peut le connaître, s’enrichir de sa différence ou alors, quand le feu est mis entrer en guerre contre lui.
    La croyance ou idolâtrie de son groupe de pensée, ne confine pas à l’universalité de l’homme et de l’humanité. Aimer l’autre est la seule voie possible mais la lettre "Haine" est bien proche de la lettre : "aime". Ça peut basculer pour un rien entre les deux.
    Si on ne se passionne pas pour l’homme au sens universel, on reste au niveau de la bête, on n’a pas de prise sur l’instinct qui inspire peur et méfiance de l’autre.
    Agnostique, c’est bien, ça évite des certitudes fallacieuses mimétiques et ça rend libre.
    Le croyant qui parle toujours de son "dieu", c’est pour s’en convaincre et il le crée à son image, à l’image convenue dans son groupe.
    Dieu comme signe de ralliement d’une tribu, comme un fanion que l’on plante chez l’ennemi, c’est un cri de guerre.
    Mais l’acceptation du mystère est une attitude plus spirituelle et plus respectueuse de la vie et pourquoi ne lui donnerait-elle pas sens ?
    Si le dieu des croyants est celui qui a construit l’univers, ils sont ridicules de vouloir le décrire et aussi blasphémateurs, de lui donner un nom, Dieu venant du Zeus des grecs,très anthropomorphe, comme on sait.
    Sans compter les tyranneaux qui exploitent la croyance quand ils ont été captés par la paranoïa du pouvoir et qui exacerbent le particularisme de cette identité grégaire de ce fait.
    On pourrait parler encore longtemps du "croyant" qui ne se remet pas en question, qui aurait l’impression de tout perdre en faisant cela.Surtout s’il y a dans sa religion une volonté de sauvegarder le groupe par une condamnation de l’apostat et l’interdiction pour une femme de se marier avec un "étranger" à la croyance.
    C’est là la pire contradiction vis à vis de l’universalité, ça ne dépasse pas d’un iota l’instinct grégaire.



  • 1 vote
    poetiste 13 juin 2011 11:30

    Onfray est un grand blessé de la religion catholique mais à l’inverse de Banzaï , il ne dit pas que les autres postent des commentaires bêtes et odieux. Il doit être bien élevé.
    Il dit qu’il faut se confronter aux autres par le débat, c’est très honnête ça !
    Mais il n’a pas assez creusé l’instinct grégaire qui pousse les hommes à se grouper et à idolâtrer leur groupe, soit choisi, soit imposé dès la naissance.
    La religion , en ce sens, est nécessairement un particularisme qui ne rejoint pas l’universel et des affrontements sont à prévoir qui utiliseront les différences pour guerroyer.
    "L’athée le plus honnête", comme dirait Brassens, n’a pas à défendre becs et ongles l’athéisme ou il tombe dans le même travers que l’expansionniste et extrémiste religieux. C’est l’idée affirmée et imposée qui est dangereuse.
    Onfray a un gros problème avec l’éducation religieuse qui a marqué son enfance et sa philosophie en souffre, en est quelque peu altérée.
    C’est un gars que j’admire pour sa rigueur et sa dialectique mais qu’on me permette d’observer le problème psychologique du personnage, le "blessé de sa culture en ce qu’elle a de plus coercitif dans le passé : l’imposition de la religion catholique.
    Monsieur Banzaï, l’homme de foi admet sans problème la laïcité, il est homme avant de se définir comme adepte d’une religion. En revanche, celui qui ne se définit que par sa religion est prosélyte à commencer pour lui-même et se forge des certitudes de considérations aléatoires. Il est dans le domaine politique, ce qui est le cas de beaucoup d’islamistes, plus adorateurs de leur particularisme religieux que du "Dieu" qu’ils se sont donné, à leur image, évidemment. C’est le cas de beaucoup de Catholiques conservateurs aussi.
    Si vous comprenez ça, on entre dans le débat, mais si je suis bête et odieux, c’est vous qui le coupez net sur le Net.
    Admettre la différence de pensée, c’est "laisser les couteaux au vestiaire", comme aurait dit De Gaulle lors des accords d’Evian.
    Onfray est un type très bien mais il règle des comptes avec l’éducation de son enfance selon un a priori défavorable qu’il ne dépasse pas.
    Qu’il ait démystifié le freudisme je lui sais gré de ce lavage de linge sale en famille, chez les philosophes de notre temps qui n’ont pas la profondeur de la caverne de Platon.
    Merci pour les liens que vous avez posés.



  • 1 vote
    poetiste 13 juin 2011 10:20

    Quand on pense que c’est ce Luc Chatel qui a parlé de "bourditude", à propos de Ségolène Royal, juste pour un lapsus linguae et a bien usé de ce détail pour mettre Ségolène plus bas que terre.
    Non seulement il n’a pas beaucoup de "bravitude" cet unlucky Luc mais il montre que la médiocrité peut être plus critique que la véritable connaissance.
    Retour de bâton, il est mille fois plus ridicule que Ségolène qui, elle, fait son travail sans désemparer, sans s’attarder à des hurlements quand sa caravane passe. Ses universités populaires et sa participation avancent.
    L’ironie, ou l’injure, ça revient toujours à l’émetteur puisque cette fiente est partie de là.
    Échec en maths Monsieur Luc Chatel, nous compatissons ! C’est tellement navrant qu’on n’a même pas envie de rire.

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